Children of Blood and Bone, tome 1 : De sang et de rage

Un livre qui semble faire l'unanimité, qui m'a un peu déçue je dois l'avouer...

Il y a de bonnes choses dans ce roman, avec un univers riche et dépaysant. Dans le même genre, je préfère la profondeur du monde de Nnedi Okorafor dans « Who fears death » mais l'Afrique imaginée par l'autrice est plutôt riche (on retrouve pas mal de tropes, mais ils sont bien emboîtés^^), et la toile de fond, qui traite de racisme et de vengeance est maîtrisée et touchante. Mais là où le livre pèche à mon sens, c'est sur ses personnages. Très caricaturaux, ils foncent tête baissée, de façon prévisible mais avec un goût de too much. Ce qui pourrait se résoudre avec des paroles devient une situation purulente, à un tel point que l'on lève souvent les yeux au ciel. Pas sûre de me lancer dans la suite, même si j'ai apprécié l'univers.

Un livre que j'ai malheureusement abandonné à peu près au milieu du livre, et même, un peu avant la moitié car je n'arrivais pas à me concentrer sur l'histoire et je sais que je ne retenterais pas de le lire de nouveau. Pendant longtemps je n'avais pas voulu le lire car j'en entendais beaucoup parler et je voulais laisser retomber l'effervescence qu'il y avait autour afin de me faire mon propre avis. J'ai essayé de le lire mais je n'y arrive tout simplement pas alors j'ai laissé tombé. L'univers du livre est intéressant, mais il n'est tout simplement pas pour moi.

Malheureusement pas accroché... le cadre et la découvert d'une autre culture m'avait pourtant beaucoup intriguée, mais les longueurs, les changements de personnalités trop rapides des personnages m'ont bloquée.

La magie a disparu: Zélie pourra-t-elle la faire renaître ?

En finissant ce roman, je me demande toujours pourquoi je suis allée jusqu'au bout. Je me suis souvent posée la question d'arrêter tout au long de ma lecture, l'histoire ne m'intéressant pas et du fait que je décrochais souvent !

Pourquoi ce décrochage: déjà une narration plurielle à la première personne et des chapitres très courts, on a donc parfois du mal à bien prendre en compte que l'on a changé de point de vue. On n'a pas le temps de se mettre dans la peau d'un personnage que l'on passe déjà à un autre.

L'univers mêle les croyances africaines et quelque chose de plus moderne : la haine engendre la haine. On a parfois plus l'impression d'être dans un univers fantastique mais plus dans d'être dans un roman avec un message fort : le mélange n'est pas très bien équilibré ici d'où ma peine à rentrer dans ce récit.

Alors pourquoi suis je allée jusqu'au bout de ma lecture ? Je pense que c'est dû au style de l'auteur : très fluide et à cette narration avec des chapitres très courts qui nous fait espérer accrocher à un moment ou un autre et donne l'impression d'avancer même si parfois j'ai ressenti des longueurs.

Je ressors très mitigée de cette lecture et je pense que d'ici peu je n'aurais quasiment plus de souvenirs de cette lecture.
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Je ne comprends pas vraiment l'engouement, que j'aurais aimé partager.
En l'état, ça va trop vite et les dialogues sonnent souvent très faux, dès le début d'ailleurs, en mode "il faut donner l'info au lecteur coûte que coûte", même si ça n'a rien de logique à ce moment-là dans l'histoire.
Le cadre change, c'est chouette, mais ça ne fait pas un bon roman.

Un roman presque nécessaire, ce qui ne l'empêche pas d'être bien écrit et prenant, pour ses personnages comme pour ses thématiques.
A titre personnel, je suis très heureuse de le voir arriver en français !