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EAN : 9798391221661
214 pages
Automne (01/05/2023)
4.82/5   11 notes
Résumé :
Abigaëlle Leroy a compris à ses dépens que la parole des démons est souvent trompeuse. À présent, c’est au tour de Denis Maréchal de le découvrir.

L’annonce s'annonçait trop belle pour être honnête.
Denis aurait dû se méfier du prix de cette magnifique demeure de style colonial, car celui-ci se montrera bien différent du chiffre annoncé.
Après la découverte du cadavre de son propriétaire, Denis se retrouvera bien malgré lui le garant d’u... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Je suis bien contente d'avoir pu retrouver la plume de l'autrice dont je suis particulièrement fan. J'adore les univers qu'elle nous propose et les récits bien sombres qu'elle nous conte de façon magistrale et palpitante. Cet ouvrage ne déroge pas à la règle et dès le début nous suivons avec grand intérêt le parcours de Denis qui se retrouve mêlé à une étrange affaire bien malgré lui.

Alors que Denis va visiter une maison qu'il souhaite acquérir, il va se poser beaucoup de questions en découvrant la magnifique demeure qui est en vente à un prix si modique. Quels secrets se cachent derrière cette vente ? Il va se poser d'autant plus de questions quand il va tomber sur le cadavre du propriétaire durant sa visite… Que lui est-il arrivé ?

Sans comprendre ce qui lui arrive, Denis va se retrouver le garant d'une dette qui n'est pas la sienne et à laquelle il ne comprend pas grand-chose. Ce dont il est sûr, c'est que Lucifuge lui demande de lui amener 16 histoires afin de pouvoir être libéré de cette dernière. Il va donc arpenter les routes de l'Enfer à la recherche d'histoires toutes plus dingues et plus sombres les unes que les autres.

A ses côtés, nous allons faire une réelle visite de l'Enfer et de ses occupants. Autant dire qu'il va en croiser des gens inattendus et qui vont lui conter des récits incroyables et bien flippants pour certains. Nous suivons donc la mission de Denis au fil de rencontres qui vont bien nous remuer, tout en nous demandant ce qui va advenir de lui une fois qu'il l'aura remplie. Peut-on croire la parole d'un démon ? Que va réellement lui coûter cette dette ?

J'ai vraiment plongé avec passion et curiosité dans ce roman dont le fil rouge est très intéressant et original. L'enchaînement des histoires n'est pas lassant, car elles sont toutes très différentes, ce qui nous donne envie d'en découvrir plus. Quant à Denis, il remplit bien son rôle de scribe et nous apprécions beaucoup sa compagnie tout au long de l'ouvrage. J'ai particulièrement aimé la fin qui clôt parfaitement ce récit, tout en ayant une part d'inattendu.

En bref, l'autrice nous offre une fois de plus un roman original à l'histoire passionnante et sombre en même temps, juste ce que j'adore ! Alors n'attendez plus avant de découvrir ses ouvrages, car sa plume vaut vraiment le détour !
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Je voudrais tout d'abord commencer par remercier Automne pour m'avoir proposé un autre de ses livres en SP via le site SimPlement.

Concernant la couverture, je la trouve jolie. La composition fait bien ressortir le thème du livre, la couverture est assez sombre (comme son histoire) avec la lumière des bougies qui rend très bien. J'apprécie aussi d'y trouver le tome précédent, comme un petit rappel.
Comme pour son prédécesseur cependant, il est dommage qu'il manque la majuscule au début du titre (c'est un truc qui me stresse ! lol).

Concernant la plume, j'ai été ravie de retrouver celle d'Automne. Elle est toujours aussi agréable, fluide, dans un registre très sombre que j'adore et avec ce concept qui me plait. Il y a des coquilles à déplorer, mais l'auteure en est informée et le problème devrait bientôt être réglé.

La Damnation est donc un T2, mais sans en être vraiment un. Vous pouvez tout à fait lire celui-ci sans avoir lu La Perdition, vous ne serez pour autant pas perdu vu que cette histoire est indépendante de la première. On y retrouve juste le personnage de Lucifuge Rofocale, plus un autre tout à la fin, ce qui peut vous amener à lire le T1 après, cela ne pose aucun souci.

Denis est un psychanalyste spécialisé dans les peur et les phobies infantiles. Coincé dans un petit cabinet depuis dix ans, il décide finalement de s'installer ailleurs. Il a d'ailleurs trouvé une belle maison à Loyes-les-Terrils qui pourrait à la fois lui servir de logement ainsi que de lieu de travail. Il n'en a vu que quelques photos, mais la maison lui plait et le prix (même avec quelques travaux à prévoir) est plus qu'attractif.

Mais l'annonce était bien trop belle pour être honnête !

En pénétrant dans cette maison, Denis se retrouve subitement garant d'une dette qui n'est pas la sienne et qui l'entraîne au fin fond de l'Enfer. Lucifuge Rofocale, son créancier, est clair sur le prix de la liberté : « 16 histoires vécues, 16 histoires rêvées, 16 histoires qui auraient pu être » qu'il devra recueillir sur un petit cahier auprès des âmes torturées rencontrées en chemin. Mais peut-on vraiment faire confiance à un démon ?

Ce livre est donc construit sur le même modèle que son prédécesseur : seize histoires indépendantes, mais qui tournent autour de celle du personnage principal.

Mon avis sur les 16 nouvelles est sur le blog. ;-)

Seize nouvelles sombres, seize histoires différentes, seize fins cependant qui ne sont pas des plus heureuses. Quoi de plus normal quand au moins un des protagonistes en est le narrateur, et est donc une âme errante de l'Enfer. À ce propos, j'ai adoré chercher qui était ledit narrateur. Il y a parfois des indices avant pour le deviner, mais d'autres où on ne le sait qu'après lecture de la nouvelle. J'ai trouvé ce petit exercice personnel plutôt sympathique. ^^

Ces nouvelles sont donc sombres. Certaines sont angoissantes, d'autres sanglantes, d'autres plongent dans la folie et/ou la haine. Il n'y a rien de proprement gore, je pense même qu'elles sont un petit peu plus soft que dans La Perdition.

Elles sont toutes d'un bon niveau, amis j'ai particulièrement apprécié : La folle du volant, le tueur de l'ombre, L'emmurée vivante, Dans la nuit, des yeux..., Prenez garde, les vilains enfants !. La robe est sans doute celle avec laquelle j'ai le moins accroché.

Concernant Denis, pas très rassuré au départ, on sent petit à petit qu'il prend à coeur sa mission, qui éveille même chez lui une curiosité assez morbide. Comment tout cela se finira-t-il pour lui ? Pour cela, il vous faudra lire ce livre. ;-)

Ce que je peux néanmoins vous dire, c'est que je ne m'attendais pas tout à fait à cette fin, mais que je la trouve parfaitement adaptée au roman. Franchement, Automne sait parfaitement nous tenir en haleine jusqu'au bout.

En résumé, j'ai passé un très bon moment entre les pages de ce livre, à la plume sombre, mais agréable et fluide. Encore une fois, j'ai adoré ce concept de nouvelles (toutes qualitatives) dans un roman, liées au personnage principal. Comme lui, je me suis prise au jeu de découvrir les histoires des âmes rencontrées au fil de sa quête pour éponger cette dette qui n'est initialement pas la sienne. La fin est à la hauteur de mes espérances.
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Tout d'abord, un grand merci à Les Romans d'AUTOMNE pour l'envoi de son dernier roman, 𝑳𝒂 𝑫𝒂𝒎𝒏𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 dont je vais vous parler aujourd'hui.
Un roman particulier que j'ai beaucoup apprécié. Particulier ? Car il s'agit en fait de petites histoires, comme des nouvelles, qui forment un tout.
Denis acquiert une demeure, à un prix étrangement bas, il est heureux. Cette bâtisse est magnifique et il n'attend qu'une chose, la visiter, mais personne n'est là. Alors sa curiosité dépassant sa patience, il pénètre, malgré les aboiements d'avertissement incessants de Zelda, son chien, puis commence la visite. Une visite qui va bouleverser sa vie, il se retrouve bien malgré lui, avec un peu d'aide démoniaque, en enfer, pour rembourser une dette qui n'est pas la sienne.
Que va-t-il devoir faire pour s'en sortir ? Va-t-il s'en sortir d'ailleurs ? Quelles drôles de rencontres va-t-il faire ? À vous de le découvrir.
Automne nous plonge dans les tréfonds de l'enfer à travers le parcours infernal de Denis. Un personnage, qu'elle a su rendre attachant, une enfance douloureuse, emplie de tristesse, de cauchemars, une thérapie qui l'a aidé à devenir un adulte équilibré.
Dès le début, l'ambiance s'installe, mystérieuse, inquiétante. Et les chapitres, ou plutôt les histoires s'enchaînent.
On suit Denis dans cette atmosphère particulière, avec Lucifuge Rofocale, les démons, les lieux sombres et sinistres. La sensation est étrange, malfaisante.
Patricia, Marie, Raymonde, le Dr Lambert, Yasmina, Ludivine et les autres âmes damnées ont tous vécu un événement, qui les ont marqué et qui les ont mené droit en Enfer.
L'autrice, en nous racontant ces histoires, nous montre à quel point l'être humain peut-être malsain, diabolique, presque autant que les démons, à l'image de notre monde, de nos vies. Heureusement, certains restent bons.
Elle nous partage, le sentiment de puissance que l'on ressent une fois, placé derrière un volant, l'application de téléphone qui fait des prédictions, les malédictions, les phobies, les morts inexpliquées, la panique d'une mère, l'espoir d'un magicien, les tours pendables des démons, la femme prisonnière d'elle-même, les entités malfaisantes, l'orgueil et la vanité, etc.
Certaines histoires m'ont vraiment horrifié, comme 𝑳𝒂 𝒇𝒐𝒍𝒍𝒆 𝒅𝒖 𝒗𝒐𝒍𝒂𝒏𝒕 ou 𝑳'𝒆𝒎𝒎𝒖𝒓𝒆́𝒆 𝒗𝒊𝒗𝒂𝒏𝒕𝒆, et d'autres m'ont ému, comme 𝑳𝒆 𝒕𝒖𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒍'𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆. Toutes sont originales et monstrueuses à leur façon.
il y a des passages gores, répugnants, obscènes avec des descriptions très visuelles, qui m'ont fait plus d'une fois plisser le nez de dégoût.
On trouve aussi quelques hommages, notamment à Cathy, son personnage, ainsi qu'à Jack, oui Jack l'éventreur et à Oscar Wilde.
L'imagination d'Automne et son talent, rendent ce récit unique. Il se termine au rythme des déambulations de Denis, qui semble ne s'être rendu compte de rien et qui me laisse penser, qu'il y aura peut-être une suite.
Allez-vous, vous aussi déambuler avec Denis dans les méandres de l'Enfer ?
En tous les cas, moi, je vous le conseille.
J'ai eu un grand plaisir à retrouver cette plume singulière.
À bientôt pour une nouvelle chronique.
{͜͠N͜͜͠͠a͜͜͠͠t͜͜͠͠h͜͠} 🙂
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LA DAMNATION

de Romans d'Automne

210 pages / roman sous forme de recueil d'histoires

L'exclusion définitive du salut éternel et la condamnation à l'enfer ou à la torture pour l'éternité.

"16 histoires vécues, 16 histoires rêvées, 16 histoires qui auraient pû être" pour le prix de la liberté.

16 histoires que Denis devra recueillir auprès des âmes errantes de l'enfer.
Mais parole de démon est fourbe, Denis aurait dû se méfier.

Un style propre à Automne déjà en partie expérimenté dans La PERDITION.

L'auteure se détourne des narrations classiques pour imposer une approche plus contemplative où le temps marque de son empreinte les différents univers décrits.

L'écriture est loin d'être anodine, elle est fascinante, hypnotisante.

Un instant figé dans une éternité intemporelle.

Des récits obscurs où règne le chaos de l'humanité malmenée.

Les personnages lunaires mêlent à la perfection, pureté, confusion mentale, altruisme, pulsions destructrices et crimes.

Dans une société déliquescente en manque de repères, ce recueil colle parfaitement avec les humeurs moroses de notre monde estomaqué.

Et si l'enfer avait des leçons à nous prodiguer?

Une plume visuelle pleine d'esprit et de talent littéraire.

Une réussite de qualité tant sur le fond que sur la forme, surprenante.

Je vous invite fortement à découvrir cette merveilleuse auteure.

Je conseille tout de même de lire La Perdition avant La Damnation.

⚠️💥roman destiné à un public averti 💥⚠️

Bravo.

Merci.
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La magie opère toujours lorsque je me risque sur un recueil de nouvelles et surtout, si le roman est rangé dans les genres fantastique et horreur, je suis rapidement le plus heureux des hommes. Toutefois, dès les premières pages, j'avais un peu de mal à entrer pleinement dans l'histoire mais dès que j'ai lu la première nouvelle, qui m'a beaucoup amusé, j'ai décidé de me prendre au jeu et la suite… Un vrai régal ! Après avoir tourné la dernière page, j'aurais bien aimé poursuivre cette petite balade en enfer. Chaque nouvelle s'est révélée super intéressante et je sais reconnaître l'intelligence de celle qui a pris le temps de les rédiger sur papier. Certains récits ont su me marquer au point que je risque d'en discuter à travers ma liste de remarques positives. D'ailleurs, il est peut-être temps pour moi de passer à leur rédaction non ?

Point négatif :

• Il m'a manqué ce petit quelque chose pour en faire un vrai coup de coeur. Par exemple, je n'étais pas animé par ce « manque » qui m'oblige à reprendre la lecture à n'importe quel moment de la journée.

Points positifs :

• La taille aléatoire des nouvelles.
• La nouvelle que j'ai aimé plus que les autres, c'est la toute première. Pourquoi ? Je me suis reconnu en cette brave Raymonde et pour cause ! Actuellement, j'en suis à mon quatrième passage pour l'obtention du permis et sincèrement, comme je suis fâché avec l'exercice, je préfère lâcher l'affaire. Et tout comme Raymonde, je prenais beaucoup de plaisir à rouler calmement. J'avançais tranquillement dans ma petite campagne à 40 voir 50km/h sur des nationales prévues pour du 90km/h… et tout comme elle, je faisais coucou aux autres conducteurs, sourire en cadeau. Bref, j'aurais fait une bonne faucheuse moi aussi !
• Néanmoins, toutes les nouvelles présentes dans ce recueil possède son charme. le récit que j'ai considéré comme intelligent est « Le pire des scénarios ». A travers cette nouvelle, Automne nous propose plusieurs versions et grâce à cette audace, j'avais l'impression que l'autrice me laissait le choix du scénario. J'ai vraiment adoré cette proposition et puis bon, partager l'angoisse de cette mère de famille… j'ai une nièce de bientôt six ans et tous les jours, je redoute le pire pour elle.
• Toujours concernant ma nièce… qui est une sacrée petite tornade… je me dis que de lui raconter l'histoire « prenez garde, les vilains enfants ! » avant qu'elle aille se coucher, pourrait être une excellente idée… pour la calmer un peu ! Et comme je suis un tonton horrible… voilà ! Faut que je propose l'idée à sa mère pour obtenir son accord. Connaissant la frangine, branchée horreur comme moi, je me frotte déjà les mains. Merci à Automne pour cette très sympathique histoire.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Aujourd'hui, sa vie ne se définissait que de peur, de souffrance et d'obscurité. Enfermée. Non ! Emprisonnée bien malgré elle dans cette pièce étroite ; Manuella avait pour compagnons ses rêves et de temps à autre la visite d'un geôlier qui - sans doute - s'occupait de la nourrir, car chaque fois qu'elle était éveillée, elle ne ressentait pas la faim. Comment faisait-il puisqu'elle ne le voyait jamais ? Comment pouvait-il la nourrir alors qu'elle était endormie ? Mystère. Peut-être lui injectait-il la nourriture en perfusion. Oui, peut-être. Elle savait qu'il se trouvait là. Parfois elle l'entendait parler. Mais ses paroles restaient incompréhensibles, comme s'il s'adressait à elle de très loin ; comme si ses mots se déformaient à travers un mur d'eau. Il ne lui faisait aucun mal. Il la maintenait juste captive, limitant ses mouvements à cette pièce étroite.

L'emmurée vivante
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Comment se représentait-il l'enfer avant de le découvrir ? Denis n'en avait pas la moindre idée. De confession catholique, il avait passé sa jeunesse à accompagner ses grands-parents à la messe dominicale. Avec l'âge, tout ce cérémonial l'avait barbé et puis il avait d'autres choses plus importantes en tête qu'amour, dévotion et chasteté. Alors si on lui avait un jour demandé de décrire l'enfer, sûrement l'eût-il fait de manière très symbolique : flamme, pécheurs tourmentés par de petits diablotins à la peau rouge et aux pieds cornus, le tout régit par un Satan caricatural.
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Si elle arrivait en retard aujourd'hui, ce serait forcément la faute des automobilistes qui roulaient trop doucement, la faute de la ville qui barrait constamment les routes pour travaux, la faute de tous ces gamins qui se rendaient à l'école et qui mettaient des plombes à traverser la rue. Bref ! La faute de tout le monde sauf la sienne. Pourtant c'est bien elle qui avait passé une bonne partie de la nuit à regarder la télévision et elle qui avait négligé de régler l'alarme de son portable. Mais là encore, les bières qu'elle s'enfila toute la soirée étaient sans doute fautives, elles aussi. Résultat, il était 12h53 et elle devait pointer au travail pour 13h30.

La folle du volant
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À cet instant, il ne restait pas grand chose de la jolie pin-up. Suant à grosses gouttes, haletant et grimaçant sous l'effort, la culotte roulée sur les cuisses et une de ses socquettes disparue ; à ce moment précis on pouvait dire que oui, Lulu se sentait comme un étron que des sphincters tenteraient d'expulser. Cette révélation aussi soudaine que révoltante lui fit monter les larmes aux yeux.

La robe
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Se relevant du muret où ils s'étaient installés, Denis hésita sur le chemin à suivre. Un endroit en valait bien un autre et de bonnes histoires, en enfer, il devait y en avoir des dizaines de milliers ; il suffisait de trouver les individus qui accepteraient de les lui confier gratuitement. Denis avait reçu pas mal de propositions toutes aussi tordues les unes que les autres. Ainsi, beaucoup lui réclamaient son droit de repartir dans le monde des vivants. D'autres exigeaient quelques faveurs sexuelles particulièrement perverses.
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