Aya de Yopougon, tome 2

Ce deuxième volet de la série est reellement axée sur la place de la femme en tant que "jeune fille à marier", épouse ,et mère.Si j'ai retrouvé le même plaisir des images et du dialecte croustillant que dans le premier, je trouve un peu restrictif cette façon de tout faire tourner autour de la quête du mariage parfait et des déboires de celles qui se sont laissées bernées par les "môgô".J'attends beaucoup d'Aya qui ne veut pas tomber dans ce schema et j'espère que le prochain tome apporte une nouvelle impulsion...

J'ai fais le choix de poursuivre la lecture de cette saga sans tarder, histoire d'avoir les souvenirs encore bien présent à l'esprit.

Ce tome 2 reprend là où le précédent finissait. Adjoua vient d'accoucher d'un garçon qui ne ressemble vraiment pas à son père. le père d'Adjoua va alors chercher dans sa famille une personne qui ressemble au bébé… Dans le même temps, Bintou commence une relation avec un Ivoirien qui vit à Paris. Je me demande où va nous mener cette histoire. Quant à Aya, elle passe tout le tome à s'occuper du fils d'Adjoua. J'ai bien compris que dans la culture ivoirienne tout le monde s'occupe des enfants, mais je trouve que ça fait un peu too much. Surtout que à partir de la moitié du tome, elle décide que la bonne de la famille, Félicité, participera au concours de Miss Yopougon. Dans le tome 1, Aya apparaissait comme une fille intelligente et sérieuse. Ici, j'ai l'impression que ce n'est plus vraiment le cas et que ses études passent au second plan. Mais au vue de la fin du tome, je pense que les études, le fils de Adjoua, le concours de Miss Yopougon, tout cela va passer au second plan dans le début du tome 3…

J'apprivoise peu à peu le style du texte, même si ce n'est pas encore ça. le lexique me sauve la vie très souvent. Ce n'est pas encore le coup de coeur, mais c'est déjà mieux que le tome 1…
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