À maintes reprises, au risque de passer pour des énergumènes (die-hards) nous avons signalé les multiples inconvénients de notre ingérence, voire de notre intrusion, dans les affaires des grandes puissances. Nous nous sommes appliqués à démontrer, dans une série d'articles parus il y a quelque dix ans, jusqu’à quel point nos gouvernants se laissaient éblouir et berner par les fallacieux concepts des impérialistes d’outremer.
La critique satirique est aussi vieille que la littérature. Jusqu'ici il ne semble pas que chez-nous les productions de l'esprit arent été assez riches et substantielles pour engendrer ce genre de critique, car c'est le propre des littératures en fermentation de faire naître des ouvrages comme celui-ci, tout comme c'est le propre des écrivains marquants d'être jugés dignes de critique et d’ examen.