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4,16

sur 422 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Désert solitaire, une oeuvre mythique, dans laquelle il est bon de ne pas se précipiter, mais plutôt de l'attendre car elle recèle tellement de merveilles naturelles et littéraires qu'il m'a plu de savourer presque avant de les lire et de pénétrer derrière Edward Abbey au pays des Arches, dans l'Utah.

Son récit est avant tout un magnifique témoignage sur la nature sauvage du désert, inviolée en bien des endroits à l'époque où il l'a fréquentée, particulièrement durant ces trois saisons où il a été ranger au sein du Parc national des Arches.

Ainsi, l'abondance de descriptions et de connaissances de la faune et de la flore du désert qu'il propose à ses lecteurs font bien d'Abbey un chantre exceptionnel des milieux naturels.

D'abord, le désert : accompagner Abbey dans ses escapades au coeur des canyons, découvrir sous sa plume les couleurs changeantes du sable, de la pierre, glisser avec émotion sous les Arches, admirer tous les monolithes de grès, ces sentinelles impuissantes d'une ambiance exceptionnelle est un vibrant plaisir.

Ensuite, la richesse de la flore et de la faune livrent des découvertes sur les comportements des animaux et des plantes pour vivre et survivre dans un monde à première vue hostile. Abbey sanctifie quelques plantes comme le yucca ou le genévrier -- on respire avec lui le parfum magique de sa combustion -- les fleurs étonnantes qui embellissent ce "wild" saisissant.

Et puis, l'eau tient également une place de choix dans l'univers du ranger Abbey, qu'il s'agisse de celle venue du ciel, avec de splendides descriptions des orages, du ruissellement, ou bien de celle des rares cours d'eau, des cascades perdues au fond des canyons, ou du fleuve majestueux Colorado.

Et enfin, la montagne, soit observée de loin, soit parcourue dans l'ascension du Tukuhnikivats, avec une nouvelle fois un ressenti pénétrant témoigné par Abbey à propos des arbres, des fleurs, des pierres, du sommet enfin, et de la nécessité de redescendre.

Malheureusement, l'émerveillement de cette lecture m'a paru trop lourdement entaché par les réflexions cyniques de l'auteur sur l'humanité, son humour premier degré sur ses semblables, son irrespect envers un pauvre photographe qui n'a pu survivre à une brève expédition dans les canyons -- Abbey ne dit pas s'il l'aurait conseillé ou aidé dans son travail -- , diffusant ainsi des perceptions qui, pour ma part, ne peuvent être positives.

Alors, il faut rester sur le titre et plonger dans cette solitude du désert, jouir des instants féeriques que fait partager Abbey et glisser sur ses digressions hasardeuses, pour conserver le souvenir ému de pages splendides jusqu'à cette dernière phrase interrogative et conditionnelle sur le caractère identique du désert et de lui-même lors d'un hypothétique retour.

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Voilà un livre dans lequel je me suis jeté avec passion! Désert solitaire est le livre culte d'Edward Abbey, cet écrivain militant écologiste et également auteur du célèbre gang de la clé à Molette.

C'est ici un essai qui nous est proposé, on est ainsi loin du rythme effréné et endiablé mené par la bande de joyeux fous du gang de la clé à molette.

Une très grande force se dégage de ce récit ainsi qu'une toute aussi grande poésie... c'est beau... c'est très beau... C'est une ode absolue à la nature (la nature sauvage comme aime à le dire Abbey). On parle aussi un petit peu de politique avec des propositions concrètes faites par Abbey afin de contrer ce qu'il a déjà vu venir alors que l'on est qu'en 1968 : la destruction inévitable de notre planète par le capitalisme.

C'est incroyable pour moi que cet écrivain ne soit pas plus connu en France. J'imagine que ses idées anti-capitalistes ont été un réel frein à la diffusion de son oeuvre...

La traduction par Jacques Mailhos est remarquable.
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Récit d'une fascination du désert, de cette étendue sauvage désormais entachée par la main de l'homme.
Derrière le hululement d'un grand duc, Edouard Abbey nous a livré son cri de colère dérisoire contre le tourisme industriel, contre l'économie de profits qui a englouti toute cette beauté sauvage, tous ces lieux grandioses condamnés, noyés, dénaturés par le modernisme humain.
Destruction partielle de cette nature pour donner figure humaine aux espaces désertiques et pouvoir y accéder sans peine.

Avant, c'était d'une petite caravane, où les souris se délectaient de ses miettes, qu'il a pu profiter des derniers instants de majesté totale de ce parc national des Arches, pays de canyons où l'étrangeté des multiples arches témoigne d'un travail géologique impressionnant. Le petit matin, tasse de café en main, Edward contemplait pleinement ce sanctuaire naturel où toutes les espèces, même les moins désirables comme les serpents, ont le droit légitime de vie. Avec une connaissance pointue, il fait l'apologie de cette symbiose, cette belle régulation naturelle.
Le vent soufflant le sable et amenant l'odeur des roses des falaises, l'auteur décrit à merveille la maigre végétation et son aptitude à s'épanouir dans ce sol sableux, côtoyant le gré nu.
Il dérive parfois, porté par son exaltation, et fougueusement dénonce le tourisme tout en proposant d'autres modèles possibles aux visites de ces sites. Pour lui, malheureusement, c'est la fin du touriste recherchant un moment de vie primitive, en accord avec le désert.

Sur les traces d'Indiens qui ont déserté les lieux depuis des siècles, à cheval pour la transhumance du bétail, le long du fleuve Colorado, Edward Abbey nous promène au coeur de ce désert tant aimé en nous conviant à un spectacle grandiose décrit avec éloquence et érudition. Il magnifie une terre où un voile de chaleur s'étend sur sa surface au plus chaud des journées d'été et où la soif intense ne doit pas être oubliée.
Sous la maigre ombre d'un genévrier ou devant un petit feu de ses brindilles, l'auteur dénonce, pense sur le devenir du monde, se souvient des moments sauvages.

Partageons et adoptons une de ses paroles sage « Mieux vaut flâner deux semaines dans un parc qu'essayer d'en voir douze à toute vitesse pendant le même laps de temps. »
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Bon ce ne sera pas le coup de coeur attendu mais j'ai vraiment beaucoup aimé ce récit de l'expérience de l'auteur en temps que saisonnier dans le parc des arches de l'Utah. Un ton vif, tranchant ,contre le tourisme de masse et les aménagements de l'Etat, une ode à la nature sauvage et à la solitude . Pour autant ça ne pas plus donné envie d'aller visiter le coin, je suis plutôt montagne que désert et froid que chaleur. Mais j'ai trouvé son expérience fascinante et son humour mordant . de quoi me donner envie surtout de connaitre l'auteur et de lire d'autres romans de lui ! le seul petit reproche que je peux faire c'est les trop longues descriptions même si on pourrait s'y croire, dans le désert de l'Utah.
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Je reste assez partagé après la lecture de ce livre, un des premiers, aux USA, à dénoncer les dérives humaines face à la nature. Edward Abbey nous parle de son expérience comme ranger dans un parc national dans le désert dans l'Utah dans l'ouest américain. En nous présentant ce travail comme un ressourcement, loin de l'agitation superficielle des villes. C'est dans ce parc national des Arches qu'il va redécouvrir ce qui unit l'homme à la nature. A travers cette expérience, il nous fait part de quelques unes de ses actions, surtout dans son contact avec les touristes ou les quelques égarés qu'il a pu croiser, ou encore en allant simplement à la rencontre de la faune et de la flore. Il n'a pas de mots assez durs envers les citadins qui se contentent d'une vie superficielle, artificielle, déshumanisante, basée sur la technologie et le consumérisme, par opposition à ceux qui vivent au contact permanent de la nature. Parfois ses propos sont très crus, brutaux, ironiques, cyniques. Je le rejoins complètement dans cette idéologie. On ne peut contester que l'Homme s'est complètement fourvoyé en s'éloignant de son milieu naturel. Certains passages, lorsqu'il explique son travail aux touristes de passages sont désopilants. Il parvient à nous faire aimer ce désert où la vie se fait âpre, où l'homme doit apprendre à survivre avec le minimum nécessaire. La poésie de certains passages est magnifique et le rapport à la nature est souvent enveloppé d'une aura quasi mystique, englobante, chamaniste. On retrouve là une vision panthéiste, le désert pouvant être assimilé au Divin, l'Homme faisant partie intégrante du grand Tout de l'Univers.
Pour autant, est-ce parce que ce discours nous est, à notre époque, devenu habituel ou tout simplement parce que ce qu'il décrit est très éloigné de notre quotidien, mais j'ai souvent dû lutter pour poursuivre ma lecture, souvent en diagonale. Il y a énormément de redondances aussi bien dans l'idéologie que dans la description. Je pense que dans les années 60, ce livre a constitué une sorte de Bible pour le retour à la nature, dans le sillage de Thoreau. Et puis, c'est aussi terriblement américain. le discours est bien sûr universel mais le point de vue vient d'un pays immense où le rapport à la nature est tout de même assez différent à celui que l'on en a en Europe. Les "grands espaces" nous sont très éloignés et j'ai souvent eu du mal à m'identifier, même en partageant des valeurs semblables. Mon rapport à la nature n'est pas celui de Edward Abbey. je reconnais pourtant la valeur de ce livre et le fait qu'il ait pu exercé une grande influence sur la vision du monde aux USA. Un auteur à découvrir.
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Comme le disait si bien Monsieur Preskovik : "Ça est caustique".

Si vous êtes un adepte de la voiture pour aller chercher votre pain à 200 mètres, ce livre risque de vous faire mal aux jambes car notre homme préconise le retour à la bipédie, autrement dit "lève-toi et marche" comme disait si bien une autre personne.

Ce qui lui donnait des aigreurs d'estomac, à notre Edward Abbey, c'est que l'on construise des routes dans les parcs nationaux afin que les gens puissent arriver jusqu'aux sites principaux en bagnoles.

Pourquoi ? Afin de gagner plus d'argent puisque ces « fainéants » viendraient visiter le parc, tandis qu'avec des chemins de terre fréquentables uniquement à pied ou à cheval, et bien on vise un moins large public.

La plume est acide, caustique, virulente envers cette Amérique qui ne se déplace qu'avec un engin motorisée, qui veut voir des lieux naturels, mais en accédant bien calé dans leur siège de voiture, la clim' à fond.

N'ouvrez pas ce roman dans le but d'y lire une histoire rythmée par autres choses que les saisons et le temps qui passe, car ici, hormis les quelques aventures d'explorateurs racontées par Abbey, il ne se passe pas grand-chose d'exceptionnel.

Enfin, rien d'exceptionnel, c'est exagéré car on a entre les mains un véritable roman de nature writing, une ode aux déserts, à la nature brute, le tout dans des décors magnifiques que la main de l'Homme va, une fois de plus, bouleverser avec son "bétonnez-moi tout ça".

La vallée est belle… et pourtant, on va submerger tout ça avec un lac artificiel, à un autre endroit, on va faire des routes pour que les gros 4×4 des familles en visite puissent passer et aller partout, afin que ces gens puissent visiter la Nature sans descendre de leurs fauteuils confortables.

Abbey sait de quoi il parle et dans son roman, il nous raconte tout simplement son quotidien au sein de l'Arch National Monument, lui qui y fut ranger durant six mois, dans les années 50. Un boulot solitaire, mais pas toujours, car il faut se méfier des prédateurs dangereux que sont l'Homo Erectus !

Mélangeant le nature writing à la philosophie de vie, de pensées, ajoutant une critique amère des religions, ou plutôt de la manière dont les gens la vivent, critique caustique, amère et cynique de la société américaine, ce roman nous transporte dans un autre lieu, un autre monde, un monde que l'on aimerait visiter autrement qu'assis dans son divan… À pieds, par exemple, comme les vrais.

Ce roman, c'est plus qu'une ode à la Nature sauvage, c'est aussi un plaidoyer pour elle, un cri de colère contre l'Homme qui détruit tout, qui ne respecte rien, c'est une déclaration d'amour à la solitude, c'est des escapades dans des lieux magiques où l'Homme n'est pas passé souvent et ne l'a donc pas détruit ou altéré.

Un récit qui se déroule tout en langueur, un récit que l'on lit dans le calme, la sérénité, avant d'avoir envie d'exploser devant la connerie humaine et sa propension au bétonnage et aux ordures laissées derrière lui.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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D'Edward Abbey, j'avais lu, il y a quelques années déjà, « le gang de la clef à molette » ainsi que sa suite, « le retour du gang de la clef à molette », véritables brûlots pro-écologie. J'avais également noté sur mes listes « Désert solitaire », et le fait qu'il ait été retenu comme lecture commune de Septembre du Picabo River Book Club m'a décidé à le lire enfin.

Premier point, la nouvelle couverture de « Désert solitaire » est à saluer : elle est absolument magnifique ! Le roman a été publié il y a pile cinquante années, et demeure un véritable manifeste en faveur de la protection de l'environnement, un plaidoyer pour la nature sauvage. Il relate l'expérience de l'auteur en tant que ranger dans le parc national des Arches, au milieu du désert de l'Utah. Le récit pose avec force la question du progrès et de ses effets néfastes sur la nature, vaste débat loin d'être clos et qui demeure tellement d'actualité. Il évoque avec un mélange de pessimisme et de fatalité le développement de ce que l'auteur appelle lui-même le tourisme industriel (et il n'avait pas probablement pas imaginé l'essor du tourisme mondial tel que nous le connaissons aujourd'hui !). L'écriture est riche, imagée, poétique, mais aussi exigeante. Elle témoigne d'un respect et d'un émerveillement vis-à-vis de la nature, si minutieusement décrite (oiseaux, fleurs, serpents,…).

Toutefois, et j'ai l'impression de commettre une sorte crime de lèse-majesté en l'écrivant, quelques aspects m'ont un peu moins emballé dans cet ouvrage. De rares parties m'ont ainsi semblé, tel le désert, un peu arides, parties dans lesquelles je me suis un peu perdu. J'ai aussi décelé à certains moments une forme d'amertume et de cynisme dans les propos, qui m'a un peu fait tiquer. Comme si Abbey faisait preuve d'une sorte d'égoïsme, souhaitant réserver à son seul plaisir ou à celui de personnes choisies par lui-même, la jouissance des beautés de la nature. Cette dernière ne constitue-t-elle toutefois pas un bien commun ?

Ces quelques réserves ne m'empêche néanmoins pas de considérer ce roman comme indispensable, et je vous en conseille vivement la lecture.

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Je suis ranger dans le parc naturel des Arches, Utah, j'aime le désert et la solitude, j'aime pas le tourisme de masse : je suis Edward Abbey.
Sous sa plume inspirée, le désert devient un théâtre dont les acteurs sont le genévrier, le serpent à sonnette et le vent. Il connait à merveille la botanique et la géologie du lieu. Il ne se lasse pas des aubes magiques ni des couchers de soleil glorieux (et nous non plus, à ses côtés devant la petite caravane, à partager une bière fraîche en fin de journée.)
Sa familiarité avec la Nature sauvage s'accompagne de certaines prises de risques : Abbey aime à nous rappeler, par quelques épisodes tragiques, que désert égale danger, aussi.
Par contre, le désert est lui-même menacé par le tourisme de masse, par les routes qui doivent amener leur lot de vacanciers au plus près des merveilles naturelles, par le capitalisme qui cherche à tirer profit de tout.
Et là-dessus, Abbey n'est pas tendre, il aurait même un côté "donneur de leçon" qui gâche un peu le tableau.
Mais c'est tout de même un très grand plaisir de lecture - même si on souffre avec lui de voir le désert dénaturé (et même si pour mon goût ça manque de pluie, dans l'Utah)...
Traduction fluide de Jacques Mailhos.
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Extrêmement descriptif, dans la lignée des Thoreau, des grands seuls, qui ont écrit leur expérience. Ecologiste d'avant-garde - ce livre est écrit en 1968 - Abbey balance des idées qui se révèlent si justes actuellement ,qui font peur ou qui énervent, car on y a été sourd.
Il y a même beaucoup d'humour et une critique saine de la culture (vs civilisation), des Etats-Unis...
Chaque lecteur pourra y trouver son content.
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@Edward Abbey décrit avec beaucoup de poésie la nature sauvage dans le désert qui l'entoure, il s'attache aux moindres détails, observant parfois à plat ventre le minuscule insecte ou la plus petite fleur qui s'ouvre à la vie. Sans doute que ces passages m'auraient paru bien longs si @Désert Solitaire avait été un simple récit de voyage écrit par un personnage lambda mais bien heureusement nous avons affaire ici à un écrivain, un vrai avec une plume magnifique et un sens de la narration parfaitement maîtrisé.

Le récit se transforme parfois en brûlot politique, une attaque en règle contre le développement touristique de masse pour donner accès au plus grand nombre à ces merveilles de la nature. Il ne se contente pas de critiquer mais apporte souvent des solutions simples à mettre en place pour allier intérêts économiques et écologiques.
Il encourage également les touristes à voyager autrement en privilégiant la marche plutôt que la voiture pour visiter les parcs nationaux et je partage son avis à ce sujet. J'ai vu des hordes de touristes qui après qu'ils eurent débarqués des cars aux chutes d'Iguaçu, se précipitaient devant une cataracte somptueuse pour prendre quelques photos à la vitesse grand V avant de passer à la suivante. Mon amie et moi en avions été quelque peu choqués et beaucoup amusés mais nous avions la chance, comme @Edward Abbey, d'avoir le temps, de ne pas avoir de contraintes familiales, financières ou temporelles puisque nous faisions un périple de plusieurs mois en sac à dos.
Je vous raconte cette histoire car @Edward Abbey en raconte de similaires dans son livre et je trouve que le ton employé est souvent cynique, extrémiste. Il se moque même du malheureux photographe qui n'a pu survivre à une courte expédition dans les canyons après s'être perdu.
Cette condescendance exprimée, tout le long du livre, vis-à-vis des aventuriers moins aguerris que lui a beaucoup terni l'image que j'avais d' @Edward Abbey et a fortement imputé la note attribuée à @Désert solitaire.

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