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La Première Loi tome 2 sur 3

Brigitte Mariot (Traducteur)
EAN : 9782756402963
600 pages
Pygmalion-Gérard Watelet (22/05/2010)
4.31/5   406 notes
Résumé :
Quatrième de page de l'édition Bragelonne, ce tome 2 de "la première loi" ayant pour titre "Haut et court".

La guerre est aux portes de l’Union. Son armée, inexpérimentée et mal équipée, est menacée au nord par les barbares de Bethod et au sud par les forces du Gurkhul. Dans la cité de Dagoska, l’inquisiteur Glotka, dépêché après la disparition suspecte de son prédécesseur, se retrouve cerné par les traîtres et les ennemis. Pendant ce temps, la poigné... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (52) Voir plus Ajouter une critique
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Après premier sang, voici le second tome de la trilogie de la première loi.

La guerre de l'union contre le nord et son leader Bethod se prépare, voire a déjà commencé avec quelques massacres à la clé. le colonel West, premier de nos fils rouges envoyé au pays des angles, organise en sous main l'action qui va s'y dérouler. On y retrouve aussi nos pouilleux du nord (renifleur, sequoïa ect...).
Notre second fil est tenu par Bayaz le mage et sa troupe qu'il a enrôlé dans le premier tome avec ses figures de proues que sont Jezal, Ferro et Neuf-doigts, en route pour le bord du monde.
Et enfin, toujours mon préféré : Glotka parti pour réussir l'impossible : Tenir Dagoska, au sud contre les forces de Gorkhul.

Après un premier opus centré sur les personnages, on va cette fois-ci voyager un peu dans le monde crasseux, violent et dur imaginé par l'auteur. La bonne impression initiale se confirme ici totalement. Avec cerise sur le gâteau, un rythme plus soutenu, de l'action, combats et morts en quantité nécessaire et suffisante. Ah, les esprits chagrins reprochant au tome un, un brin trop statique, de ne pas donner toute la mesure de cet univers vont être rassurés.
Un faux air de légende, revu et modernisé pour Glotka, une quête à la seigneur des anneaux pour Bayaz (qui déçoit un peu en tant que personnage, plus faible qu'il n'apparaissait avant) mais rattrapé par la puissance physique et mentale de Ferro et Logen, et des combats en bataille « presque » rangée dans le nord (je vous laisse trouver un titre adéquat dans la multitude des livres traitant le sujet).
Les personnages sont durs, meurtriers, violents, cruels, tortionnaires, malsains, mais l'auteur les humanise intelligemment et nous les fait tous aimer (du moins il a réussi avec moi).
Un savant mélange équilibré de magie, de bravoure, d'abjections en tout genre, de ferraillage, de noirceur, d'humour....

On dit généralement que le second tome est le maillon faible d'une trilogie. Vu la qualité de cet ouvrage, vivement la fin avec : Dernière querelle.
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Waouh ! Eh ben, on peut dire que le deuxième tome de la trilogie de Joe Abercrombie est à la hauteur du premier ! Intitulé « Déraison et sentiment » (ou « Haut et Court » selon les versions), il faut reconnaître que l'on ne s'ennuie pas une seconde à la lecture de ce pavé de 760 pages.
Le décor était planté depuis le tome précédent et je craignais un peu que le soufflé retombe, comme cela arrive quelquefois avec le deuxième tome d'une série…Et là, il faut dire que je n'ai connu aucune déception, au contraire…
Les personnages principaux, que j'ai déjà suivi avec plaisir, continuent à s'étoffer et à évoluer….Bon, pas toujours comme je m'y attendais, mais en même temps, c'est bien cela qui fait encore plus apprécier une lecture…. Les dialogues sont toujours aussi percutants et certaines reparties qui font mouche m'ont bien fait sourire… de plus, retrouver régulièrement Glotka et ses monologues intérieurs, très cyniques….j'adore….
Tiens, commençons par parler de ce dernier, pour changer… Investit dans s rôle d'inquisiteur, il sera en plus chargé d'une mission quasi impossible : résister à l'envahisseur du Sud, c'est-à-dire les troupes de l'empereur du Gurkhul… Il mènera sa tâche avec ses moyens, pas très étoffés, mais cet homme qui se définie surtout comme un estropié se révèle plein de ressources face au danger… C'est d'ailleurs un des personnages que j'apprécie le plus, malgré toutes les préventions et préjugés que j'ai en général face à ce genre de personnages…
Suivre la petite troupe composée entre autres de Logen Neuf-Doigts, du mage Bayaz et, de Ferro et du superficiel Jezal a été là aussi synonyme de plaisir…
Le souffle épique qui souffle sur cette histoire est formidable et j'apprécie vraiment cette trilogie et je suis sure que le dernier tome sera à la hauteur des deux premiers….


Challenge Pavés 2021
Challenge Mauvais Genres 2021
Challenge Séries 2021
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Ma lecture du premier tome de « La Première loi » date d'il y a bien des années et s'était révélée assez décevante. Tout ce dont je me souvenais c'était que l'intrigue souffrait d'un gros manque d'originalité et que la plupart des personnages étaient trop stéréotypés (le barbare, la guerrière inflexible, le magicien…). Sauf que, depuis, j'ai eu l'occasion de découvrir les autres romans d'Abercrombie, et que je les ai tous dévoré, à commencer par les one-shot se déroulant dans le même univers et mettant en scène certains personnages secondaires de « La Première Loi » (« Pays rouge » ; « Servir froid » ; « Les Héros »). La perspective de redonner une chance à la première trilogie de l'auteur me titillait donc depuis un moment, et c'est finalement l'annonce de la parution d'une nouvelle trilogie se déroulant bien des années après les événements relatés ici qui m'a décidée à sauter le pas (le premier tome est pour le moment paru en VO et il faut espérer que la traduction suivra, peut-être chez Bragelonne… ?). Bien m'en a pris, car « Haut et court » se révèle beaucoup plus captivant que le précédent opus. Cette fois, l'intrigue se déroule sur trois fronts. D'abord le pays des Angles, où les soldats de l'Union font face à une invasion de guerriers nordiques, fédérés depuis peu sous l'autorité d'un seul souverain. Tous n'ont cependant pas accepté de courber l'échine, aussi retrouve-t-on le petit groupe de rebelles déjà mis en scène dans le premier tome et venus apporter leur aide à l'Union, et notamment au colonel West, chargé d'assister l'héritier du trône dans la défense du pays. Au sud, on retrouve l'inquisiteur Glotka, envoyé par son supérieur à Dagoska, une cité en passe d'être assiégée par la plus grande armée que le sud ait jamais réuni. Charge à lui d'organiser les défenses de la ville, mais aussi d'enquêter sur la disparition d'un de ses confrères, probablement victime d'un complot orchestré au sein même des instances dirigeantes de la cité. Enfin, on retrouve également notre petit groupe d'aventuriers mené par le mage Bayaz et composé d'un héros nordique, d'une farouche guerrière du sud, d'un jeune épéiste talentueux et arrogant de l'Union, ainsi que d'un apprenti et d'un navigateur. Ils sont en route pour le Bord du Monde afin de récupérer une arme mystérieuse que le mage entend utiliser pour mettre fin aux ambitions d'un de ses confrères qui joue un jeu dangereux.

Difficile de ne pas identifier dès les premières pages la « patte Abercrombie », un mélange de dark fantasy et d'humour noir détonnant. Comme dans la plupart de ses romans, la guerre se situe au coeur de l'intrigue : si les personnages ne sont pas occupés à mener une bataille ou être pris dans un guet-apens, ils sont en train de préparer leur prochaine bataille ou d'organiser un siège. Abercrombie a toutefois une manière bien à lui de raconter la guerre, et la vision qu'il en donne n'a pas grand-chose à voir avec les récits épiques des légendes. Oubliez la gloire et les honneurs : la guerre c'est salissant, douloureux, cruel, et bien souvent cela n'a pas de sens. Car s'il y a bien une chose sur laquelle l'auteur insiste dans chacun de ses romans, c'est l'absurdité de la guerre et le chaos total qu'elle génère, ce qui donne lieu à des scènes à la fois tragiques et ridicules : des messagers sont incapables de trouver la personne à qui ils doivent livrer leur message sur le champ de bataille, des soldats du même camp se tuent l'un l'autre parce qu'ils sont incapables de distinguer s'ils sont amis ou ennemis, et la plupart des actes de bravoure les plus éblouissants se terminent en boucherie. Les personnages sont tout à fait à l'image de ce mélange de cruauté et d'humour puisqu'on a affaire à un inquisiteur désabusé et (presque) totalement dénué d'empathie, un mercenaire pragmatique passant son temps à trahir ses employeurs, une guerrière sans pitié, ou encore un groupe de nordiques dépenaillés ayant une quantité astronomique de sang sur les mains. Bref, les personnages ne sont pas des enfants de coeur, et la plupart sont d'ailleurs assez lucides concernant leurs travers. « L'honneur, hein ? Que diable est-ce dont ? Personne ne lui donne la même signification. On ne peut pas le boire. Ni le baiser. Plus on en a, moins il porte chance, et, si on n'en a pas du tout, ça ne manque à personne. » Voilà, en résumé, quelle pourrait être la philosophie de la plupart d'entre eux. Et pourtant… Pourtant l'auteur réussi le tour de force de nous les rendre sympathiques. C'est le cas notamment de l'Inquisiteur Glotka qui, en dépit du fait qu'il passe son temps à torturer des gens pour avoir de informations, se révèle paradoxalement être le personnage le plus marquant et le plus attachant de cette trilogie.

En ce qui concerne la construction du roman, on alterne entre les différents groupes de personnages, et les trois intrigues présentent toutes des intérêts différents. Celle mettant en scène Glotka, dans le sud, est sans doute la plus captivante. D'abord parce que, on l'a dit, le personnage est tout de même sacrément marquant, mais aussi parce que l'auteur joue sur le suspens provoqué par la recherche de l'identité du traître et par l'incertitude qui règne concernant le siège. Les événements se déroulant au nord comportent eux aussi leur lot de surprises et de rebondissements. le groupe de guerriers nordiques est particulièrement attachant, notamment Renifleur et Sequoïa, de même que le colonel West, qui va subir une profonde transformation et pour lequel il est difficile de ne pas avoir de l'empathie. L'intérêt du lecteur est cette fois mobilisé par le jeu de cache-cache engagé entre les armées de l'Union et celles du roi du Nord, l'occasion pour l'auteur de démontrer une fois encore que les plans de batailles, même minutieusement préparés, ne valent pas grand-chose une fois sur le terrain. C'est sans doute lors de ces chapitres que l'absurdité et la cruauté de la guerre sont exposées avec le plus de force. le troisième volet de l'intrigue est, en ce qui me concerne, le moins passionnant, ce qui ne veut pas dire pour autant qu'on s'y ennuie. L'auteur multiplie à nouveau les rebondissements, les scènes de combat sont bien dépeintes, et quelques uns des personnages s'humanisent et perdent leurs défauts les plus caricaturaux. Les pérégrinations du groupe d'aventuriers permettent également de voir un peu du pays et d'en apprendre davantage sur certains pans de l'histoire des contrées traversées, et donc sur l'univers de l'auteur. Ces chapitres restent malgré tout légèrement en dessous des deux autres pour une simple et bonne raison : le manque d'alchimie entre les personnages. Un manque de complicité revendiqué, l'objectif de l'auteur étant justement de réunir des fortes personnalités souvent incompatibles les unes avec les autres, mais le résultat reste décevant. Certes, on assiste à un rapprochement entre Logen, Ferro et Jezal, mais dans l'ensemble, il faut bien admettre qu'on a affaire à des individus obnubilés par leurs propres problèmes ou tourments, et qui cheminent sans vraiment faire attention aux autres. La conclusion de ce deuxième opus vient toutefois rebattre les cartes, aussi suis-je assez curieuse de voir ce que les personnages vont entreprendre par la suite, ensemble ou chacun de leur côté.

Après un premier tome peu enthousiasmant, Joe Abercrombie nous offre avec « Haut et court » une suite qui vaut incontestablement le détour et dans laquelle on retrouve tout ce qui fait le charme des romans de l'auteur. Humour noir, scènes de batailles marquantes mêlant épique, ridicule et tragique, personnages ambivalents… : tout est là, et c'est un sacré cocktail ! Il me reste à présent à découvrir ce que « Le dernier combat » nous réserve…
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
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Alors que le premier tome était centré sur l'exploration des personnages et consistait surtout en une grosse introduction, on peut dire que les choses sérieuses commencent dans ce volume. La guerre est déclarée, et des combats ont lieu sur plusieurs fronts, l'occasion pour nos protagonistes de prouver leur héroïsme... ou pas. C'est un livre d'Abercrombie après tout.

En effet, comme je l'avais déjà dit dans ma critique du tome précédent, l'auteur décrit les batailles de manière extrêmement réaliste, et ça passe également par les sentiments de terreur que peuvent ressentir les personnages. La guerre, c'est atroce, confus, les soldats peuvent être commandés par des incompétents qui envoient leurs troupes se faire massacrer, et même les actes héroïques ne sont bien souvent pour les héros en question qu'un événement cauchemardesque dont ils ont eu la chance de se sortir vivants. Bref, si vous rêvez de batailles épiques, ce livre n'est définitivement pas pour vous.

Heureusement, l'humour et le cynisme de l'auteur permettent à ces scènes de ne pas sombrer dans le glauque et le déprimant, mais en font au contraire ressortir le côté absurde.

Concernant l'intrigue, s'il n'était pas trop difficile dans le premier tome de deviner que tous les personnages allaient finir par se rejoindre, j'ai trouvé le déroulement de l'histoire beaucoup plus surprenant maintenant que le groupe est formé... en grande partie parce que le groupe de Bayaz, pour tout important qu'il soit, ne forme en fait qu'un tiers de l'histoire, et n'est pas forcément le tiers le plus intéressant.

Je me suis en effet surprise à attendre avec impatience les chapitres de West, qui ne m'intéressait pas plus que ça auparavant, sans parler de ceux de Glotka qui sont un pur régal. J'ai trouvé que Bayaz et sa quête avaient un peu de mal à rivaliser, même si les interactions entre tous ces personnages sont mémorables, et que Jezal notamment subit une évolution très intéressante.

Cependant, j'ai beaucoup apprécié que ces trois histoires se terminent de manière totalement inattendue, avec des rebondissements qu'on ne voit pas venir, et des alliances des plus improbables que j'aimerais vraiment voir se développer (Glotka et Ardee notamment).

J'ai également beaucoup aimé voir l'univers s'enrichir, devenant à la fois plus complexe et plus crédible. À ce titre, les personnages récurrents sont un petit détail sympathique. J'ai ainsi pu repérer deux personnages qui réapparaissent dans Servir Froid (je pense qu'il y en a d'autres, mais ma mémoire me fait défaut), et il y a même une allusion à Monza Murcatto ! Mais c'est fait de manière suffisamment subtile pour que ça ne semble forcé, et c'est plus un clin d'oeil à destination des fans qu'un élément important du scénario.

En conclusion, j'ai trouvé ce livre un poil au-dessus du précédent. On voit que l'auteur commence à prendre ses aises dans son univers et s'amuse à jouer avec les clichés de la fantasy épique et les attentes du lecteur. Il est du coup assez difficile d'imaginer comment l'histoire va tourner dans le dernier tome de cette trilogie, le nombre de pistes ouvertes ici laissant envisager plusieurs solutions qu'Abercrombie se fera sûrement un plaisir de ne pas choisir.

Challenge Pavés 2014-2015
Challenge Variétés 2015
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Déraison et sentiments est l'horrible titre français de Before They are hanged, second tome de la Première Loi de Joe Abercrombie, l'auteur de britannique qui écrit de la Fantasy à la Tarantino: sombre, violente mais non dénuée d'humour noir.
Dieu merci lorsque Bragelonne a republié le roman il a été renommé Haut et Court, parce que le seul qui aurait du être pendu haut et court c'était celui qui avait validé le premier titre.

La présentation de l'univers et des personnages s'étant faite de manière trèèès détaillée dans le tome précédant, l'intrigue peut enfin vraiment démarrer.
Ou plutôt les intrigues. Car le lecteur se retrouve baladé aux quatre coins du monde:

- Au Sud, dans la cité de Dagoska , Glotka est envoyé remplacer le précédent inquisiteur qui a mystérieusement disparu. Sauf que la situation s'envenime grandement lorsque la cité se retrouve assiégée par l'Empire Gurkhien et qu'il ne sait pas à qui faire confiance.

- Dans le Nord, le commandant et roturier Collem West essaie d'empêcher le Prince héritier de se mettre dans une situation embarrassante puisqu'il insiste pour commander une partie des troupes bien qu'il n'ait aucune expérience militaire. Sauf que la situation s'envenime grandement lorsqu'il se retrouve coupé de ses hommes, en territoire ennemi forcé de sympathiser avec les rebelles nordiques de Renifleur.

- A l'Ouest, Logen, Jezal, Ferro et Quay, dirigés par Bayaz s'enfoncent dans les terres du Vieil Empire à la recherche de la Graine, un artefact qui pourrait sauver le monde. Sauf qu'entre les impériaux qui sont décidés à mettre la main sur eux, les monstres qui habitent ces terres et le comportement insupportable de ses compagnons de route, le voyage s'annonce compliqué.

Si on a toujours affaire à un véritable petit pavé, le rythme s'améliore grandement et l'intrigue avance à bon rythme. L'alternance des points de vue permet de varier les situations et donc de ne pas s'ennuyer.
Les personnages s'étoffent encore, Abercrombie étant bien décidé à rendre sa bande d'anti-héros la plus insupportable et la plus attachante possible.

Bien entendu tout cela n'est qu'un prétexte pour tourner en ridicule tous les clichés de la Fantasy traditionnelle: de la défense désespérée d'une ville, à la quête d'un objet sensé sauver le monde, et Abercrombie le fait avec son style mordant habituel, truffé de remarques pertinentes et d'humour noir.

Mais pour autant le livre acquiert son identité propre et loin d'être une Fantasy humoristique, le ton reste très sombre, émaillé de batailles brutales et de répliques mordantes qui en font un livre à recommander.

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Citations et extraits (73) Voir plus Ajouter une citation
La chance n'existait pas. Le mot chance était utilisé par des idiots pour expliquer les conséquences de leur témérité, de leur égoïsme et de leur bêtise. Le plus souvent, la malchance était synonyme de mauvais plans.
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Une simple feuille de papier qui vaut pourtant plus que de l'or. Qui n'a pas de prix. Grâce à elle, je parle au nom du roi. Je suis l'homme le plus puissant de Dagoska, j'ai même plus d'importance que le gouverneur lui-même Tous devront m'écouter et m'obéir. Enfin, tant que je suis encore en vie !
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Chaque homme avait un langage différent pour exprimer sa souffrance. Certains criaient pour avoir de l'aide ou de l'eau, d'autres réclamaient de la gentillesse ou appelaient leur mère. D'aucuns toussaient, s'étranglaient, crachaient du sang. D'autres respiraient en sifflant ou exhalaient leurs derniers râles. Seuls les morts sont complètement silencieux.
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Comment nous en sommes-nous tirés ?
Les Gurkhiens sont toujours dehors... alors je dirais qu'en ce qui concerne la bataille, ça c'est bien passé. Je crains que les morts ne soient pas de mon avis, mais qui se soucie de leur maudite opinion !
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A par un morceau d'étoffe qui lui ceignait les reins, il était nu. Pour éviter de froisser la sensibilité des dames présentes. Regarder un homme se faire éviscérer est un spectacle divertissant, mais voir son sexe serait obscène.
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Videos de Joe Abercrombie (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Joe Abercrombie
Une longue discussion autour de "Premier sang", le premier tome de La Première Loi de Joe Abercrombie, par la Garde de Nuit.
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