Un jour vous saurez que ce n'est pas dans la ressemblance et l'identité que les hommes doivent se respecter et être en paix les uns avec les autres, mais dans la différence. Nous sommes tous des êtres uniques. Et si nous pouvions voir tous les êtres humains qui se sont succédé sur la terre, nous pourrions constater qu'aucun être humain n'est identique à un autre. Quand nous disons que Dieu a créé l'homme à Son image, il s'agit bien de l'homme. Dieu n'a pas créé le juif à Son image, ni le mahométan, ni le chrétien, ni l'homme blanc, ni l'homme noir, mais l'être humain !
Votre majesté, dit sire Vives en se tournant vers le roi, tous les Louis sont-ils des rois de France?
... Chaque année, il était question que le roi Louis fasse appliquer la mesure préconisée par le concile du Latran en 1215, qui ordonnait aux juifs de porter la rouelle, un signe distinctif cousu sur leurs vêtements, pour qu'on puisse les reconnaître.
-Pourquoi ne pas être restés en Allemagne ?
-Philippe Auguste a compris qu'il ne pouvait pas se passer des juifs, qui jouaient un rôle économique important pour le royaume. Il nous as rappelés en 1198. ...
-En Allemagne ce n'était pas mieux. Les juifs étaient redevables de 38 impôts spéciaux. ....La France était notre pays ! Nous y étions nés, nos parents, les parents de nos parents. C'était notre langue, notre culture, notre façon de penser et notre façon d'être.
Le silence est le langage de Dieu. C'est la raison pour laquelle la musique est ce qui nous rend le plus proches de Lui. Parce que la musique n'a pas de mots.
Tu sais que tout est une question de mots. Que les mots justes nous aident à penser et à vivre. Il est impératif, pour penser le réel, d’utiliser les expressions adéquates.
Notre amour sans dessein ne cesse de rajeunir au fur et à mesure que le temps passe. Je cherche son sourire, son regard dans le mien.
Comment exercer la justice en infligeant la peine de mort ? Nous parlons ici de justice, pas de vengeance.
Le Bien est prévisible : on peut l’appréhender et le connaître. Mais le Mal est un défi à l’intelligence. Devant le Mal, tout le monde est bête. Il n’y a pas d’intelligence du Mal. On ne peut que dire : je ne comprends pas. Je ne comprends pas comment cela est possible.
Je ne l’ai pas élevé comme j’aurais dû. Je ne lui ai pas transmis ce que j’aurais pu. Il était mon élève, mon disciple, mais je n’ai pas réussi à être son maître. Comme tout maître doit le faire avec son élève : il doit l’aimer comme un fils.