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Edward Abbey jusqu'à présent j'aimais bien. Mais là, je n'ai pas accroché aux personnages, pas accroché à l'histoire... On s'éloigne du Nature Writing (ou plus exactement on n'y arrive pas encore, ce qui est logique vu que c'est l'un de ses plus anciens écrits). Certes, il y a de beaux passages, mais aussi des longueurs et des moments où je me suis ennuyé, comme l'interminable scène de prison. Les relations entre les personnages sont plutôt caricaturales... Je retourne au "gang de la clé à molette" et je vais laisser ces indomptés se reposer un peu sur l'étagère de ma bibliothèque.
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Ce roman est une sorte d'ultime western dont l'action se déroule dans les années 50. Une grande mélancolie parcourt ce récit qui est un adieu aux vrais héros: les amoureux de la nature et de la liberté, qu'ils soient moches ou beaux, hors-la-loi ou loyaux, bons, brutes ou truands.
Les derniers cow-boys solitaires dans les espaces somptueux du grand ouest, en opposition à ce qu'offre de banal et de quotidien l'esclavage moderne de nos sociétés qui ne débouchent sur rien d'autre qu'une existence insensée.
L'écriture est superbe, le fond est noble, la nature sauvage.
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Jack Burns, cow-boy, solitaire, sans domicile, sans papier, égaré au milieu du XXe siècle une guitare accrochée à son dos, parcourt le Nouveau-Mexique, chevauchant Whisky, une jument de 3 ans au au caractère obtus, récalcitrante , indocile.
Il s'est donné comme mission de faire évader de la prison de Duke City, Paul Bondi incarcéré pour avoir refusé de se soumettre à ses obligations militaires.
C'est une ode aux insoumis, aux hors-la-loi, à la liberté. A pouvoir vivre sa vie en toute liberté, sans aucune entraves.
Gutieriez le flic de la prison est une brute. Morin Johnson, le Shérif du comté de Bernal plus fûté, plus compétent. Art Hilton, chauffeur routier fait quelques apparitions au hasard des chapitres sans vraiment de cohérence. Jusqu'à...
La première partie va au rythme de sa belle lenteur où Jack Burn, au milieu du désert, loin de la ville, entouré de genévriers et des yuccas.
Edward Abbey dresse dans ce western libertaire le portrait d'un homme épris de liberté et de l'Ouest Indompté
Un roman magnifique.
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Les indomptés, ce sont les derniers cow-boys solitaires et sauvages comme l'est Jack BURNS dans l'Amérique des années 50. Celui -là aime tellement la liberté qu'il veut forcer son meilleur ami, Paul, à sortir de prison avant qu'il n'ait purgé sa peine. Même si pour cela, il doit faire un passage par la case prison. Mais les Etats-Unis ont a changé et les individus insoumis ne sont plus les héros. Place aux rouages dociles d'une société réclamant son tribu de chair à canon pour la faire fonctionner. Ca, Paul l'a accepté et même l'amitié qui le lie à Jack ne le fera pas changer d'avis. La guerre des mondes est déclarée lorsque le cow boy évadé de prison est pris en chasse par un shérif qui semble ému par Jack.

J'ai aimé ce livre pour la tragédie qu'il porte en lui, éclairée parfois par des individus qui pourraient faire que Jack continue à vivre sa vie idéale. le récit est traversé par quelques chapitres qui semblent venus d'un autre livre et portent une intensité de plus en plus grande (un peu comme de la lave montant dans une cheminée de volcan). Ils concernent un chauffeur de camion rongé par des douleurs digestives. Sa solitude est aussi grande que celle de Jack, mais elle est désespérée et sordide. On se doute d'une l'influence qu'il aura sur le destin de Jack sans avoir de certitude, sinon qu'il représente la nouvelle Amérique.

Les amateurs de chevaux apprécieront la grande connaissance qu'a l'auteur des relations qui peuvent exister entre un cavalier et son cheval (amour un peu vache parfois).

Le style est très précis dans ses descriptions, de l'environnement notamment. C'est peut être le bémol pour ce livre, à certains moments, mais affaire de goût. Peut être parce qu'il a été écrit dans les années 50 (traduit ici pour la première fois). Par contre, les nombreux dialogues rendent le récit très vivant, notamment les scènes dans la prison.
Lien : http://litterature.calice68...
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Seuls sont les indomptés d'Edward Abbey a paru en 1956, c'est son 2e roman. Il est divisé en 4a parties : le cow-boy nous permet de faire la connaissance de Jack Burns, cow-boy solitaire, à cheval, fidèle en amitié. La 2e partie est dédiée au prisonnier : c'est Paul Bondi, un philosophe incarcéré pour ses idées. Jack se fait fort de le faire sortir de prison. Dans la 3e partie, les projecteurs se dirigent vers le shérif. La 4e partie est courte : on comprend enfin qui est le routier Hinton, entraperçu régulièrement au cours du roman, et surtout son rôle dans l'histoire. L'ambiance de cette histoire est virile, très virile. Je me suis vue dans des décors de westerns, avec les "virevoltants" ou "tumbleweed", la cavale, les canyons, les chevauchées. Les décors sont à couper le souffle et l'intrigue prenante.
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Seuls sont les indomptés c'est le livre qui va pas dans les directions que l'on imagine.
Tout est décrit pour nous faire croire que l'on est dans une certaine ambiance , à une certaine époque, et puis non , tout est faux .
C'est que par la suite qu'on découvre que le personnage principal vit complétement en dehors de son èpoque.
Le sujet principal tournera au tour de ça , et des décisions que l'on prend dans la vie.
Par une approche naïve l'auteur nous emméne dans des réfléxions plus profondes.
Malheureusement, il faut faire l'éffort de les chercher.
J'entend par là que beaucoup seront découragés et ne verront qu'un aspect du roman, celui où on est plus dans de la complentation et où il faut l'avouer, il ne se passe pas grand chose.
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Jack Burns est un "indompté". En plein XXème siècle, il vit comme un cow-boy de légende. Sa seule amie est sa jument farouche, il n'a d'autre domicile que les grands espaces de l'Ouest. Il vit en immersion dans la nature sauvage, loin de toute contrainte. Nul n'a entendu parler de lui depuis un an, mais quand il apprend que son ami Paul, ayant refusé la conscription, se retrouve en prison, il revient vers la ville et ses hommes asservis, et se fait emprisonner pour l'aider à s'évader. Mais pour Paul, le cérébral, le prudent, la liberté est ailleurs: c'est la liberté de choisir, et d'exprimer ce choix par l'acceptation-même de son emprisonnement. Jack s'évade donc seul et il s'ensuit une géante chasse à l'homme, totalement disproportionnée, dans les montagnes sauvages où il s'est réfugié.

Edward Abbey, autre indompté, nous offre dans ce western des temps moderne, un récit tout à la fois mélancolique et lyrique, dans sa sobriété et sa soif d'absolu. Dans un style musical, où les adjectifs sont comme des notes sur la portée, il raconte cet homme unique, et son lien avec une nature libre et magnifique, même quand le prix à payer sont les pièges et l'hostilité. Il prend son temps , note chaque détail de l'action et du paysage, dans une vigilance égale à celle de son héros, que seule une attention de tous les instants peut sauver dans cet univers menaçant.
Dans l'opposition des deux amis, dans les hésitations du juge et du shérif, il nous offre une réflexion sur la liberté, qui est multiple et singulière pour chacun.
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Seuls sont les indomptés, traduction littérale de : The Brave Cowboy. C'est très fort : vous croyez voir un mot, mais vous vous trompez, vous n'y êtes pas du tout, et cela, c'est parce qu'aucune maison d'édition ne vous emploie. Pour faire ce métier, il faut lire tout autre chose que ce qui est écrit, comme avec des yeux d'hallucinés. Si ça se trouve, les éditeurs publient depuis des décennies en ayant compris les livres de travers ; ça explique peut-être la qualité de ce qu'ils promeuvent en comparaison avec ce que nous lisons dans leurs livres et ne retrouvons pas dans leurs critiques (en vérité, je pense plutôt que c'est simplement une histoire de fric ; mais enfin, il est permis de faire des suppositions alternatives). S'imaginer une version originale où chacun lirait par exemple : « Et alors, le brave cowboy s'aventura dans la plaine » ; eux : « ô temps glorieux, seuls sont les indomptés qui perçoivent ton souffle incandescent ». (Ce n'est qu'un exemple, ça pourrait être évidemment différent sauf, bien sûr, pour « seuls sont les indomptés » qui doit rester tel quel.)
C'est le second roman d'Abbey que je lis, après le gang de la clef à molette (traduction exacte cette fois-ci) : j'avais alors trouvé le gang si efficace et intéressant, notamment dans sa dimension subversive ou, si l'on préfère, réflexive, que je le proposai en lecture à une classe de cinquième. Les élèves qui l'ont choisi, je crois, ne l'ont pas regretté en majorité, notamment si, comme je leur avais conseillé, ils ne se sont pas arrêtés au premier chapitre, assez décourageant de difficulté.
Abbey paraît le chantre d'un idéal de liberté et de pureté contre l'inévitable progression de l'argent et du béton. Il conserve l'émotion profonde et nostalgique de tous ceux qui, ayant grandi dans quelque lieu affectionné de nature sauvage où s'attache comme un refuge l'esprit en besoin de repères, ont un jour découvert comme le temps a concrètement saccagé leur tendresse, sans un commencement de scrupule, n'en laissant pas même des vestiges à contempler. Mélange d'affliction et de révolte, il retranscrit en fiction des Thoreau civiquement désobéissants condamnés à la submersion par les forces colossales du développement humain, et dont les résistances, aussi infimes que fondamentales, se traduisent en actes de tension à la fois magistraux et ignorés de tous.
Abbey, c'est la rumeur d'un retour de l'âme vaillamment humaine et primordiale à l'encontre de la déraison cynique des temps modernes. On entend un écho : il reste des hommes par là, et le récit suggère, en loin : pourquoi pas vous ?
Ici, le Brave Cowboy (enfin, également appelé : « Seuls sont les indomptés »), rustique, pratique, sans mélange, veut venir en aide à son ami Paul qui a refusé la conscription militaire et s'est laissé mettre en prison. Des consciences éclairées, sensibles et vives, contre une machine réglée avec ses soldats obtus : voici en quoi consistent les forces d'un combat perdu d'avance. Même l'héroïsme est impuissant face à l'esprit façonné de métal et de ciment, bardé, carapacé de compromissions majoritaires. Un frisson d'inespéré fatidique, une latence d'échec à la fois minuscule et grandiose, imprègnent ce roman d'un auteur méticuleux qui ne veut pas lutter contre la vraisemblance : le monde, chacun le constate, a failli à préserver, et une narration située dans ce monde ne peut feindre de conserver la trace ou de servir de point d'ancrage à un triomphe éclatant et notoire, à une apothéose. C'est fichu, ignoré, sans illusion, et il n'y a que des petits faits divers à raconter.
Abbey n'écrit pas de l'anticipation optimiste : il a trop conscience que ce serait alors de la science-fiction. Il ancre sa fiction dans le réel, façon de ne pas écrire, justement, de la fiction. Et quelle souffrance il dut éprouver : relater la geste d'une extinction en ses dernières saccades, la disparition de la rébellion consommée à travers ses ultimes traces ! La relation d'une si pathétique désespérance, d'un sursaut, d'un spasme ! Tout corrompu, en désagrégation si précipitée, et avec, pour tout remède – inaccessible potentiel, une vision seulement, une fenêtre sur un passé non réalisé – ce qu'il aurait fallu faire !
Et Abbey situe évidemment la solution de l'universelle désolation dans ce qu'il y a de plus profondément individuel en l'homme, matérialisant des personnages impliqués dans une vraie cause et capables d'agir contre l'autorité au profit du légitime, y compris des personnages pas du tout héroïques : ploucs ridicules, intellectuels ridicules, femmes contradictoires et ridicules – le livre est dédié aux hors-la-loi, à tous les hors-la-loi, pourvu qu'ils soient hommes ; mais c'est leur engagement qui leur donne une valeur d'être, en l'espèce d'une assomption de leurs convictions et donc d'une bravoure, même en dépit de leurs personnalités diverses et douteuses : on ne saurait en cela reprocher à Abbey de bâtir, s'agissant de ses protagonistes, des êtres de fiction qui soient seulement des copies ou des variations d'un même moule. Ils ont leur vitalité propre, leur souffle et leur langage ; ils sont inadaptés d'avoir conservé ou entretenu comme malgré eux ces attributs humains : conscience et devoir ; leur coeur bat à un rythme tout organique et instinctif ; leurs motifs obéissent à des pulsions qui les troublent eux-mêmes et qu'ils peinent à s'expliquer. On touche de la chair et ainsi des hommes, pas des types, pas des systèmes ou des thèses.
Réalisme donc, et idéalisme aussi, mais d'une substance très particulière et subtile : il faut à Abbey des situations de roman pour illustrer des réalités qu'il sait ne pas exister, dont il n'espère même chez ses lecteurs aucune imitation ; seulement, le désir que tel individu, s'il y avait des individus, agirait ainsi, le pousse à fantasmer des images et des films, avec leurs actes forts et rassurants, symboliques en quelque sorte, avec leurs êtres de convictions inébranlables, avec leurs manichéismes pour le contraste bien davantage que pour l'édification (Abbey n'est pas un prêcheur) et parce qu'un livre de Abbey est, pour le lecteur et pour lui-même, une célébration et pas un sermon. S'attacher au papier parce qu'on s'est tant détaché de la réalité, et fabriquer en désespoir de cause des figures qu'on ne rencontrera jamais : c'est peut-être l'une des grandes catégories de motivations pour un écrivain. Alors, l'auteur en profite pour peindre, se réfugie dans les couleurs qu'il préfère et qui deviennent, un long moment d'oblitération, tout son heureux décor, tout son univers de satisfaction, et il y respire amplement avec ses amis – Ah ! pas étonnant, comme je l'ai lu récemment, que la peinture ait souvent, paraît-il, l'effet de détendre l'artiste tandis que l'écriture au contraire tend à l'énerver et à l'irriter : un tableau ne suppose en gros que de s'immerger plaisamment dans la source de création où l'on cherche à retourner exactement, tandis qu'il faut au surplus que les personnages aimés qu'on représente dans un récit, eux, s'usent à des actions et s'endolorissent, puisqu'il est écrit qu'ils ne peuvent seulement jouir d'une situation ! Abbey, quand il peint, se rappelle les vastes paysages de son affection natale, les vastitudes minérales des déserts et des canyons, les levers et les couchants significatifs et splendides parmi les espèces animales et végétales du Nouveau-Mexique qu'il connaît par coeur : s'il n'y avait que cette permanence béate à exprimer, il serait proprement ravi, en-dehors de la mémoire des effets des hommes. Dans le soin infinitésimal qu'il prend à nous relater les détails de ces sites naturels ainsi que les moindres rituels des êtres qui y vivent et en sont l'émanation, dans cette lenteur des sensations remémorées et si finement tamisées, on devine la délectation – et peut-être l'ultime délectation – d'un auteur qui use d'un récit comme d'une boîte à souvenirs, pour le plaisir des retrouvailles, pour l'oubli des gâchis atroces, pour la gaîté et la joie des compassions heureuses qui ne se découvrent plus qu'en imagination : se sentir – correspondre. Or, il y a les hommes, et donc le verbe, et donc le changement. Abbey est une solitude qui déplore le monde et tout ensemble s'échappe et se contemple : une fuite, si l'on veut, mais en soi-même.
Et sans doute l'intrigue n'est-elle ici pas originale, n'étant nullement construite sur une volonté de surprendre – d'ailleurs, tout compte fait, il n'y a guère de péripéties dans ce roman, et il s'agirait presque, justement, d'un roman du non-advenu, de l'avorté, de l'effort pour rien, du Juste destiné à l'Inaccompli, de l'anecdote vouée à l'oubli. Cette pauvreté du plan initial, où se mêlent des antagonistes défouloirs qui sont des caricatures, est évidemment une faiblesse dont Abbey s'est résolument moqué, n'ayant pas écrit pour divertir ; mais la précision du style, où passent bien plus que des mouvements ou des poses – de véritables moeurs –, induit un état de longue contemplation et un amour sincère, si sincère ! qui ne se rencontrent que rarement dans la littérature où les auteurs ont généralement une satisfaction au moins périodique à poser. Abbey, lui, rend un petit livre à lui où il s'efforce surtout à se donner un rêve – j'ai perçu toute l'ardeur qu'il déployait en écrivant, et je ne serais pas étonné qu'il composât avec perplexité et méthode, plongé comme dans des absorptions ardues et mélancoliques. C'était un homme qui fixait la mort qui est en nous, les bons souvenirs évanouis et toutes les grandeurs qui ne seront jamais. En inspectant bien une souffrance, on peut oublier un moment la douleur : on sublime par exemple un regret, et on oeuvre avec tant d'application qu'on n'a plus tout à fait conscience, un moment, que cette peine s'applique à nous ; ainsi, durant cet espace-temps, on ne manque de rien. C'est Abbey.
Et voilà pourquoi je pardonne à l'écrivain ses facilités de composition générale : une sympathie me lie à tous ceux qui font de l'art une émanation d'eux-mêmes, sans triche ni désir d'épate. Des deux Abbey que j'ai lus, le moins bon artistiquement – ce Brave Cowboy un peu faible d'idée et stéréotypé – est peut-être aussi le meilleur, c'est-à-dire le plus sincère, le moins préoccupé par des effets d'intrigue ou de style. Et au point où j'en suis, c'est même un dilemme violent pour moi que de décider ce qu'il faut préférer dans un livre, ou de l'honnêteté profonde, ou bien du talent qui impressionne.
Lien : http://henrywar.canalblog.com
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Avec Seuls sont les indomptés, Edward Abbey nous emporte en 1950 au Nouveau Mexique.
Jack Burns, 29 ans est un cow-boy solitaire, réfractaire au progrès, se déplaçant à pied ou à cheval, sans papiers d'identité, sans domicile mais libre. le jour où il apprend que son meilleur ami a été incarcéré pour avoir refuser de se soumettre à ses obligations militaire il arrive au plus vite. Bien décidé à l'aider, il se fait emprisonner à son tour pour le rejoindre et organise une évasion qui va donner lieu à une incroyable chasse à l'homme.
C'est un roman âpre, rude, viril, dans lequel la nature tient la première place pour accompagner Jack dans son échappée en compagnie de Whisky, sa jument.
Edward Abbey, avec ce premier roman qui date de 1956, nous offre une véritable ode à la nature sauvage et à la liberté. Les descriptions des paysages sont puissantes que ce soit quand il s'agit d'étendues désertiques ou de montagnes abruptes. le souffle du vent nous pénètre, le soleil nous brûle, le regard des animaux sauvages nous transperce...
Et puis il y a les hommes ! Jack bien sûr, solitaire, renfermé, anachronique tant il refuse le monde moderne qui l'entoure mais dune fidélité, d'une loyauté à toute épreuve, refusant de céder face à son absolu de liberté. Paul Bondi, son ami, doux rêveur qui refuse tout compromis. Jerry, seule femme de ce roman, celle de Paul, douce, solide, dévouée. Gutierrez, le gardien de prison brutal, Morey Jonhson le shérif, Hinton le routier...
Ce livre m'a fait frissonner, rêver, espérer. J'ai accompagné Jack et Whisky d'un bout à l'autre de ce voyage qui dure un peu moins de 3 jours, rêvant sous le même ciel à une liberté infinie. Et la fin a été un véritable cataclysme d'émotions ! Une lecture que je recommande vraiment.
Lien : https://livres.comme.l.air.com
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