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3,61

sur 720 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Du Olivier Adam....
Lire de préférence en continu... ce que j'aime chez Olivier Adam c'est sa prise de conscience abrupte de notre existence... Parfois c'est très aride.... mais tellement humain...
J'aime Annie Ernaux pour cette même qualité... même si Olivier Adam est davantage dans le « roman »... il se sert beaucoup de sa propre existence à lui... ça respire bien la difficulté parfois de vivre....
Olivier Adam est jeune... mais il décrit les humains avec une maturité qui me touche beaucoup...
Pressée de lire son prochain livre qui devrait paraître bientôt...

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Peine perdue est le premier roman de Olivier Adam que je lis. Ma critique sera donc certainement faussée car je n'ai pas le recul nécessaire des précédents romans.

Peine perdue se lit relativement bien et plutôt rapidement (un peu moins de 8h en ce qui me concerne). le style est fluide, moderne comme on dit aujourd'hui, les phrases coulent et même si ce n'est que peu dialogué, on peut assimiler ce roman à un page turner. Olivier Adam parlera aussi facilement de bite que d'argent ou de drogue, de solidarité que de solitude!

La structuration en 23 chapitres plutôt court et traitant à chaque fois un personnage différent permet au lecteur de faire connaissance de manière plus approfondi avec eux (leurs vies, leurs attentes, leurs rêves, leurs états d'esprit, ...) tout en poursuivant la trame de l'intrigue. Antoine est le fil conducteur du livre puisqu'il ouvre et referme ce roman. Les destins sont liés et ces différents angles de vue nous donne l'impression d'habiter au même endroit.

Certains personnages (donc chapitres) sont plus émouvants que d'autres, certains sont pour moi superflus et perdent davantage le lecteur qu'il ne le guide. La multitude de personnages n'est pas forcément une réussite. L'intérêt est dilué.

Mais ce qui ressort essentiellement de ce livre, ce n'est pas l'intrigue (clairement secondaire pour moi. On a du mal à s'y intéresser pire à y trouver un intérêt!) mais le côté très noir, très pessimiste, limite dépressif.
Vous ne ressortez pas avec le sourire en refermant ce livre.

Olivier Adam est assez constant dans son écriture. Ce n'est pas un coup de coeur, mais j'ai apprécié cette lecture. Je ne sais pas ce que j'en garderai, mais je relirai Olivier Adam.

4/5
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« Qu'est-ce qui a bien pu les mener là ? Dans cette vie trop petite pour eux. Malgré la mer qui s'étendait partout. Malgré les massifs qui les encerclaient de toutes parts. Des espadons dans une baignoire. Comme dit la chanson. »


En guise de transition en douceur entre les vacances à la plage et cette rentrée 2014, j'ai choisi de découvrir Olivier Adam à travers son nouveau roman : Celui-ci se déroule dans une ville de bord de mer, hors saison. L'auteur nous fait pénétrer dans la vie de 22 habitants de cette cité méditerranéenne, à raison d'un chapitre par personnage. le personnage central est le premier à nous être présenté : Antoine, une gloire du football local qui ne vit que de petits boulots à cause de son goût prononcé pour les incartades et les drogues. Séparé de sa femme, il doit faire une sortie avec son fils mais, en ce jour de tempête, se fait tabasser par des inconnus et se retrouve dans le coma à l'hôpital. A partir de là, l'auteur nous présente toutes les autres personnalités de ce microcosme susceptible d'être concernées de près ou de loin par ce drame, afin de tenter de comprendre ce qui s'est passé et pourquoi, ce qui a mené les personnages là où ils sont et fait d'eux ce qu'ils sont.


*****

Avec un style qui ne conviendrait pas à tout le monde, Olivier ADAM m'a séduite à travers ses mots et son rythme mais surtout il m'a touchée par ses propos, la façon qu'il a de décrire chaque état d'esprit de manière très juste et compréhensible. Avec des phrases simples, parfois de simples images, s'affranchissant des longs discours conventionnels, il va à l'essentiel et rend attachants ou humains les personnages les plus éloignés de nous.


Ne connaissant pas du tout l'auteur, la 4ème de couverture m'a d'abord fait croire à un thriller en parlant de multiples disparitions. En réalité, s'il faut bien attendre les dernières pages pour avoir le fin mot de l'histoire, celle-ci sert de prétexte pour explorer les vies et personnalités de ces 22 personnages. Chacun est plus ou moins malmené par la vie, comme chacun d'entre nous, et ce sont leurs malheurs que l'auteur explore ici pour tenter d'expliquer les chemins qu'ont pris leurs vies.


Leurs destins peuvent paraître sombres ou tortueux, parfois un peu désespérés, mais je n'ai pas trouvé ce livre déprimant car, dès les premières lignes, c'est la poésie des phrases qui nous frappe : La sensibilité de l'auteur explose à chaque phrase. Ma libraire m'a appris qu'il était dépressif, et je pense que son vécu l'a aidé à rendre ses personnages vivants malgré la mélancolie de leurs vies, en les rendant presque tangibles.


« Au final ici l'été ce n'est pas seulement le mercure. C'est surtout les gens. La manière dont ils remplissent les lieux, les silences, les paysages. »


En résumé, même si les habitués de l'auteur ont trouvé ce dernier roman moins inspiré que les précédents (car au lieu d'approfondir un personnage, il en a fait parler 22 !), j'ai en tant que novice été séduite par sa plume et intéressée par son histoire. Il est vrai que ce roman m'a offert ce que j'aime : 22 tranches de vies qui s'entremêlent et où les personnages sont au centre du propos, nous offrant un bel aperçu de chaque personnalité malgré le peu de pages consacrées à chacune, et ce grâce à des sensations parlantes, et des formules pertinentes, expressives et poétiques.

Lien : http://onee-chan-a-lu.public..
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Si j'ai mis le temps avant de lire Olivier Adam, les débuts ont été quelques peu chaotiques... Les deux premiers chapitres, ceux concernant Antoine et Marion, m'ont en effet découragée : j'ai trouvé le style vulgaire, trivial, violent parfois. Comme si parler de la vie de gens ordinaires nécessitait l'emploi d'un langage populaire et grossier. J'ai trouvé cela méprisant et stigmatisant. Bourré de clichés, comme si les footeux n'étaient qu'un ramassis d'imbéciles, traînant leur vie entre le stade et leur télévision, une bière à la main (et je suis très loin d'être une amatrice du genre). J'avoue que cette impression ne s'est pas totalement estompée au long du livre, même si les pages qui ont suivi m'ont largement fait réviser mon jugement.

Dans le troisième chapitre, nous rencontrons Paul et Hélène, deux petits vieux qui viennent se retrouver dans cette station balnéaire du sud de la France où ils ont de merveilleux souvenirs. Merveilleux et douloureux à la fois car c'est aussi l'image d'un temps qui est définitivement derrière eux et qu'ils ne retrouveront jamais, celui où leurs enfants n'étaient pas encore des adultes, où ils partageaient des joies et des jeux. Ce chapitre m'a séduite, je l'ai trouvé très fort, dur, doux et touchant à la fois. Et je n'ai jamais été déçue par la suite.

[...]

Ce roman, très fort, est celui de la vie de "petites gens", de gens ordinaires qui doivent faire face aux difficultés du quotidien. C'est l'histoire de ceux que l'on ne voit pas, dans ces stations balnéaires ou ailleurs, ceux grâce à qui les vacances de certains ressemblent au paradis. C'est l'histoire de ceux qui triment au quotidien et qui restent entre eux une fois la saison terminée. de façon générale, ce roman est celui des classes populaires, qui tentent de donner un avenir ensoleillé à leurs enfants, malgré la crise et les rêves qui s'envolent. C'est aussi le récit de ces jeunes adultes qui peinent à sortir de l'adolescence, qui n'ont pas les bagages pour se construire un avenir solide.

Peine perdue est un beau roman, sombre et nostalgique, douloureux et amer, dont le suspens m'a fait me relever en pleine nuit pour finir les derniers chapitres. Une belle surprise !
Lien : http://itzamna-librairie.blo..
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A travers le récit de vingt-deux personnages on découvre la vie dans une petite station balnéaire de la Côte d'Azur hors saison et le moins que l'on puisse dire c'est que la réalité est tout sauf rose. Olivier Adam nous présente un échantillonnage de personnages très différents, avec un point commun toutefois: la misère sociale et leur existence qui part à la dérive. Ce sont des gens ordinaires dont la vie est un combat de tous les jours, où règnent chômage, emplois précaires, trafics en tout genre... Toutes ces vies marginales et désespérées s'imbriquent au fil des chapitres, avec en toile de fond la mer, le vent, la tempête et les vagues. Un décor de rêve, tout aussi instable que les personnages qui étouffent eux-mêmes leurs maigres promesses d'avenir en s'embourbant dans les mauvais choix. On souffre avec eux. Dommage car ils sont tous attachants. Comme toujours chez Olivier Adam, la construction du roman est bonne, le style incisif et percutant. L'auteur signe là un livre sans espoir, radiographie d'un monde en crise.
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Antoine, star locale du football, est sauvagement agressé durant la nuit, près du camping de la station balnéaire pour lequel il travaille. Il sera retrouvé peu de temps après, abandonné sur un banc à proximité de l'hôpital, salement amoché. Une question se pose alors : qui est responsable de cette agression ? le footballeur de l'équipe adverse à qui il avait asséné un coup de tête lors d'un match ? Des supporters de l'équipe ? Quelqu'un d'autre encore ? Curieux phénomène, une tempête s'abat sur la ville en même temps, causant beaucoup de dégâts matériels, mais pas seulement. Deux événements vécus de près ou de loin par vingt-deux personnes, dont on fait la connaissance chapitre après chapitre.

A l'aide de portraits croisés de personnages plus ou moins liés par les circonstances, Olivier Adam construit l'intrigue de son roman. Ce livre s'ouvre par la présentation du point central de cette histoire, Antoine. le lecteur prend connaissance de l'environnement du jeune homme, de son histoire personnelle, de son parcours dans le football, jusqu'au moment où survient l'agression. S'ensuivent les portraits d'autres protagonistes, dont on fait aussi chacun la connaissance au fur et à mesure des chapitres. On serait en droit de se demander pourquoi l'auteur a pris l'angle suivant, à savoir la succession de personnages ayant juste pour point commun le fait d'être plus ou moins concernés par les événements, l'agression d'Antoine et la tempête qui vient de passer. On tourne les pages, en se questionnant sur l'objectif que poursuit l'auteur ainsi, mais où veut-il nous emmener, sur quelle piste? Et la réponse se dévoile tout doucement au fil des pages. Comme dans un roman qu'on pourrait (presque) qualifier de roman policier (j'ai bien dit presque), j'ai émis des hypothèses quant à l'identité du responsable de l'agression d'Antoine, je me suis attachée à d'autres personnages heurtés par le présent. Rien n'est là au hasard, tout prend petit à petit son sens, jusqu'à aboutir au fin mot de l'histoire. La vérité prend vraiment forme vers la fin, même si l'idée nous traverse l'esprit un peu avant.

Maintenant, bref focus sur le style adopté par l'auteur : fidèle à ce que j'avais vu dans son précédent roman, l'auteur semble alterner entre les phrases courtes, parfois mêmes très courtes, et certaines plus longues, s'étalant sur quelques lignes. Tout cela donne son rythme au roman, zéro monotonie. A travers l'intrigue, j'ai également perçu de manière subtile un portrait plus discret, mais bien réel, des problématiques qui secouent notre société actuelle…

En résumé, c'est un roman riche d'intérêt, à recommander à ceux qui apprécient la plume d'Olivier Adam, mais à éviter pour ceux qui seraient à la recherche d'un roman « léger », l'histoire étant plutôt sombre…

Lu dans le cadre des Matchs de la rentrée littéraire PriceMinister 2014
Lien : http://lismoisituveux.com/pe..
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Je me réjouis à chaque nouveau livre d'Olivier Adam, certaine qu'il ne me décevra pas, c'est sans aucun doute l'un de mes auteurs français préféré. Ce roman ne déroge pas à la règle, il est pourtant assez différent des précédents, plus dans la forme que dans le fond. C'est souvent l'endroit où il situe son roman qui donne la tonalité de celui-ci, cette fois Olivier Adam a choisi d'écrire sur la Côte d'Azur, et donc ( oui, je sais, ça fait un peu cliché c'est l'unique reproche que je ferai à ce livre ) on va parler foot, pratiques magouilleuses voire maffieuses, bétonnisation à tous crins, chômage et illusions perdues. Ce sont là quand même des thèmes récurrents chez O. Adam, mais la misère n'est pas moins pénible au soleil. Dans ce roman, on ne retrouve pas vraiment l'auteur lui-même (comme par exemple dans Les Lisières le précédent où il nombrilisait quand même à mort), mais il a choisi de donner la parole à une vingtaine de personnages, tous protagonistes de l'histoire, un chapitre par personnage. Olivier Adam écrit sur ceux qu'on n'entend jamais, sur les sans-dents pour reprendre une expression en vogue, ceux qui sont paumés dans leur vie et qui n'ont aucun espoir de s'en sortir. Il y a le footballeur qui aurait pu être trés bon mais qui est passé à côté de ses rêves, le vieux couple qui veut en finir ensemble avant d'être séparés par la maladie, l'ado en rupture de famille, une gamine devenue mère trop tôt, la travailleuse sociale qui tente d'aider les autres pour essayer d'oublier sa solitude et bien d'autres.... Peine perdue, cela signifie peut-être que pour certains, ils auront beau faire ce qu'ils peuvent, il est difficile d'échapper à son milieu social, à ce à quoi la société nous destine si on n'est pas né au bon endroit, dans les bons quartiers. Dans ce roman qui se déroule entre Marseille et Nice, une petite station balnéeaire qui ne vit que pour les touristes, on est loin du bleu, du soleil, de la plage et des gens heureux... On est en pleine tempête, il fait gris, moche et finalement tout échoue ou s'échoue sur ces plages rien moins que paradisiaques... Pas gai, Olivier Adam, c'est vrai, son truc à lui, ce sont les ratés, les ratés de la vie, les ratés tout court, mais c'est sans doute le meilleur écrivain pour dépendre le mal-être, le spleen, la désillusion. Son style d'écriture vous embarque, vous va droit au plexus, et on ne lâche pas le livre.
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De nos jours dans une petite station balnéaire proche de l'Esterel sur la Côte d'Azur, alors que deux événements vont bouleverser ses habitants. Antoine, footballeur amateur, beau gosse un peu marginal, est retrouvé mourant devant l'hôpital. Et une tempête particulièrement forte provoque des noyades et des disparitions. Une vingtaine de personnages vont intervenir tout à tour, en lien avec ces deux faits. Marion, ex-compagne d'Antoine et mère de son fils. Paul et Hélène, très âgés, qui viennent passer sans doute leurs dernières vacances ici. Pourquoi sortent-ils alors que la tempête fait rage, et pourquoi Paul est-il repêché alors qu'Hélène est retrouvée noyée ? Coralie qui court entre son job à l'hôtel et ensuite celui à l'hôpital. Anouck, écrivain solitaire qui a accueilli quelques jours la jeune adolescente de la maison voisine. Jeff, l'ami d'Antoine, qui n'a pas toute sa tête mais qui, lui, sait ce qui s'est passé ce soir-là et ne veut rien dire, pourquoi ? Et aussi ce joueur de l'équipe adverse à qui Antoine a mis un coup de tête la semaine dernière, est-ce lui qui a voulu se venger ?

C'est par petites touches, au fur et à mesure de l"intervention de tous ces personnages, que va se dessiner une réalité qui est tout sauf rose. Une région touchée par un chômage de masse, vivotant grâce au tourisme l'été, des emplois précaires, des jeunes qui essaient de rester au pays, des couples essayant de s'en sortir malgré tout, et des trafics, petits, gros,... L'ensemble forme un puzzle que l'on voit se dessiner au fur et à mesure de la lecture. C'est certes un procédé régulièrement utilisé par les écrivains mais cette multitude de récits, loin de nous perdre (enfin, juste les premières lignes...), nous fait entrer dans l'intimité de chacun et donne au final un récit que j'ai trouvé très fort et très cohérent.

Ou comment dans une société très dure, où le chômage et la précarité sont le lot de beaucoup, la vie personnelle est aussi de plus en plus difficile. Sauf pour certains, et la fin est vraiment terrible.... (en même temps vous avez déjà vu des happy ends chez Adam ?). "Peine perdue" dit le titre, et qui mieux qu'Olivier Adam sait décrire ce mal-être, ce spleen, ce désespoir avec le style imagé, incisif et percutant qui est le sien ?
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Ce roman est construit à partir d'une mosaïque de personnages: on a plus d'une vingtaine de personnages qui se succèdent tout au long du livre. Nous progressons dans l'histoire avec chacun, on passe de l'un à l'autre, l'un après l'autre. Au fur et à mesure, nous transitons. Nous traversons leur regard et c'est un vrai plaisir de changer de place, de corps, de personnage, de situation. L'écriture s'adapte aux personnages à leur vécu, leurs pensées, leurs désirs ou leur désarroi. Ce choix d'écriture est vraiment intéressant!

Olivier Adam s'attache à montrer des personnages qu'on voit peu dans la littérature et qui pourtant sont majoritaires dans la société (car oui, les classes populaires sont statistiquement majoritaires!): les mères isolées et désargentées, les couples recomposés, les "petites crapules locales", la femme de ménage ou le vendeur d'automobiles, l'entraîneur sportif, le policier... Nous côtoyons la pauvreté et la rudesse du chômage, l'échec scolaire, la jeunesse désespérée, le désarroi d'une société, l'ascenseur social en panne, les affaires dans le monde du foot, etc...

C'est un roman humain, intense et vibrant. On peut penser qu'on s'approche du roman presque noir tant certaines situations sont dramatiques mais la littérature doit-elle faire oeuvre d'embellissement en masquant la réalité d'une société? Olivier Adam n'enjolive pas. Et c'est tant mieux!
Lien : http://lejournaldechrys.blog..
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Un petit village touristique dans le Sud, avec la mer, les calanques, l'Estérel.... et la tempête qui ravage tout, voilà le point de départ de ce roman raconté à 22 voix.
Antoine est "petit un gars" du village, un footeux doué mais sanguin, à la fin d'un match il casse le nez à un adversaire et se retrouve quelque jour plus tard à l'hôpital dans le coma, tabassé à mort.
Qui a fait cela ? Supporter du club adversaire, le joueur blessé, le pas de chance d'être là quand il ne fallait pas ?
Au fur et à mesure du roman 22 personnages défilent, racontent, se racontent, les éléments se mettent en place tout doucement et Olivier Adam nous dresse, comme d'habitude, une étude approfondie de la nature humaine.
La vie à quoi sert-elle ?
Est-ce vivre que naître, étudier, se marier, travailler, avoir des enfants, vieillir, mourir ?
Avoir l'impression de bien éduquer ses enfants et les voir se détacher de nous, est-ce la vie, est-ce normal et juste ?
Que l'on soit riches ou pauvres financièrement ou intellectuellement cela changent-ils quelque chose au déroulement de notre existence ?
Vieillir quelle déchéance !
Pleins de questions philosophiques désespérantes et guère réjouissantes.
Un bon roman à lire quand on a le moral, qu'on ne se pose pas de question sur son vie, qu'on est optimiste et que la vieillesse n'effraie pas.
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