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The Wicked & the Divine tome 9 sur 9
EAN : 9781534312494
168 pages
Image Comics (08/10/2019)
4.62/5   8 notes
Résumé :
Tous les 90 ans, douze dieux du panthéon se réincarnent en jeunes adultes. Ils sont aimés. Ils sont détestés. Dans deux ans, ils seront tous morts. C’est déjà arrivé. Cela arrivera encore. La fin approche. Deux ultimes menaces doivent être éradiquées : les Ténèbres Totales et Ananké. Cela ne sera pas possible sans sacrifice. Il est temps d’en finir.
Conclusion d’une série de haute volée, le dernier tome de la série menée par Kieron Gillen et Jamie McKelvie of... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à The wicked & the Divine, tome 8 : Pour toujours et à jamais ! (numéros spéciaux) ou au tome précédent en fonction de la dépendance du lecteur à la série. Il s'agit du dernier tome qui apporte une fin définitive à l'histoire. Il comprend les épisodes 40 à 45, initialement parus en 2019, écrits par Kieron Gillen, dessinés et encrés par Jamie McKelvie, et mis en couleurs par Matthew Wilson.

Des enregistrements vidéo du désastre s'étant produit à l'arène couverte O2 à Londres le premier mai 2015 - Tom et Nathan enregistre une vidéo pour un média social d'hébergement de vidéo : ils procèdent à l'ouverture de l'enveloppe qui contient leurs places pour le concert à venir de Baal. Ils ont la ferme intention d'être au premier rang. Des schémas techniques expliquent comment l'arène couverte a été aménagée pour recueillir l'énergie psychique qui sera libérée par les spectateurs lors du concert. Un enregistrement de vidéo-surveillance montre la discussion entre Woden, Minerva et Baal avant le concert. Minerva évoque les risques que Baal prend à provoquer ainsi les Grandes Ténèbres. Tom se filme dans la file d'attente qui s'est formée une semaine à l'avance, et il fait remarquer Julie, son ancienne copine, qui passe à ses côtés. Dans son bureau, Baal s'adresse à un interlocuteur invisible et lui demande si lui aussi ne sacrifierait par 20.000 personnes pour sauver le reste de la population de la planète. En attendant, Tom et Nathan continuent de se filmer en papotant : leur discussion porte sur l'orientation sexuelle de Perséphone.

Valentine Campbell (Baal) discute avec sa mère, lui demandant si elle avait le pouvoir de sauver le monde, serait-elle capable de sacrifier tout ce qu'elle a de plus cher pour le faire. Elle le rassure et il lui offre une place de VIP pour venir assister à son concert à l'O2. Minerva s'adresse à une caméra indiquant que Baal est prêt à sacrifier 20.000 personnes pour pouvoir anéantir Les Ténèbres. Ça a l'air de beaucoup l'amuser et elle indique qu'elle va donner ce que les divinités attendent, qu'elle sera comme une épidémie, qu'il y aura bien une apocalypse zombie. le jour du concert est arrivé : la foule est prête à rentrer en extase dès le début de la prestation de Baal. Tom retrouve Julie dans la foule. Baal monte sur scène.

Inutile de dire que le lecteur qui a suivi la série depuis ses débuts éprouve de attentes très élevées vis-à-vis de la fin. Il peut faire confiance à Kieron Gillen pour lui donner ce qu'il attend et en même temps tout autre chose. Oui, la grande bataille contre Ananke a bien lieu, et non ce n'est pas la fin. le lecteur retrouve la fibre jeune de la série : le scénariste intègre des comportements emblématiques de la jeunesse contemporaine du récit, à commencer par cette propension à se filmer à tout bout de champ. Il continue d'insérer des références très discrètes à la musique pop, un clin d'oeil éclair à une chanson de David Bowie, un autre bizarre à Flower Kings (avec le titre de chanson The Truth will set you free). La thématique principale continue de constituer le fil rouge : les jeunes adultes possèdent des dons extraordinaires alliés à une fougue entraînante, et les pouvoirs de ces divinités en constituent une métaphore. le premier épisode se focalise sur l'attente et le comportement de 2 jeunes se rendant au concert événement de Baal. Il s'agit d'un point majeur de l'intrigue : une divinité met en oeuvre une action déterminante pour neutraliser et peut-être éliminer le mystérieux adversaire que sont Les Ténèbres. Dans un premier temps, le lecteur est un décontenancé par les choix narratifs des auteurs. La première moitié de l'épisode est racontée sur la base de plan fixe avec des personnages en gros en train de parler, reproduisant l'effet d'être filmé par un smartphone ou une caméra de surveillance, y compris quand Tom et Nathan font la queue pendant une semaine. Cela constitue une narration visuelle assez plate, toujours avec des dessins soignés et peaufinés, des visages expressifs et une surprise avec la page constituée de schémas de d'architecture du stade O2. La suite est tout aussi réaliste avec la cohue propre au concert rassemblant plusieurs milliers de personnes, sans mouvement de foule spectaculaire, sans crise démonstrative de fan en transe. C'est avec cette approche que les auteurs réussissent à montrer la forme de communion si particulière qui se produit pendant les concerts pop ou rock, où l'identité est à la fois sacrifiée pour adorer l'artiste, à la fois renforcée dans la mesure où elle est révélée par la communion avec les autres. Gillen & McKelvie montrent l'essence divine des stars et le rituel d'adoration qui les consacre.

Le lecteur attend une fin d'histoire à la hauteur de ses espoirs, une narration propre sur elle avec des moments spectaculaires, et une forme de révélation qui vient justifier le suspense mis en place et le temps passé à lire, tirant ainsi un trait sur le voyage accompli pendant les tomes précédents et surinvestissant son attente dans la destination. Kieron Gillen sait lui donner ce qu'il attend en termes de densité de l'intrigue tout en lui proposant de l'inattendu. le lecteur qui était resté sur sa faim quant à la discussion entre Ananke et sa soeur en guise d'explication des récurrences a le plaisir de voir que cette dimension de l'histoire est étoffée. Il sourit en voyant que le scénariste a donné une dimension de métacommentaire à ce passage, Ananke ayant besoin d'une tierce personne pour raconter son passé, c'est-à-dire que l'auteur met en scène une personne dont la fonction est de raconter l'histoire de quelqu'un d'autre, tout comme sa propre fonction en fait. Les auteurs font en sorte également que la plupart des divinités aient droit à leur moment privilégié dans ce dernier tome, cela sa faisant de manière très organique, à l'opposé d'un passage en revue sous forme de défilé artificiel. En outre, il intègre un événement survenu dans un des numéros spéciaux du tome précédent, rappelant qu'ils sont partie intégrante de l'histoire et pas un prétexte pour pouvoir mettre en avant d'autres artistes avec qui il avait envie de travailler.

Le lecteur attend également de retrouver des moments qui en mettent plein la vue comme il a eu le droit dans les tomes précédents. Il est comblé : l'énergie que Baal dégage sur scène, la communion des spectateurs en transe, la réapparition des nornes, le démembrement des valkyries, Lara en géante (irrésistible moment pop), le passage de Laura & Luci aux enfers, la cérémonie mortuaire finale. À nouveau, artiste et metteur en couleurs se complètent tout naturellement pour une narration visuelle facile à lire, à la fois dense et à la compréhension immédiate. En reparcourant ces épisodes après coup, le lecteur mesure mieux l'habileté avec laquelle ils parviennent à rendre chaque situation évidente quelle qu'en soit la nature : excitation à ouvrir une enveloppe (celle contenant les places de concert), têtes coupées en train de parler (vraiment coupées, détachées de leur corps), affrontement physique pyrotechnique, acceptation de la mort d'un défunt… À la lecture, toutes ces composantes hétérogènes forment une histoire cohérente et homogène, comme si c'était une évidence. Là aussi, comme pour la référence à 1831, le lecteur sourit en voyant réapparaître momentanément un dispositif narratif graphique qui l'avait marqué dans un épisode précédent : l'alternance de cases avec des personnages et de cases noires.

Dans la mesure où Kieron Gillen emmène son histoire vers une résolution bien différente du simple combat final contre le grand méchant, le lecteur est déstabilisé et se demande si quand même cette destination est à la hauteur des différentes étapes du voyage. L'une des divinités se sacrifie, éliminant ainsi un ennemi de manière définitive, et bien pratique au regard du scénario. La fin donne une sensation d'être plus anti-climatique que ne le devrait être un épilogue dans la tonalité du reste du récit. le lecteur peut en ressentir une forme d'incrédulité où accepter de se poser la question de ce que l'auteur a voulu comme fin de son récit. La réponse est assez difficile à accepter car en sens inverse de la dynamique du récit. Mais s'il fait l'effort de revenir à la métaphore de ces divinités, filée depuis le début du récit, la résolution prend un sens décoiffant. C'est à la fois une évidence inéluctable, mais aussi un jugement de valeur très inattendu sur la carrière de rockstar, encore plus à contrecourant de ce à quoi pouvait s'attendre le lecteur.

Ce tome vient conclure une série extraordinaire, à la longueur parfaitement adaptée à la nature du récit. Kieron Gillen a créé un point de départ au potentiel extraordinaire, enflammant l'imagination dès son énoncé : 12 divinités revenant sur Terre tous les 90 ans, très intriguant. Jamie McKelvie & Matthew Wilson ont donné à voir ces divinités et le monde dans lequel elles évoluent : à la fois proche de la réalité, à la fois facilement accessible, et à la fois très pop et merveilleux, sans niaiserie. Dès le départ, la métaphore de la prise d'autonomie des jeunes adultes a été présente, évidente et naturelle. Par la suite, elle a été filée dans des directions inattendues, les pouvoirs des divinités donnant plus de force et de conséquences aux capacités et à la force de la jeunesse, toujours avec des dessins embrassant cette dimension plus grande que nature. Kieron Gillen n'a pas triché, explorant et explicitant le comment de ces récurrences, assisté par un artiste acceptant d'investir le temps nécessaire pour donner à voir un aperçu de ces 71 récurrences. Au final, le récit complet reste accessible, tout en assumant son ambition et sa volonté de divertir. Une réussite totale.
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Ce tome fait suite à The Wicked + The Divine Volume 8: Old is the New New (numéros spéciaux) ou au tome précédent en fonction de la dépendance du lecteur à la série. Il s'agit du dernier tome qui apporte une fin définitive à l'histoire. Il comprend les épisodes 40 à 45, initialement parus en 2019, écrits par Kieron Gillen, dessinés et encrés par Jamie McKelvie, et mis en couleurs par Matthew Wilson.

Des enregistrements vidéo du désastre s'étant produit à l'arène couverte O2 à Londres le premier mai 2015 - Tom et Nathan enregistre une vidéo pour un média social d'hébergement de vidéo : ils procèdent à l'ouverture de l'enveloppe qui contient leurs places pour le concert à venir de Baal. Ils ont la ferme intention d'être au premier rang. Des schémas techniques expliquent comment l'arène couverte a été aménagée pour recueillir l'énergie psychique qui sera libérée par les spectateurs lors du concert. Un enregistrement de vidéo-surveillance montre la discussion entre Woden, Minerva et Baal avant le concert. Minerva évoque les risques que Baal prend à provoquer ainsi les Grandes Ténèbres. Tom se filme dans la file d'attente qui s'est formée une semaine à l'avance, et il fait remarquer Julie, son ancienne copine, qui passe à ses côtés. Dans son bureau, Baal s'adresse à un interlocuteur invisible et lui demande si lui aussi ne sacrifierait par 20.000 personnes pour sauver le reste de la population de la planète. En attendant, Tom et Nathan continuent de se filmer en papotant : leur discussion porte sur l'orientation sexuelle de Perséphone.

Valentine Campbell (Baal) discute avec sa mère, lui demandant si elle avait le pouvoir de sauver le monde, serait-elle capable de sacrifier tout ce qu'elle a de plus cher pour le faire. Elle le rassure et il lui offre une place de VIP pour venir assister à son concert à l'O2. Minerva s'adresse à une caméra indiquant que Baal est prêt à sacrifier 20.000 personnes pour pouvoir anéantir Les Ténèbres. Ça a l'air de beaucoup l'amuser et elle indique qu'elle va donner ce que les divinités attendent, qu'elle sera comme une épidémie, qu'il y aura bien une apocalypse zombie. le jour du concert est arrivé : la foule est prête à rentrer en extase dès le début de la prestation de Baal. Tom retrouve Julie dans la foule. Baal monte sur scène.

Inutile de dire que le lecteur qui a suivi la série depuis ses débuts éprouve de attentes très élevées vis-à-vis de la fin. Il peut faire confiance à Kieron Gillen pour lui donner ce qu'il attend et en même temps tout autre chose. Oui, la grande bataille contre Ananke a bien lieu, et non ce n'est pas la fin. le lecteur retrouve la fibre jeune de la série : le scénariste intègre des comportements emblématiques de la jeunesse contemporaine du récit, à commencer par cette propension à se filmer à tout bout de champ. Il continue d'insérer des références très discrètes à la musique pop, un clin d'oeil éclair à une chanson de David Bowie, un autre bizarre à Flower Kings (avec le titre de chanson The Truth will set you free). La thématique principale continue de constituer le fil rouge : les jeunes adultes possèdent des dons extraordinaires alliés à une fougue entraînante, et les pouvoirs de ces divinités en constituent une métaphore. le premier épisode se focalise sur l'attente et le comportement de 2 jeunes se rendant au concert événement de Baal. Il s'agit d'un point majeur de l'intrigue : une divinité met en oeuvre une action déterminante pour neutraliser et peut-être éliminer le mystérieux adversaire que sont Les Ténèbres. Dans un premier temps, le lecteur est un décontenancé par les choix narratifs des auteurs. La première moitié de l'épisode est racontée sur la base de plan fixe avec des personnages en gros en train de parler, reproduisant l'effet d'être filmé par un smartphone ou une caméra de surveillance, y compris quand Tom et Nathan font la queue pendant une semaine. Cela constitue une narration visuelle assez plate, toujours avec des dessins soignés et peaufinés, des visages expressifs et une surprise avec la page constituée de schémas de d'architecture du stade O2. La suite est tout aussi réaliste avec la cohue propre au concert rassemblant plusieurs milliers de personnes, sans mouvement de foule spectaculaire, sans crise démonstrative de fan en transe. C'est avec cette approche que les auteurs réussissent à montrer la forme de communion si particulière qui se produit pendant les concerts pop ou rock, où l'identité est à la fois sacrifiée pour adorer l'artiste, à la fois renforcée dans la mesure où elle est révélée par la communion avec les autres. Gillen & McKelvie montrent l'essence divine des stars et le rituel d'adoration qui les consacre.

Le lecteur attend une fin d'histoire à la hauteur de ses espoirs, une narration propre sur elle avec des moments spectaculaires, et une forme de révélation qui vient justifier le suspense mis en place et le temps passé à lire, tirant ainsi un trait sur le voyage accompli pendant les tomes précédents et surinvestissant son attente dans la destination. Kieron Gillen sait lui donner ce qu'il attend en termes de densité de l'intrigue tout en lui proposant de l'inattendu. le lecteur qui était resté sur sa faim quant à la discussion entre Ananke et sa soeur en guise d'explication des récurrences a le plaisir de voir que cette dimension de l'histoire est étoffée. Il sourit en voyant que le scénariste a donné une dimension de métacommentaire à ce passage, Ananke ayant besoin d'une tierce personne pour raconter son passé, c'est-à-dire que l'auteur met en scène une personne dont la fonction est de raconter l'histoire de quelqu'un d'autre, tout comme sa propre fonction en fait. Les auteurs font en sorte également que la plupart des divinités aient droit à leur moment privilégié dans ce dernier tome, cela sa faisant de manière très organique, à l'opposé d'un passage en revue sous forme de défilé artificiel. En outre, il intègre un événement survenu dans un des numéros spéciaux du tome précédent, rappelant qu'ils sont partie intégrante de l'histoire et pas un prétexte pour pouvoir mettre en avant d'autres artistes avec qui il avait envie de travailler.

Le lecteur attend également de retrouver des moments qui en mettent plein la vue comme il a eu le droit dans les tomes précédents. Il est comblé : l'énergie que Baal dégage sur scène, la communion des spectateurs en transe, la réapparition des nornes, le démembrement des valkyries, Lara en géante (irrésistible moment pop), le passage de Laura & Luci aux enfers, la cérémonie mortuaire finale. À nouveau, artiste et metteur en couleurs se complètent tout naturellement pour une narration visuelle facile à lire, à la fois dense et à la compréhension immédiate. En reparcourant ces épisodes après coup, le lecteur mesure mieux l'habileté avec laquelle ils parviennent à rendre chaque situation évidente quelle qu'en soit la nature : excitation à ouvrir une enveloppe (celle contenant les places de concert), têtes coupées en train de parler (vraiment coupées, détachées de leur corps), affrontement physique pyrotechnique, acceptation de la mort d'un défunt… À la lecture, toutes ces composantes hétérogènes forment une histoire cohérente et homogène, comme si c'était une évidence. Là aussi, comme pour la référence à 1831, le lecteur sourit en voyant réapparaître momentanément un dispositif narratif graphique qui l'avait marqué dans un épisode précédent : l'alternance de cases avec des personnages et de cases noires.

Dans la mesure où Kieron Gillen emmène son histoire vers une résolution bien différente du simple combat final contre le grand méchant, le lecteur est déstabilisé et se demande si quand même cette destination est à la hauteur des différentes étapes du voyage. L'une des divinités se sacrifie, éliminant ainsi un ennemi de manière définitive, et bien pratique au regard du scénario. La fin donne une sensation d'être plus anti-climatique que ne le devrait être un épilogue dans la tonalité du reste du récit. le lecteur peut en ressentir une forme d'incrédulité où accepter de se poser la question de ce que l'auteur a voulu comme fin de son récit. La réponse est assez difficile à accepter car en sens inverse de la dynamique du récit. Mais s'il fait l'effort de revenir à la métaphore de ces divinités, filée depuis le début du récit, la résolution prend un sens décoiffant. C'est à la fois une évidence inéluctable, mais aussi un jugement de valeur très inattendu sur la carrière de rockstar, encore plus à contrecourant de ce à quoi pouvait s'attendre le lecteur.

Ce tome vient conclure une série extraordinaire, à la longueur parfaitement adaptée à la nature du récit. Kieron Gillen a créé un point de départ au potentiel extraordinaire, enflammant l'imagination dès son énoncé : 12 divinités revenant sur Terre tous les 90 ans, très intriguant. Jamie McKelvie & Matthew Wilson ont donné à voir ces divinités et le monde dans lequel elles évoluent : à la fois proche de la réalité, à la fois facilement accessible, et à la fois très pop et merveilleux, sans niaiserie. Dès le départ, la métaphore de la prise d'autonomie des jeunes adultes a été présente, évidente et naturelle. Par la suite, elle a été filée dans des directions inattendues, les pouvoirs des divinités donnant plus de force et de conséquences aux capacités et à la force de la jeunesse, toujours avec des dessins embrassant cette dimension plus grande que nature. Kieron Gillen n'a pas triché, explorant et explicitant le comment de ces récurrences, assisté par un artiste acceptant d'investir le temps nécessaire pour donner à voir un aperçu de ces 71 récurrences. Au final, le récit complet reste accessible, tout en assumant son ambition et sa volonté de divertir. Une réussite totale.
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