Victimes pendant longtemps d'un mépris général, les premiers portraitistes français étaient demeurés dans l'oubli jusqu'au XIXe siècle. Leurs productions couraient le monde sous le nom d'autrui et Holbein, par exemple, bénéficiait de leurs meilleurs morceaux. Les savantes études de Léon de Laborde ont commencé à réparer cette iniquité et, après ce précurseur, Henri Bouchot a définitivement tiré de l'ombre les Janet, Jean et François, nos Holbein français. Cependant, les ténèbres d'une longue nuit se dissipent lentement.
Sous Henri II, François Clouet continue d'occuper la première place, comme peintre, sur les états de la maison du roi. Mais les détails concernant ses occupations sont fort rares.