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EAN : 9783836547963
320 pages
Taschen (12/06/2014)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
World War II Laid BarePendant la Seconde Guerre mondiale, chaque jour pouvait être le dernier. Pour aider leurs troupes à surmonter les horreurs du combat, les commandants encourageaient leurs soldats à entretenir des relations étroites pour s'assurer un soutien émotionnel. Beaucoup de compagnons de combat, partageant chaque instant, mettant leur vie entre les mains de leurs camarades, ont ainsi noué de profondes amitiés. Quand ils ne combattaient pas côte à côte, i... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
En gros ça parle de :

Pendant la seconde guerre mondiale, les armées encourageaient le rapprochement des soldats deux par deux, créant les "buddy", le copain à la vie à la mort. L'idée est simple: à un moment se jeter sous les flammes pour sauver le monde libre ça va bien alors les jeunes allaient se jeter pour sauver leur buddy. Aussi simple que ça. Création donc d'une amitié particulière donc, dont les photos refont surface aujourd'hui après la mort de leurs protagonistes et patiemment collectées par l'auteur.

Mon avis à moi que j'ai :

C'est une loi de la nature à peu prés aussi stable que la gravité : tu donnes un appareil photo à un mec et passé deux jours tu auras une photo de sa bite ou celles de ses copains. C'est tellement imparable que des site internet entiers marchent là dessus. A croire même que l'expression "coucou le petit oiseau va sortir" a été inventée pour eux... Autre règle intangible, passé 48 heures en isolement (camping, randonnée, isolement psychiatrique, festival des vieilles charrues) ou même moins (quelques minutes à peine pour les vestiaires) avec un ou des mecs et paf ! on va te montrer sa bite. Là aussi c'est imparable. Même quand ils peuvent l'éviter facilement, ils ne l'évitent pas, à croire donc qu'ils le font exprès. Mais tout ceci s'accompagne evidemment d'une diatribe "Hétéro Power" donc l'honneur est sauf : je te montre ma bite parce que je ne suis pas un pédé; je ne suis pas un pédé parce que je te montre ma bite. Voilà, voilà...

Si vous avez un peu suivi mon actualité littéraire (ce qui en soi n'est pas dur vous remarquerez...) vous savez que ces "trous" dans la masculinité triomphante m'ont toujours amusé, perturbé, questionné; par ce qu'il disent et par ce qu'ils cachent, ce qu'ils sous entendent. Ce qu'ils démentent aussi de l'intangibilité triomphante du genre. Et puis aussi disons-le parce qu'en tant que gay qui côtoie presque exclusivement des hétéros je m'en suis pris plein la gueule symboliquement ou directement sur ce sujet, la "tolérance " pour les gays , même avec des amis très proches , montre des limites très nettes et bien claires qui ne s'encombrent pas de formes parfois. Je ne suis pas un homme comme eux, je suis un gay avant tout et quoi qu'il arrive; on peut hurler, leur taper sur la gueule, ou se moquer de leur bêtise ahurissante, moi j'ai choisi mon camp.

Tout ceci explique donc que j'attendais ce livre entier sur ce sujet, une occasion de plus de rire et d'explorer les limites de ce fait qui m'amuse: déjà en 40 les mecs avec un appareil photo gardaient des image de la bite de leurs potes, ah, ah !

Le problème inattendu c'est que ces photos dont strictement sans ambiguïté et me voilà fort marri. A part quelques rares rares exceptions (3 photos en tout dans le livre? Toutes les photos de Proust habillé jusqu'au col sont infiniment plus troubles) ce sont clairement des photos des jeunes gens, prises dans leurs moments de repos, point barre. Ce qui est pourtant assez logique au fond puisque si l'intention n'était pas aussi claire personne n'aurait osé prendre ces photos... CQFD. Alors au final pour tout dire, ces photos mettent mal à l'aise : ce sont des photos tout à fait privées, de moments qui n'appartenaient qu'à eux et qui n'auraient jamais du être publiées. Leur destin étaient d'être oubliées au fond d'un placard et de bruler avec leurs propriétaire... Et le discours collé dessus, a force de citation de Gore Vidal, met encore plus mal à l'aise, on ne peut pas tordre indéfiniment le signifiant : ces photos n'ont rien à dire.

Enfin si, une seule chose, elles montrent à quel point les combattants étaient jeunes avec des corps et des attitudes de grands enfants, ce qui paradoxalement augmente encore le respect qu'on leur doit.
Lien : http://yannfrat.com/blog/?p=..
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