Violent, sanglant, prenant
Deux soldats de l'Empire. Deux destins. Après une première bataille, que dis-je, un premier massacre. L'un est fait prisonnier et s'élève parmi les forces du Chaos, le second rejoint les forces locales kislevsites, des cavaliers émérites.
L'univers de Warhammer. (Pas celui de Wh 40K). Un univers qu'on devine dense et riche. Mélange de High, Dark et Flintock Fantasy. Où Humains, elfes, nains côtoient allègrement orques gobelins et forces du Chaos.
L'auteur ne nous fait pas l'histoire de l'univers, censé être connu, mais qu'importe. L'immersion se fait très facilement. Au plus simple : les barbares du Nord, les forces du Chaos, attaquent l'Empire, au sud. (C'est marrant, comme c'est toujours le nord les méchants hein ? ).
Le roman est assez dense, (car court) et alterne la vie au sein des forces barbares et celle des cavaliers de la mort.
D'un personnage un peu pénible au début, on fera un guerrier. D'un personnage plus sympathique, on fera une descente aux enfers.
Aucun temps mort. de l'action savamment distillée et un excellent moment de lecture.
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Quelqu’un avait rempli son verre de plomb fondu. Cela brûlait comme de la poix en fusion en coulant dans sa bouche. Il n’était même pas sûr que le liquide était passé par son gosier. Il avait l’impression que le breuvage avait simplement creusé un trou dans sa gorge pour lui atterrir dans l’estomac. Il toussa et crachota, les yeux débordants de larmes.
Il est tout à fait impossible d’exécuter les passes subtiles de l’escrime avec une épée large en main. Il n’y a aucune riposte possible pas de parade, pas de feinte ou de coup d’estoc. Il n’y a que trois mouvements de base : le blocage, la taille et le « rester-sur-ses-pieds-coûte-que-coûte ».
C’est un Chaman doté de grands pouvoirs. Il ressent une force particulière en toi.
Il n’y a aucun mystère là-dedans, répondit Karl. Il sait que je sais lire.
Les mots sont le pouvoir, dit Uldin.
Non, Kurgan. C’est le savoir qui est le pouvoir. Les mots ne sont qu’une façon de l’acquérir.
« Nous avons combattu les Khuls souventes fois . Parfois nous avons gagné ».
Voilà qui n’était pas excessivement rassurant, bien que Beledni soit toujours vivant pour raconter son histoire.
Tu montes Vébla. Monte pour vivre. Quand tu peux vivre, alors tu peux choisir comment tu meurs.
Black Library Live 2018: Dan Abnett