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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Comme Terry Pratchett, cité en exergue de sa deuxième partie, Joe Abercrombie a construit patiemment tout un univers.
De sa première loi à cette trilogie de l'âge de la folie, il a tissé héros, gloires et misères (surtout les misères). le lecteur de la première heure a donc, parfois un peu ému, des images en tête quand sont cités et croisés certains personnages "de légende". Et comme Terry Pratchett donc, Joe Abercrombie amène la technologie dans son petit univers MedFan. Ça n'a pas forcément bonne presse, mais en tapant judicieusement certains et en graissant la patte d'autres, on arrive toujours à ceux que l'on souhaite, n'est ce pas ?
Ceci dit même les mécontents n'ont pas trop le temps de s'apesantir sur le bien fondé du progrès puisque c'est la guerre. de locale elle s'étend, parce que certains ont le kiki tout dur, veulent se faire un nom, sont complètement tarés, voire tout à la fois. C'est la guerre sociale, territoriale, des classes, de la boue malodorante aux froufrous, on aimerait que tous soient égaux, mais ne vous inquiétez pas : les corps le sont tout à la fin.

Et dans ce joyeux, sombre et desanchanté (chanterait Mylène) mic mac on suit des princes déjà à l'état de grenouilles mais qui essaient de s'en remettre (coucou Orso et Leo), des jeunes femmes prêtes à tout pour se faire une place en ce monde ou simplement y survivre (coucou Savine et Vick), des héritiers qui hélas ont connu des jours meilleurs (en tout cas dans leur tête) (coucou Rilke mon personnage préféré du livre et Stour) et puis tout plein d'anciens qu'on est bien content de retrouver.

Et donc, comme d'hab' on lit cette fable rouillée et tres endommagée presque sans y penser. Presque. Parce que si la technologie est là comme elle est arrivée dans l'univers de Pratchett. Ici on arpente celui d'Abercrombie. Où le monde est dégueulassement injuste même si on y adore aussi dictons et maximes. Où personne n'est bon ou méchant. Où on ne peut adorer ni détester aucun des personnages. There's a light and it never goes out, chante Morrissey. Mais il y a aussi une noirceur tapie au fond de toute chose et tout être. Qui rend cet univers tellement addictif tant on ne sait où ni comment ça va se fendiller et provisoirement se réparer.


[Aparté de fin]
Je ne mets que 3 étoiles. J'ai beaucoup aimé ma lecture mais en même temps j'étais de plus en plus super agacée. Très cher Jean Claude Mallé, votre traduction nous permet de dévorer les écrits de cet encore plus cher Abercrombie, mais sérieux vous êtes pétri de tics de langage. Il y a des "Du coup" partout ! PARTOUT. En moyenne toutes les deux pages, surtout en milieu de bouquin, pleine forme et saveur de ces deux petits mots. Et les synonymes lutainpuche !? A chaque fois que je les voyais j'avais la chanson des bisounours dans la tête : moi à mes traductions je leur mets des "du coup", des du coup partout youhou wouhou, a chaque page soyons fou youhou wouhou, des du coup des du coup et encore des du coup-ouuuuuwouhou
[oui donc fin de l'aparté] [t'as vu JC ? J'ai utilisé un autre mot]
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