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EAN : 9782714434593
192 pages
Belfond (12/09/1999)
4/5   4 notes
Résumé :
Le jour où il va déclarer le décès de sa mère, Christian Dewandelaer, un médecin d'une banlieue ouvrière d'Anvers, apprend que son père qu'il croyait mort depuis trente ans a en fait disparu un soir d'orage. Bouleversé par cette révélation, il entreprend alors une enquête, fouillant ses propres souvenirs, interrogeant les enquêteurs de l'époque, furetant dans la maison familiale, à présent silencieuse. Lorsqu'il découvre dans la bibliothèque de son père un grand no... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ayant juste terminé "La venue de Joachim Stiller " du même auteur, roman que j'avait fort aimé, je lu ce roman-ci écrit aussi par Hubert Lampo
L'histoire se passe dans la région d'Anvers dans un hameau pauvre de quelques maisons au abords de l'Escaut, où tous les habitants se connaissent où les enfants souvent pieds nus en été jouent ensemble dans la nature environnante.
C'est ici qu'habite Christian jeune médecin seul avec sa maman. le jour où celle-ci décède il apprend à la mairie que son père disparu n'est en fait pas décédé.
Il fera tout pour essayer de le retrouver, ce qui est le sujet de ce superbe roman que je conseille.
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A l'occasion de la mort de sa mère, le narrateur découvre que son père qu'il croyait décédé est en fait disparu. Cette découverte, ainsi que le deuil, va l'amener à s'interroger sur son passé, ses amours et la personnalité de son père.
Dans une langue très poétique, Hubert Lampo nous emmène dans les réflexions de son personnage, ses rencontres dans une Flandre qui rappelle ses peintres, Breughel, mais pas seulement.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Peine perdue. Je savais qu'elle ne pouvait pas tourner la tête. Ainsi, il ne resta plus devant moi que le petit homme. Etrangement, il me semblait le connaître. Je hâtai le pas sans courir pour autant, comme si la chose eût été interdite. Lui aussi hâta le pas. Alors, j'hésitai. De même, l'autre hésita comme un reflet dans le miroir. Sans y prendre garde, je portai la main à ma tempe. L'autre fit de même. Nous étions déjà très proches quand enfin, je me reconnus sous les traits de l'autre et me demandai - la sueur me perlait au front - ce qu'il adviendrait quand, pour de bon, reflet et réalité se rejoindraient ?
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page 130


Stupéfaits nous nous regardions. Je ne peut me rappeler ce qui m'étonnait le plus : son apparition soudaine, l'étrange expression somnambulesque de ses yeux, qui semblaient plus grand que d'habitude, ou sa féminité presque excessive quand elle apparut pieds nus dans sa trop courte chemise de nuit, ses épaules recouvertes d'une écharpe qui cachait qu'à moitié son sein débordant d'un côté. 'Ca va ? je demandai , 'tu ne te sens pas bien ? Ne reste pas dans le froid. Viens t'asseoir près du poële. 'Non' répondit-elle comme absente, 'ne te donne pas de peine'.
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J'ouvris la porte de la salle d'attente.
Elle me regardait droit dans les yeux et souriait, sure d'elle même. A tour de rôle les autres patientes la regardaient, me regardaient. , pas complètement à l'aise par la présence de quelqu'un, qui n'appartenait pas à leur milieu, malgré qu'elle avait fait des efforts en s'habillant de façon la plus simple avec sa longue jupe foncée, sa blouse à carreaux et ses sandales à talons plats qui dévoilaient ses orteils vernis.
'Le prochain' je dis très brièvement.
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page 63

Pourtant tu devrais aisément pouvoir te représenter un quartier populaire un dimanche après-midi d'été, non : des fillettes pieds nus qui jouent à la marelle, des femmes devant la porte de leur maison, les hommes, les mains dans les poches qui regardent les pigeons, puis tout le monde qui connait tout le monde.
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