Une guerre cosmique au finish entre les empires kree et shi'ar. Évidemment l'affiche ne pouvait que m'attirer. Dans mon lointain passé, les Krees c'était pour moi la patrie de Captain Marvel, de l'Intelligence Suprême et de Ronan l'Accusateur, les ennemis héréditaires des skrulls. Les Shi'ar en revanche était lié aux X-men et je leur en voulais d'avoir décidé la mort de Jean Grey (aka le Phénix Noir dévoreuse de soleils il est vrai).
Ici c'est un peu différent mais on annonce du guerrier de poids dans chaque camp : les Krees sont désormais dirigés par la famille royale des Inhumains (et donc par Flèche Noire), belle revanche pour ces êtres génétiquement modifiés par les Krees eux-mêmes. Shi'ar, ressemblant à un empire romain qui aurait démesurément grossi, a à sa tête Vulcan, un autre frère de Cyclope totalement psychopathe (genre Caligula) que je n'ai jamais vu, et est protégé par sa fameuse Garde Impériale, Gladiator (un clone de Superman selon moi) en meneur de bande loyal.
Deux empires expansionnistes avec frontière commune, on se retrouve dans l'ambiance pré-1ere guerre mondiale. Il suffit d'un incident de frontière pour allumer la mèche de la guerre. A partir de là c'est violent : les planètes meurent, les soleils sont délabrés, c'est le carnage qui n'épargne personne. Les deux empires, le gagnant et le perdant, finissent sur les genoux mais ceux qui prennent la relève au gouvernement semblent plus pacifiques.
Ce n'est pas subtil c'est sûr, mais assez prenant. Pas de chronologie relativiste compliquée et donc temporellement linéaire (dommage). On a droit à de nombreuses guest stars (sympa).
Un élément que j'ai peu apprécié est l'existence d'un groupe de « tireurs de ficelles cosmiques » censés maintenir l'histoire de l'Univers sur le droit chemin du « Grand Dessein », quel qu'il soit. La deuxième partie de l'ouvrage est consacrée à ces êtres auto-nommés La fraternité des Raptors, qui ressemblent aux politiciens de la série House of Cards en terme d'absence d'empathie humaine. Cette partie est ennuyeuse, le dessin est confus, sans ampleur. Cette partie permet cependant d'éclairer des points de détail de la guerre principale.
Au total un livre qualité Deluxe (donc cher) laissant un goût mitigé dans la bouche.
Commenter  J’apprécie         190
Grandiloquent à défaut d'être cosmique.
Ce qui est certain, c'est qu'il est compliqué de faire plus grandiloquent qu'un crossover qui voit deux empires galactiques se foutre sur la tronche.
Ce qui est certain, c'est que ni les Inhumains ni les Shi'ar menés par Vulcain* ne remportent l'adhésion du lecteur. Ils ont clairement tous torts et on se dit que quelque soit le vainqueur, ça ne va rien arranger. Comme quoi, on a pas attendu Death of X pour avoir des Inhumains tueurs sanguinaires.
Ce qui est certain, c'est que les intermèdes Guardians of the Galaxy, soit dans la mini-série soit dans leur propre série que j'ai lue en parallèle, sont nettement plus agréables à lire. Ce qui est grandiloquent devient cosmique et épique, ce qu'ils vivent est beaucoup plus important que le crossover qui n'est qu'une toile de fond. Pour faire une analogie, c'est un peu comme dans Game of Thrones: des bisbilles pour savoir qui va poser ses fesses sur le trône alors que les White Walkers déferlent sur le continent. Mais en réussi ici.
Ce qui est certain, c'est que lorsque Pelletier s'approche d'Alan Davis, c'est meilleur que lorsqu'il s'en éloigne. Heureusement, il tient plutôt bien le niveau sur les 8 numéros.
*que ce personnage unidimensionnel désormais oublié ait été si important est comique lorsqu'on y pense
Commenter  J’apprécie         10
Malheureusement, l’album est partagé avec le spin off d’un personnage assez mystérieux, Darkhawk. On y découvre ses origines mais aussi son implication décisive dans cette guerre. Le plus embêtant n’est pas que son histoire soit peu intéressante, mais qu’elle soit beaucoup trop longue, au point de nous faire regretter la précédente. Dommage.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Les Skrulls n'ont droit à aucune pitié.
Dans un éclat vengeur de lumière et de son, nous, Inhumains, devenons ce pourquoi nous étions craints.
Tels que les Krees nous ont conçus.
Des guerriers, des armes d'une précision chirurgicale et dévastatrice.
Le célèbre stoïcisme des Inhumains a disparu.
Nous avons été poussés trop loin.
Black Library Live 2018: Dan Abnett