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Citations sur Duelle (18)

Je sais que tout cela peut paraître fou. Qu'on ne peut imaginer pouvoir subir de telles humiliations sans se révolter. Mais le cercle infernal s'est refermé sur moi sans que je prenne conscience de sa force et de sa tyrannie. Au début, on accepte un dérapage que l'on qualifie d'exception. Un erreur de parcours. Alors on pardonne et on oublie. Ensuite... Ensuite l'exception se multiplie mais il est déjà trop tard. Puisque l'on a déjà pardonné une fois. On croit toujours que l'on s'en sortira, que c'est une mauvaise passe, que les choses redeviendront comme avant. On espère, on vit, on rêve, on se dit qu'il y a pire. On trouve la force de continuer, de trouver des excuses, en se créant d'autres limites, en remettant la révolte au lendemain, parce qu'aujourd'hui, ce n'est pas le jour, on n'en a pas le courage, il y a d'autres problèmes auxquels il faut faire face, plus urgents, plus contraignants. Chaque jour qui passe est un pas de plus dans l'abîme. Et quand on s'en aperçoit enfin, il est trop tard.
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Mon boulot n'était pas très intéressant en soi, mais je m'y plaisais bien, j'appréciais les gens que j'y côtoyais, l'ambiance en général, le côté 'place dans la société' que j'occupais, me lever le matin pour aller quelque part, le sandwich du midi avec les collègues, les potins, les amitiés de bureau qui prennent fin à 16h30, les antipathies de couloirs... La vie, bêtement.
(p. 313)
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[La voisine] connut également son heure de gloire : perchée sur son perron toute une partie de l'après-midi, [la journaliste] trouva opportun de lui demander son avis au sujet de sa désormais célèbre voisine. La vieille femme ne tarit pas d'éloges sur la charmante famille qui vivait en face de chez elle, qualifiant les enfants de véritables petits anges. Selon elle, c'était un ménage uni et heureux comme on aimerait en voir plus souvent. Parce qu'aujourd'hui, madame, avec la libération des femmes, les familles ne sont plus ce qu'elles étaient ! On divorce pour un oui ou pour un non, si c'est pas malheureux de voir tout ça...
(p. 50-51)
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A son tour, [elle] découvrit l'envers du décor des liens familiaux, tensions et complicités, griefs et gratitudes, animosités et sympathies que tout clan s'impose avec fatalisme.
(p. 111)
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L'identité n'est qu'une forme d'empreinte administrative permettant aux hommes d'ordonner l'humanité afin d'organiser la société.
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Sur le plateau, une atmosphère lourde d'attente plane dans le public. La caméra s'approche de la jeune femme, fixant de son œil aveugle les méandres dans lesquels elle se débat.
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C'est comme ça depuis que je suis née : le bonheur m'a toujours frôlée sans jamais me toucher !
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Exaspéré, Yves serre les poings. Il n'a jamais aimé cette émission . Trop de mièvreries, de complaisance pour le malheur d'autrui, trop de voyeurisme à son goût. Et lorsqu'il surprend Lucy scotchée devant le petit écran, ça le met en rage, surtout quand il devine que la brillance de son regard cache un flot de larmes contenues avec difficultés. Il se moque d'elle sans cacher son agacement, mais la jeune femme reste indifférente, les yeux rivés à la télé. Bien sûr, elle admet que c'est de la "merde", et que la pathos est poussé à son paroxysme. Et après ?
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« le couple semble s’être mis sur pilote automatique, vivant côte à côte et non plus ensemble. »
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A présent que tu connais mon enfer, pourrait-on unir nos forces, au lieu de les opposer ? Utiliser notre gémellité pour nous sortir de là ? On est toujours plus fort à deux, n'est-ce pas ? Tu es solide, bien plus que moi ! Alors ? Qu'aurais-tu fait, à ma place ? Que vas-tu faire ? Porter plainte ?
Oui... Avoir le cran que je n'ai jamais eu. Je te suivrai. Ce que je n'ai pas pu faire, je sais que tu le feras ! Je serai mise au pied du mur, je n'aurai plus le choix. Avec toi, j'irai jusqu'au bout.
Toi aussi, tu es allée trop loin pour faire marche arrière.
Tu ne peux plus m'abandonner.
Tu ne peux plus me trahir.
Puisque aujourd'hui, tu es moi.
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