Et les vivants autour

La passion s'exprime toujours dans la démesure, on se croit unique, on a l'impression de vivre un truc exceptionnel. Tout prend des proportions extrêmes, le bon comme le mauvais, on vit à cent ç l'heure, on regarde les autres avec pitié parce qu'on se dit qu'ils ne peuvent pas comprendre. Et puis, finalement, on arrive au bout de ses limites. En vérité, on se lasse de tout, même de l'excès.

- Quel genre d'homme est M. Mercier ?
(...)
- C'est avant tout un homme d'affaires.
- C'est-à-dire ?
- C'est-à-dire qu'il considère la vie comme un immense marché commercial. Je crois que pour lui, rien n'est jamais gratuit.

De quoi voulez-vous que ça parle ? D’amour, bien entendu !
– Bien entendu, répète-t-elle en hochant la tête.
Micheline sourit. Elle connaît la passion qui unissait sa fille à Jérôme. Jeanne disait souvent que son cœur n’avait commencé à battre que le jour où elle avait rencontré Jérôme. Jérôme disait toujours que le jour où il avait vu Jeanne pour la première fois, son cœur s’était arrêté. Entre eux, ce fut le coup de foudre, le vrai, celui qui n’existe que dans les romans. Celui que les mots ne peuvent décrire. Celui qui ne se raconte ni ne s’explique. Celui qui se vit

Personne ne remercie le messager porteur de mauvaises nouvelles.

Tout corps traîne son ombre et tout esprit son doute. V. Hugo

Son plan est simple : coincer Leroux et le confondre.
Faire pression sur lui, obtenir des aveux dans le meilleur des cas, prêcher le faux pour savoir le vrai, le pousser dans ses derniers retranchements. Le convaincre de la nécessité de tout avouer. Le payer au besoin. En tout cas ne pas le lâcher. Identifier un coupable, ça veut dire prouver sa propre innocence.

Vous avez toujours considéré les autres comme des êtres inférieurs qui vous devaient allégeance. Le Moyen Âge, c’est terminé depuis longtemps, Gilbert!

La vie est une rose dont chaque pétale est une illusion et chaque épine une réalité.
Alfred De Musset

Micheline sourit. Elle connaît la passion qui unissait sa fille à Jérôme. Jeanne disait souvent que son cœur n’avait commencé à battre que le jour où elle avait rencontré Jérôme. Jérôme disait toujours que le jour où il avait vu Jeanne pour la première fois, son cœur s’était arrêté. Entre eux, ce fut le coup de foudre, le vrai, celui qui n’existe que dans les romans. Celui que les mots ne peuvent décrire. Celui qui ne se raconte ni ne s’explique. Celui qui se vit

– De quoi voulez-vous que ça parle ? D’amour, bien entendu !
– Bien entendu, répète-t-elle en hochant la tête.