Tokyo vice

Passionnant au début mais très (trop) long ensuite.
Adelstein nous offre une vision du Japon à laquelle je ne m'attendais pas du tout, j'ai adoré découvrir le Japon d'Adelstein !
En revanche je n'ai pas du tout aimé le détail des anecdotes, c'était confusant.

Jake Adelstein intègre à 24 ans le service police-justice du plus grand quotidien japonais mais il est loin de maîtriser les codes de ce pays très différents de son Missouri natal. À Tokyo il s'occupe des affaires liées à la prostitution et au crime organisé entre enquête de journaliste et polar.
Mon avis : un livre très instructif pour moi qui découvrait ce milieu au Japon. On est vraiment dans une enquête fouillée et suivie, un vrai témoignage sur l'envers du décor avec des meurtres, des disparitions. On est dans le cru et le sordide de la société nippone, la face cachée. Il y a de l'humour des rebondissements une très bonne lecture que je vous conseille même si parfois j'ai trouvé ce livre un peu long par moment et c'est un livre très dense de par le nombre de personnages et le nombre d'informations à retenir.
A lire car c'est un temoignage de l'interieur.

Excellent ouvrage qui nous raconte énormément de choses sur la société japonaise comme les relations sociales qu'ont les japonais entre eux ou avec des « gaijin », ses passes temps le jour et la nuit et comment elle se structure et s'organise. Mais aussi la grande partie cachée du Japon : les Yakuza qui dans l'ombre contrôlent cette société dans le plus grand des calmes devant la vue de tous sans que la police intervienne.

Journalisme d'investigation.
Le prélude s'ouvre sur "Soit tu effaces cette histoire, ou on t'efface toi. Et peut-être ta famille. Mais on commencera par eux, pour apprendre ta leçon avant de mourir."
Jake Aldelstein est un journaliste américain qui a travaillé au Japon du début des années 90 à la fin des années 2000. Il raconte comment il est entré dans le plus grand journal du pays et comment on y travaille dans la section criminelle. Comment entretenir de bonnes relations avec ses contacts dans la police et aussi avec les yakusas. le Japon étant une société très codifiée, on apprend avec lui à y naviguer en rigolant de ses gaffes mais aussi en constatant que son métier est assez dangereux. On y croise des policiers honnêtes, d'autres moins, des yakusas old-school et modernes, le FBI et même la CIA. Chaque chapitre est une "histoire" mais comme chacune d'entre elles se travaille dans la longueur (souvent des mois voire des années), il y a des "cross-over" de temps à autres.
L'auteur se présente sous un jour plutôt positif même s'il n'hésite pas à montrer une part un peu plus sombre concernant sa famille et quelques choix moraux discutables. Mais, globalement, on est comme les hôtesses japonaises avec lui: on l'aime bien, on tombe rapidement sous son charme.
Les histoires montrent un éventail assez large de la criminalité que l'on peut trouver au Japon (là où un meurtre fait la Une de tous les journaux tant c'est rare), très souvent liée aux yakusas mais pas forcément. C'est sur eux que son travail porte le plus et, c'est un cliché mais il faut croire qu'il est vrai, on peut voir que tout le code d'honneur qui existait auparavant (aussi biaisé pouvait-il être) disparaît au simple profit de l'argent.
L'écriture est hyper efficace, les personnages très bien rendus ainsi que les différentes ambiances: les bureaux du journal, les quartiers chauds de Tokyo, les lieux de police.
Une "suite" existe le Dernier des Yakusas où menacé une fois de plus de mort, il engage un yakusa qui n'accepte que s'il écrit sa biographie.

L'envers du décor au Japon! Une image moins lissée qui fait froid dans le dos.
L'écriture n'est pas fantastique mais l'auteur est journaliste, pas écrivain! Bref intéressant et instructif !

Superbe couverture ! Un début de livre intéressant, l'entrée Un "Gaijin" dans un prestigieux journal Japonais. L'auteur nous plonge au coeur du système journalistique japonais , nous découvrons les relations les différents liens entre police et journalistes mais aussi police et yakuzas, nous sômmes la très loin de nos codes occidentaux. Les histoires de crime arnaque... s'enchainent sans forcément de liens naratifs, peu peu l'auteur s'essouffle et le livre perd son intérêt. Après l'excitation du départ je me suis retrouvé à batailler pour finir le livre... A mes yeux celui-ci ne tient pas sa promesse. Après ayant une certaine connaissance de la société japonaise est-ce que cela à affecté mon jugement ? peût-être bien ... Pour la peine je vais éviter son dernier livre, anticipant déjà son contenu...

je vous laisse vous faire votre propre avis...

très intrigué par la culture japonaise et ses travers, j'ai apprécié ce livre, par ses histoires et faits. Cependant n'y cherchait pas de prouesses de styles ou autres. Cela reste dans un style journalistique assumé.

Présenté comme un polar, comme un événement littéraire sur la pègre japonaise... Eh ben pas du tout.
Comme expliqué ailleurs, c'est la chronique d'un Américain qui intègre la rédaction d'un grand quotidien japonais. le texte vaut pour ce qu'il nous fait découvrir des liens entre policiers - journalistes - "yakuzas". Mais ce n'est vraiment pas un événement littéraire, loin s'en faut (la traduction est d'ailleurs plutôt faible, je veux dire que le français qu'on nous donne à lire est pauvre, voire affligeant).
Et puis SURTOUT ne pas le lâcher deux jours, on ne comprend plus rien aux personnages, les noms s'embrouillent, alors on passe les pages distraitement jusqu'à l'histoire suivante.
On apprend quand même que dans la hiérarchie des morts violentes qui ne vaudront jamais la publication d'un article, celle d'un Chinois arrive en tête.

Dans la mouvance de la littérature du réel, ce romans raconte l'histoire vécue par l'auteur, journaliste du quotidien Yomiurin Shimbun, qui a travaillé avec la police japonaise.

Les très rares sursauts d'orgueil puérils n'entachent en rien le plaisir que l'on a à lire ce récit passionnant.