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3,95

sur 914 notes
C'est en 2012 que j'ai découvert Edward Abbey. Je ne connaissais ni le personnage ni son oeuvre .
Quel choc fut pour moi la lecture de ce petit bijou qu'est le gang de la clef à molette !
Déjà, rien que le titre, j'adore ! Et puis l'histoire, avec ses quatre personnages principaux, si hauts en couleurs, si originaux ...J'ai appris il y a peu de temps, que le personnage de Hayduke était largement inspiré d'un ami d 'Edward Abbey : Doug Peacok, rescapé de la guerre du Vietnam , qui lui aussi était un farouche défenseur de la nature.
J'ai beaucoup aimé le style d'Abbey teinté d'humour, ses descriptions qui font aimer le désert qui sous sa plume prend vie et se pare de mille couleurs.Son message de militant écologique est puissant et tellement vrai.
Lire la suite des aventures de ce gang unique au monde a été une évidence pour moi...
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"Le gang de la clef à molette" nous raconte les aventures militantes écolos d'un groupe de 4 personnages atypiques .
Bonnie Abbzug, jolie jeune femme juive en plein trip new-age, plus guider par ses émotions, par l'action et le danger que par le combat écologiste pur.
Seldom Seen Smith, guide de kayak et de montagne pour touristes, mormon polygame, a vu son canyon favori être submergé suite à la création d'un barrage. Sûr d'avoir Dieu de son côté, il lutte pour retrouver ce paradis perdu.
Le Doc, chirurgien proche de la cinquantaine, le "théoricien" du groupe, le tribun, emporté par ses convictions philosophiques, son dégoût du monde moderne mais aussi le besoin d'aventure de sa jeune compagne.
Hayduke, le rescapé du Vietnam, qui après tant de métal et de fureur, souhaitait tout simplement retrouvé les espaces naturels sauvages de son enfance pour s'y ressourcer. Trop tard, la conquête industrielle est passée par là et Hayduke n'a plus qu'une seule idée en tête: tout détruire!
Nos quatre révoltés se lancent dans une escalade d'actions de sabotage qui les amènera à vivre/survivre dans la nature et être traqués par les autorités locales.
La lecture de ces aventures s'est révélée vraiment jouissive, j'ai dévoré le bouquin qui fait quand même pas loin de 500 pages. L'écologie sans grand discours mais par l'action pure, l'immersion en pleine nature, la transgression des règles de la bonne conduite citoyenne, le brin de folie de nos 4 phénomènes, ce cocktail a éveillé chez moi un sentiment de liberté et d'insouciance infantile. Un régal!
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Aussi mal assortis qu'il est permis, quatre personnages hauts en couleurs et amoureux des grands espaces sauvages, s'unissent dans le « gang des clés à molettes », non pas tant pour honorer Mère Nature (ils balancent toutes leurs canettes de bière par la fenêtre de la voiture) que pour tirer la sonnette d'alarme face au viol de celle -ci par l'homme, et tenter d'arrêter le massacre. Incendie d'affiches publicitaires, sabotage d'engins de chantier, débrayage de train, dynamitage de ponts, tout y passe dans une joyeuseté aussi teigne qu'efficace.

Ca pourrait donner un ouvrage très sérieux qui parle de l'écologie, mais aussi de la responsabilité qui y est liée et du terrorisme. Cela parle en effet de tous ces sujets, mais sans en avoir l'air au sein d'une course-poursuite effrénée et loufoque. Les rebondissements, l'humour déjanté de 'l'auteur et les interactions ludiques entre les personnages font de ce livre une aventure pittoresque, où beaucoup de cocasserie attend le lecteur.

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Comment mieux commencer une petite pause universitaire après un concours décroché de la réalité que par la lecture des aventures rocambolesques de quatre activistes-environnementalistes radicaux dans l'Utah, le long du Colorado.

Prolongement fictif de Desert Solitaire, du même auteur, et pas si fictif semble-t-il, puisque de nombreux actes vandales (ou apparemment Abbey dirait lui-même plutôt "anti-vandales") ont été testés de première main par l'auteur lui-même. Arrachage de panneaux publicitaires dans le désert, ajout d'un peu de sucre dans les réservoirs de bulldozers et autres monstres jurassiques du développement industriel (je dis pas que j'aimerais pas tester...), relooking de Smokey the Bear sur les panneaux de parcs nationaux... il parlait déjà de faire quelque chose pour "aider" le barrage de Glen Canyon qui ne faisait qu'amasser des alluvions, remplissant plutôt rapidement Lake Powell d'eaux stagnantes et stériles, sans autre utilité que fournir de l'électricité aux villes géantes implantées dans le désert (Vegas et Phoenix entre autre).
On retrouve bien le barrage de Glen Canyon comme objectif ultime de nos bras-cassés... à travers les prières hilarantes de Seldom Seen Smith le mormon. On le retrouve en fait tout le long comme représentation de développement inutile pour la grande majorité de l'humain mais surtout pour la nature, vu l'impact de sa construction et de sa présence.
Je vais arrêter avec le râlage.

Donc Seldom Seen Smith le mormon, ayant installé ses 3 femmes à distance gérable (24h de la suivante) s'occupe de diverses randonnées, descentes en raft de ce qu'il reste du Colorado, etc. C'est par ce biais qu'il embauche un ours, George Hayduke (je vois mieux la ressemblance avec Doug Peacock comme décrit par Rick Bass dans The Lost Grizzlies! Hahaha! Beaucoup mieux!), ex-personnel médical au Vietnam qui s'exprime par grognements ou jurons, réclame des "chemicals!" au p'tit déj' et deviens la référence pour le plasticage de diverses constructions. Et en avant la descente, avec pour passagers, un médecin veuf d'origine arménienne qui part des délires contrant le développement irraisonné de l'ère actuelle de l'anthropocentrisme et en fait des grands noeuds de savoirs classiques. Et le Doc est accompagné par le petit élément féminin nécessaire et perturbateur. Bon, Bonnie Abbzug n'est pas exactement la manière dont les femmes aiment voir les femmes représentées. M'enfin, le fou rire! Sous-valorisée, indisciplinée, râleuse et bien perchée, elle ajoute aux obsessions des trois autres en en rajoutant une belle couche.

Bref, des personnages cocasses, du sport grande nature, un peu d'histoire de la région, des courses poursuites avec un mormon mégalo, courses poursuites dans le désert, les canyons... aide au suicide de bulldozers, sacrifice de trains automatiques de transport de charbon, recettes d'explosifs maison... Et toujours, dans un paysage merveilleux, dans lequel transparaît l'amour d'Abbey pour celui-ci, au milieu ded délires hilarants de Hayduke lui-même imaginant les délires fantasques du fan de grosses machines industrielles de destruction massive de paysages.

Je vois bien mieux pourquoi on peut, d'une certaine manière, considérer Abbey comme héritier de Thoreau en terme de "civil desobedience"... Aaaah, que de choses à lire et à relire. C'est sans fin... Et tant mieux!

Un gros coup de coeur, que je relirai sans aucun doute, au plus bas moralement dans un milieu urbain étouffant, histoire de rendre un peu de mordant à ma vision du monde en dehors de mon jardin sauvage.
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un classique du nature writing; des personnages haut en couleurs, des décors grandioses et une colère qui grondent! A découvrir absolument!
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Un Américain pas bien tranquille

Edward Abbey m'était inconnu. Robert Redford me l'a en quelque sorte présenté puisqu'il a préfacé l'édition du Gang de la clef à molette dont je vous présente l'édition américaine illustrée par Crumb car je crois que ça correspond assez bien à l'univers de la bande dessinée. On aura compris que si Redford est impliqué c'est que ce bouquin a une forte connotation écologique. Une adaptation ciné a été envisagée dans les années 80 sans succès.

Seulement voilà je ne me suis pas vraiment passionné pour l'aventure de ces Pieds Nickelés en lutte dans l'Ouest américain contre le saccage de la nature et l'urbanisation galopante. Non que j'y sois insensible mais je n'aime guère ces personnages, ce quatuor composé d'un toubib vieillissant, d'un mormon qui répond au joli sobriquet de Seldom Seen(Rarement vu) bien que polygame, d'un vétéran du Vietnam figure incontournable dans ce bouquin assez démago, et d'une jolie jeune femme juive peu farouche. Donc une Amérique en miniature sillonne le Grand Ouest de sabotages en explosions contre l'autre Amérique bien-pensante.

le Gang de la Clef à Molette le problème est que rapidement le quatuor m'est apparu tout aussi peu reluisant que la socièté américaine toute entière me rappelant un peu le néo-conformisme très vite installé dans la contre-culture hippie par exemple, que j'aimais beaucoup par ailleurs. Déçu par les aventures languissantes et longuettes du Gang de la clef à molette je recommanderai à ceux qui tiennent à embarquer dans cette histoire deux choses:se munir d'une carte détaillée de l'Ouest américain car Edward Abbey abuse des noms propres, et d'un lexique du petit dynamiteur patenté à moins d'être ingénieur chimiste.

Bien sûr j'ai un peu chargé la galère car ce livre peut plaire. Néanmoins je considère qu'il ne mérite pas l'aura qu'il a, paraît-il aux Etats-Unis;. Mort en 89 Abbey a demandé à être enterré dans le désert. Nul ne sait où. de toute façon je n'avais pas l'intention de me rendre sur sa tombe.
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"Le gang de la clé à molette" ... Déjà le titre attire l'attention. La quatrième de couverture intrigue également : 4 insoumis qui décident de mener la guerre à l'industrie dans le désert... Quand en plus on vous dit que'Edward Abbey et l'un des plus célèbre écrivain de l'Ouest américain .. il faut se lancer dans l'aventure et constater par soi même.

Le livre commence par la descriptions du gang, ces 4 personnages quelque peu en marge de la société qui vont se rebeller contre "les machines" pour sauver la beauté du désert, pour sauver leur désert. Ces 4 personnages sont loufoques, attachant, drôle, sensible. Rien qu'en les découvrant, on sent que les pages qui vont suivre vont être passionnantes.
On compte un Vétéran du vietnam (Hayducke) accroc à la bière qui a un certain penchant pour les armes à feu et les actions musclées ce qui n'est pas anormal puisqu'il se croit encore au Vietnam. Il baigne dans une fausse réalité alimentée par ses préjugés. Ses compagnons d'aventure disent de lui qu' "il est tordu, mais tordu dans le bon sens."
Second personnage, Sarvis dit Doc ,un chirurgien entre deux âges qui, fatigué d'observer la maladie au jour le jour, trouve un second souffle dans ce militantisme du désert. Sa grande passion ? Bruler les panneaux publicitaires accompagné de sa partenaire Bonnie. Ce chirurgien, bien qu'étant l'aîné, est aussi celui qui se comporte comme un enfant. Amoureux de la belle Bonnie, il se laisse porter par la troupe en prenant plaisir ou il peut le trouver.
Troisième personnage, Bonnie Abbzug dont on ne sait pas grand chose. Elle est la partenaire, compagne, amante de Doc Sarvis. C'est une sorte de hippie en révolte contre la société, sachant ce qu'elle veut et restant en permanence maitre de son destin. Au milieu des trois hommes, elle saura se faire respecter.
Et enfin, quatrième et dernier personnage, Seldom Seen Smith, un mormon polygame et nostalgique. Il a une grande connaissance du désert et des "machines" utilisées dans le désert. Il est sans nul doute le personnage le plus réfléchit de la bande même s'il prie régulièrement Dieu pour que celui-ci déclenche un tremblement de terre qui permettrait de faire tomber quelques ponts et barrages.

Voila un jolie quatuor que l'on a hâte de voir à l'oeuvre !

Parmi ces 4 "révolutionnaires" mon préféré reste Hayducke. Cet homme qui compte les distances en pack de bière qu'il pourra s'enfiler, cet homme qui est capable de partir pour une marche de 20, 3à jours dans le désert avec juste un sac à dos, cet homme vivant son combat comme personne et dont la simplicité est à mourir de rire. Comme par exemple lorsqu'il tient absolument à bruler les engin de chantier malgré les conseils de Smith qui lui explique que cela ne servirait qu'à abimer la peinture. "Hayducke est un saboteur qui bouillait de colère plus qu'il ne pétillait d'esprit".

L'histoire justement, elle décrit avec brio le désert américain et l'implantation de l'industrie. Comment, pour le progrès, la nature peut être détournée, défigurée, blessée. le rythme est soutenu, le suspens prenant.

Enfin, attardons nous sur le style. Je ne suis en général pas particulièrement amateur des longues descriptions à rallonge. Je ne les "accepte" que lorsqu'elles sont très bien écrites. C'est le cas ici. Nous avons donc un style très descriptif, très imagé. Il y a une certaine poésie dans les lignes, un certain lyrisme, pas de surplus, juste une touche de magie. (voir citation pour un aperçu).
Toujours dans le style, on peut noter un chapitre entier nommé "Duologue" dans lequel les 4 membres du Gang se parlent 2 à 2 dans différentes situations. A aucun moment il n'est indiqué qui parle et les duo sont à chaque fois changés. Pourtant, les simples propos énoncés nous permet d'identifier chaque personnage. J'ai beaucoup aimé cette "figure stylistique" qui de plus nous en apprend beaucoup sur chaque personnage.

Voila donc une très belle lecture que je vous recommande sans hésiter.

Et pour ajouter au plaisir, cette édition (Gallmeister) est illustrée par CRUMB, et apporte une touche descriptive sympathique supplémentaire.
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Romancier et essayiste américain, Edward ABBEY se caractérisait avant tout pour son activisme écologiste radical. le gang de la clef à molette en est la parfaite illustration, et d'ailleurs son roman le plus connu.

Il y met en scène quatre insoumis décidant d'entrer en lutte contre les grandes firmes industrielles qui défigurent le désert de l'Ouest américain avec leurs constructions diverses et leurs réclames tapageuses. L'un est chirurgien et occupe ses loisirs en incendiant avec sa jeune maîtresse les panneaux publicitaires qui poussent anarchiquement sur le territoire. L'autre est un vétéran du Vietnam dopé à la bière et aux armes à feu et qui rêve de faire sauter le barrage risquant de faire disparaître le désert. le quatrième est un mormon guère pratiquant, mais néanmoins polygame, ayant une dent contre les bulldozers et autres engins de chantiers. Les quatre s'associent et lancent une croisade contre les moyens de communications dans ce petit monde merveilleux de l'industrie capitaliste ; armés de clefs à molette, et de bâtons de dynamite, routes, ponts et voies ferrées s'envolent bientôt en fumée. S'engage alors une course poursuite dans le désert, les représentants de l'ordre et de la morale n'entendant pas mettre un terme à leur soif d'expansion.

Sur un rythme haletant et avec un humour grinçant, Edward ABBEY nous propose donc une tragi-comédie dénonçant le culte de la croissance illimitée, invitant à la désobéissance civile et rendant hommage à la nature sauvage. Au moment de sa première publication (1975) l'approche était pour le moins novatrice ; près de quarante ans après, elle est toujours d'une actualité brûlante. D'un point de vue strictement littéraire, le roman est d'une lecture facile, divertissant comme un western des temps modernes.
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Une fresque sur la nature et le refus de la société de consommation à tout prix. On découvre à travers ce roman les paysages américains...canyons, déserts, les fleuves.
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Western endiablé opposant éco-saboteurs et forces de l'ordre / du profit, au coeur des Four Corners.

Publié en 1975, le premier roman d'Edward Abbey, après son récit "Désert solitaire" (1971) et son essai "Le pays des cactus" (1973) est indéniablement l'un de ces livres rares qui, semblant s'appuyer sur du local et du très particulier, parviennent raidement à une stature mythique presque universelle.

Lors d'une descente en rafting du Colorado, en aval du désastre écologique qu'incarnent le barrage de Glen Canyon et le lac Powell, quatre Américains amoureux de la nature en général, et de celle, semi-désertique, de la région des Four Corners en particulier, s'associent pour inventer, avec vigueur, détermination et humour, l'éco-sabotage visant exploitations minières destructrices, ouvreurs de routes, de voies ferrées et de lignes électriques inutiles, et ne répondant comme souvent qu'au besoin d'enrichissement de quelques-uns, en s'attaquant nuitamment, tout d'abord, aux parcs de machines, tracteurs, bulldozers et autres excavatrices mal gardés sur les chantiers dévastateurs de la forêt d'Arizona et d'Utah... D'où le nom que donnent rapidement police, presse et milices privées des industriels aux quatre inconnus : le gang des clefs à molette.

C'est ainsi que l'on découvre et aime Doc, le grand chirurgien d'Albuquerque qui consacre son temps et son argent à financer le matériel et les expéditions du groupe, sa compagne libre, sauvage et inventive, la jeune new-yorkaise Bonnie Abzug, "Seldom Seen" Smith, le mormon non officiel (et pratiquant donc la polygamie abandonnée depuis plus d'un siècle par l'église officielle des Saints des Derniers Jours), guide de randonnée et d'expédition connaissant le moindre recoin des étendues sauvages de la région, et enfin George W. Hayduke, l'ex-béret vert du Vietnam, fruste, frugal, immensément généreux, et capable de parcourir 40 miles de moyenne montagne en moins d'une journée tout en portant soixante kgs de matériel...

Avec un ton unique, oscillant perpétuellement entre la description "sérieuse" des faits et des lieux (et donc avec cette bien particulière poésie du désert) et l'humour déjanté des quatre compères, Edward Abbey livre un étonnant western contemporain, où la préparation des "coups" alterne avec les courses-poursuites échevelées dans le désert et la rocaille, les carters des moteurs répandant leur huile ou la consumant mortellement mêlée au sirop d'érable, tandis que les coups de feu des shériffs et miliciens sifflent souvent aux oreilles de ces outlaws résolus à ne pas laisser la nature être massacrée au nom du profit sans se battre, et revendiquant leur anarchisme (globalement plus marqué, dans l'intimité et malgré les sabotages, par Stirner ou Thoreau que par Bakounine, toutefois)...

Le roman fut aussi, dans la "réalité", et à l'instar du célèbre "Printemps silencieux" (1962) de Rachel Carson, à l'origine d'une nouvelle génération de mouvements écologistes plus radicaux et moins "pépères" que leurs aînés...

Un très grand livre, percutant et drôle, tout baigné d'amour des êtres libres et des paysages des Four Corners.
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