AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,64

sur 84 notes
5
9 avis
4
13 avis
3
5 avis
2
3 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Sombre fresque. Etonnant petit livre qui laisse comme un arrière gout amer et triste ..On a mal pour les personnages, on plonge dans leur desarroi, leurs peurs, leur vide. Triste humanité.
Pas très envie d'aller à Alger après cette lecture..........
Commenter  J’apprécie          20
Très beau livre d'un quotidien à Alger sans espérance et sans rêves.
On s'attache facilement aux personnages à qui on aimerait tendre une main, une épaule sur laquelle pleurer ou une carte du monde pour envisager de nouveaux avenirs.
Une simplicité et sincérité touchante !
Commenter  J’apprécie          20
Je viens de lire en une après midi sur la place ce petit livre. Se lit très vite. Sur la jeunesse désabusée et désoeuvrée de l'Algérie d'aujourd'hui.
Commenter  J’apprécie          20
Des portraits intimes qui finalement se croisent, ils m'ont donné une vision triste de l'Algérie d'aujourd'hui. Tout le monde semble étouffer dans des modèles étroits. Et si d'aventure certains arrivent à un début de fuite, ils sont rattrapés d'une façon ou d'une autre.
Ça me rappelle les étouffements de l'éducation bourgeoise des années 50.
Commenter  J’apprécie          10
Une plume prometteuse pour cette toute jeune femme, licenciée en littérature française de l'Université d'Alger. « L'envers des autres » est paru en Algérie en 2010 aux éditions Barzakh sous le titre de « Des ballerines de Papicha » (papicha désigne une jeune écervelée ou une jeune femme libérée, en argot algérien). le roman de Kaouther prend à la gorge. Il y est question de solitudes entrecroisées. Un quartier, un immeuble, aujourd'hui à Alger, « Quelle ville ! Elle ne cesse de vomir et de hurler, de bondir et de se soulever », écrit-elle. On a le ton. Chaque chapitre présente un des éléments de cet étrange puzzle polyphonique, qui s'exprime à la première personne du singulier. Des pages sombres, dramatiques, le tout brodé avec légèreté, dans un style qui déjà inscrit Kaouther parmi les bons écrivains. Elle aime ses personnages, les observe avec lucidité. Ils tentent de se dépatouiller dans un désert sans avenir, avec pour modèles pathétiques, les héros des séries télévisées américaines. Leur porte de sortie : la folie, l'exil ou la mort. Son regard sur l'environnement est éloquent « Les arbres ne courent que derrière tes prunelles », ou « Je préfère écouter les pierres se plaindre des pas qui leur manquent ». La sensibilité de Kaouther Adimi trempe âprement dans la violence d'un monde voué à la solitude. Un monde quasiment autiste. A lire pour mieux comprendre la jeunesse algérienne contemporaine.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (239) Voir plus



Quiz Voir plus

Petit quiz sur la littérature arabe

Quel est l'unique auteur arabe à avoir obtenu le Prix Nobel de littérature ?

Gibran Khalil Gibran
Al-Mutannabbi
Naghib Mahfouz
Adonis

7 questions
64 lecteurs ont répondu
Thèmes : arabe , littérature arabeCréer un quiz sur ce livre

{* *}