Oninao, tome 2 : Japon

Surtout, ne me demandez pas de vous raconter ou même de vous résumer ce conte écologique et philosophique écrit à deux mains ou peut-être à quatre, par Abhilasha et Lara de Valles.

Mission impossible. le vrai conteur ne récite pas un texte qu'il aurait au préalable appris par coeur… Il improvise sur le canevas d'une histoire qui pourrait se résumer en quelques mots.

Il était une fois une belle princesse qui tomba amoureuse d'une très vilaine bête… Par le biais de cette simple phrase, la narration pourra durer quelques minutes ou bien quelques heures… Tout dépendra du raconteur… de son public aussi et de sa faculté à écouter.

Nous obtiendrons, la princesse et le crapaud des frères Grimm ou bien la belle et la bête, ce long conte féerique et philosophique publié en 1740 par Gabrielle de Villeneuve et inspiré d'un conte d'Apulée.

Oui, je sais, la culture c'est comme la confiture, moins on en a, plus on l'étale ».
Bref et justement, l'un des points forts de ce bouquin se situe dans ce qui pourrait ressembler à une sorte d'imagination impulsive, un développement pas vraiment réfléchi. Un peu comme un récit spontané qui surgirait instinctivement de l'imaginaire d'une auteure maîtrisant néanmoins non pas son sujet, mais ses sujets. Nous obtenons une narration qui est dénuée de règle, de contrainte, de correction ou de modification. Ce conte, pour le moins surprenant, laisse jaillir des formes imprévues, des thèmes inattendus, des personnages déconcertants, des situations imprévisibles.
L'imaginaire s'exprime en toute liberté.
Ainsi, nous assistons à un mariage plutôt déroutant.
Celui de l'univers des samouraïs, un système très hiérarchisé reposant sur des codes bien précis, ceux de l'honneur, de la violence contrôlée, de la maîtrise de soi, de la perfection du geste et du corps.
Et celui de la philosophie, de la sagesse, que nous enseigne dame Nature… de la simplicité… Une force ne reposant pas sur la fureur et l'impétuosité que l'on prête aux redoutables guerriers japonais.
Nous retrouvons donc Oninao, devenu Okito… On pourrait penser que pour l'occasion il se transformerait en Shogun… Il n'en est rien… Même si la force, une force, est avec lui, elle n'a rien à voir avec celle des chevaliers, qu'ils soient Jedi ou fiers guerriers en armure.
« “Un samouraï ne doit pas avoir d'émotions, mais quel est ce monde fait d'honneurs ? Où la mort n'est rien, où la sacrifier est tout ? Se demande Oninao.
La morale de ce conte tient dans ce court paragraphe que je vous livre à présent.
‘Nous devons être les serviteurs de l'eau et les protecteurs de la terre. Car l'eau est l'eau et non pas le soleil. Car la terre est terre et non eau. Et la terre est notre mère ; pour nous nourrir, nous devons la chérir et elle nous donnera ses fruits.' ‘Nous devons partager nos champs, nos eaux, avec nos voisins.' ‘Nous devons écouter notre souffle et ne pas couper le souffle des autres vies. Protégeons les souffles de toutes les vies.'
Ce n'est pas un langage de Samouraï, c'est celui d'Oninao. Avec lui, les valeureux guerriers en encore appris… Et nous aussi !


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Dans sa quête de lui-même, de l'accomplissement de sa destinée et de la transmission de son message de paix et de respect de la vie sous toutes ses formes, Oninao arrive sur une île japonaise. L'occasion pour lui, et pour le lecteur, de découvrir la culture du Japon médiéval avec les samouraïs. Ce sera aussi une étape importante de la vie personnelle et sentimentale d'Oninao, qui grandit et mûrit au fil des épreuves.
On retrouve dans cette nouvelle épopée ce qui faisait le charme du premier volume : le ton poétique, la sagesse, la sensibilité, la cruauté aussi parfois car le monde dans lequel évolue Oninao est en proie aux travers humains que sont la violence, la jalousie, l'orgueil.
La prophétie attachée à Oninao trouvera-telle le moyen de se réaliser ? Sous quelle forme ?
Une nouvelle fois, avec ce conte initiatique on rêve, on apprend, on découvre et on réfléchit tout à la fois.

Une épopée au pays du soleil levant

Dans ce court récit, nous retrouvons Oninao qui échoue au Japon. Il y découvre les moeurs de l'époque et l'ordre des Samouraïs. Porté par une prophétie, son destin va, une fois de plus, se réaliser dans un mélange de sang, d'honneur et de sacrifice.
Cette plongée dans le Japon médiéval et ses us et coutumes permet d'en apprendre plus et met, comme le premier opus, l'accent sur le lien entre l'Homme, son Humanité et la Nature. Oninao, ancré dans ses principes d'honneur et de respect, grandit et découvre également les méandres des sentiments amoureux.
C'est un joli détour dans l'imaginaire qui se savoure pleinement, à une époque où le matérialisme nous étouffe.

Un conte qui nous fait rêver et voyager au pays du Soleil Levant !
Avec son talent de conteuse, l'autrice nous emmène à l'époque du Japon médiéval. L'arrivée du jeune homme sur son cheval dragon fait sensation. Fidèle à la mission qu'il s'est fixée, il commence par obtenir qu'on arrête de couper les arbres. Chaque jour, une jeune japonaise, Sakura, lui rend visite. Bientôt, son père l'initie à la culture du Bushido, que doit posséder tout samouraï.
Oninao sent pourtant que son coeur bat pour Sakura...
Je vous laisse découvrir la suite !
J'ai de nouveau apprécié la poésie de ce conte et le dépaysement qu'il engendre, sans parler de sa morale écologique. Je lirai le tome 3 !

Ce conte poétique se déroule au Japon au temps des samouraï. Oninao serait une sorte de messie, un fils divin, devant apporter la paix et la prospérité. Il sera initié à l'art du sabre et de la lutte et découvrira les méandres amoureux avec Sakura. Ce conte est écrit comme une succession de tableaux, huile, aquarelle, pastels, estampes, chaque décor, chaque scène sont comme un livre d'art qu'on feuillette. Par le biais de ce conte poétique et le personnage de Oninao, l'auteur nous delivre un message de sagesse. Et alors que les dernières feuilles tombent, je me suis prise à rêver d'un cerisier en fleurs