- Sais-tu seulement ce que c'était que Voltaire ?
- Oh très bien... c'était un petit vieux tout ridé qui était autrefois en marbre dans le vestibule du Théâtre-Français... On l'a monté au foyer dans une jardinière... Une vraie tête de singe, mais il n'a pas l'air bête... Là, tu vois bien que je sais ce que c'est que Voltaire.
Je commence à m'embrouiller, moi , dans ces insurrections qui sont un devoir et dans ces insurrections qui sont un crime !
Pendant le siège, il y a eu tout le temps deux hommes dans Monsieur Cardinal : il y avait le patriote qui était pour la sortie torrentielle, pour le feu grégeois, pour Paris réduit en cendres... Mais dame... je veux tout vous dire... Il y avait aussi le propriétaire...
Je n'ai pas insisté parce que d'abord, au fond, j'ai toujours trouvé ridicule de payer soi-même les choses qu'on peut faire payer par les autres. C'est un des principes que j'avais inculqués à mes fillettes.
Il ne faut jamais se reconnaître des torts... surtout quand on en a.
En 1895, Edgar Degas se livre brièvement mais intensément à la photographie. À travers le récit d'une soirée photographique chez Louise et Ludovic Halévy, ses amis de longue date, leur fils Daniel nous raconte à quel point Degas, précis et directif dans sa mise en scène, pouvait ennuyer son entourage.
Les photographies prises ce soir-là sont très étonnantes. Grisé par son travail de mise en scène, l'artiste en oublie de changer les plaques négatives dans l'appareil, plaques qui sont donc exposées deux fois…
Retrouvez Edgar Degas sur les Essentiels de la BnF : https://c.bnf.fr/RZi