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3,64

sur 944 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Vous l'aurez compris, l'unité alphabet ne fait pas parti de la série du département V...
Je me suis donc plongée dans ce livre en me disant, "je pars à la découverte d'un nouvel auteur ". Bon je dois bien l'avouer si ce roman n'était pas de Jussi Adler Olsen je suis pas sûre que j'aurai cédé à la tentation...

Bref l'unité alphabet c'est quoi ? Et bien c'est le service psychiatrique d'un hôpital militaire, ou d'horribles choses sont commises sur les patients... C'est aussi l'histoire d'une amitié/trahison ou deux amis sont internés, l'un s'enfuit laissant l'autre derrière... Les années passent... Les souvenirs restent.

C'est un très bon roman, même si effectivement je n'est pas reconnu la plume de l'auteur, malgré les quelques longueurs présentes une fois bien mis dedans il est difficile de s'en détacher !

Donc un bon roman, mais où il ne faut pas s'attendre à l'écriture de la série du département V.
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Une belle brique de près de 650 pages que ce premier roman de Jussi Adler-Olsen !

Point de Département V ici puisque l'on plonge au coeur de la deuxième guerre mondiale. Deux aviateurs anglais tombent derrière les lignes ennemies, en pleine Allemagne nazie. Pour survivre, ils n'ont d'autre choix que de se faire passer pour des officiers allemands, rendus fous par la violence de la guerre. Ils sont alors internés dans une unité spécialisée où ils vont devoir vendre chèrement leur peau afin de ne pas dévoiler leur véritable identité. Je n'en dirai pas plus, je trouve que la 4e de couverture en divulgue déjà bien trop, donc si vous ne l'avez pas encore lue, évitez de le faire et tenez-vous à ces éléments qui sont bien largement suffisants à mon sens.

J'ai lu ce roman avec énormément de plaisir, il a très agréablement occupé un week-end froid et pluvieux. Globalement, j'apprécie toujours quand Histoire et thriller se rencontrent, et dans le cas de L'unité Alphabet, je trouve que c'est plutôt bien fait, même si je doute du côté véridique de la totalité des faits évoqués. Quoi qu'il en soit, le suspens ayant tout de suite pris le dessus, je pardonne à l'auteur une certaine dose de liberté avec la réalité historique.

Seul bémol : ce pavé aurait peut-être gagné à faire 100 ou 150 page de moins car même si l'intrigue était prenante, le dénouement m'a semblé un peu long à arriver.

Malgré tout, une excellente lecture qui explique complètement le succès que l'auteur a immédiatement rencontré.
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James et Brian , deux amis d'enfance sont aviateurs dans l'armée anglaise pendant la seconde guerre mondiale. Lors d'une mission de reconnaissance au dessus de l'Allemagne leur avion est abattu.
Afin d'échapper à un destin funeste, Bryan et James entreprennent un terrible périple qui va les conduire jusque dans un hôpital psychiatrique où sont soignés, voir cachés, l'élite des soldats allemands : les SS. Une seule voie s'ouvre alors à eux : simuler la folie.
En 1972, Bryan rongé par la culpabilité d'avoir abandonné James après s'être échappé, voit l'occasion des Jeux de Munich de retrouver son ami. Mais le passé qu'il croyait derrière lui va surgir plus violent qu'il ne s'y attendait et les démons plus acharnés que jamais.
Avec ce roman, Jussi Adler Olsen délaisse le département V. Mais l'auteur, assure toujours une plume percutante. C'est un roman puissant psychologiquement voir même éprouvant. Petit bémol pour ma part, un début laborieux, qui peine un peu à se mettre en place. Mais avec beaucoup de patience et peut être un peu de concentration, j'ai réussi à entrer dans le récit pour ne plus le lâcher
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Ne cherchez pas, ce n'est pas un tome de la série des Enquêtes du Département V, ce livre en est totalement indépendant!

Dans la note de l'auteur, en fin de roman, la première phrase est "Ce livre n'est pas un roman de guerre".
Soit.
Mais l'auteur a choisi de situer son action pendant la Seconde Guerre Mondiale, ses personnages principaux sont des soldats et le personnel infirmier d'un hôpital psychiatrique militaire, et la scène d'introduction est une mission de reconnaissance en terrain ennemi.
Donc on est quand même un peu dans un roman de guerre, a fortiori quand l'auteur nous parle de la manière dont les médecins nazis traitaient les malades mentaux, évoque la constitution de jolis butins par vols et spoliations des civils et pays belligérants et la manière dont certains nazis ont eu le talent de s'offrir une nouvelle virginité après la guerre.

Mais Jussi Adler-Olsen a raison, L'Unité Alphabet est avant tout une histoire de trahison. Trahison envers sa patrie quand les soldats simulent la folie pour échapper aux zones de combat, trahison de l'homme qui fomente une évasion en laissant son ami derrière, trahison envers soi-même quand on reste confiné dans sa passivité.

La première partie du roman est un huis clos infernal, pesant, anxiogène et agaçant d'impuissance. Bryan et James se sont retrouvés coincés dans un wagon empli de blessés de guerre atteints de divers troubles mentaux. Destination le service psychiatrique d'un hôpital militaire au coeur de la Forêt Noire sans aucun espoir d'évasion.

Le moindre geste, une unique parole, le plus petit regard... chaque instant peut marquer la fin de leur fuite.
Être démasqué en qualité d'ennemi, c'est une sentence de mort.
Être démasqué en tant que simulateur de folie, c'est une sentence de mort. L'enfermement est une chose mais Bryan et James vont aussi subir une médication lourde et une thérapie par électrochocs. Des agressions médicales répétées portées à leur intégrité psychologique et physique.
Comment ne pas craquer? Ne pas devenir fou?
A fortiori quand vos petits copains de dortoir vous épient, vous maltraitent pour mieux dissimuler leur propre forfaiture?
A fortiori quand les infirmières, le personnel médical et les gardiens vous malmènent et vous considèrent comme des coquilles vides, indignes d'être encore des êtres humains.
Outre la peur de voir l'identité de Bryan et James dévoilée, ces passages vous serrent les tripes à la lecture de leurs conditions de survie. On imagine aisément le quotidien de ces aliénés, ces malades mentaux ou ceux atteints de simples traumatismes. Les expérimentations sont juste évoquées sans être approfondies mais nous voyons le résultat: des hommes dépossédés de toute lucidité et de toute volonté.

Mais Bryan va s'en sortir. Pas James.

Trente ans plus tard, la guerre est un lointain souvenir.
Enfin, pas pour tous.
Si Bryan est rentré au pays, s'est construit une existence aisée et relativement heureuse, il n'en a pas pour autant oublié son ami, James. Il a essayé de le retrouver. En vain.
Les Jeux Olympiques d'été de 1972 se déroulant à Munich est l'occasion pour Bryan de remettre les pieds en Allemagne pour la première fois depuis la guerre et de relancer ses recherches sur le destin de James.
Événement anecdotique et accessoire que ces JO, rappelant douloureusement la Seconde Guerre Mondiale puisque les JO de Munich ont été marqué par la prise d'otages d'athlètes israéliens qui se soldera par leur mort. Anecdotique et accessoire car les preneurs d'otages ne sont pas des nazis mais des palestiniens.
Cette seconde partie de roman se déroule comme une enquête de police. D'indices en filature, Bryan se trouve confronté à son passé, à des individus qu'il aurait préféré ne plus croiser, à un danger de mort qu'il pensait écarté. Et le vide de 30 ans se comble peu à peu pour lever le voile sur la vérité, l'atroce vérité.

Si le rythme n'est globalement pas trépidant, je n'ai pourtant pas pu lâcher ce roman. Pour la curiosité de l'évolution mentale de James et Bryan dans les dramatiques circonstances de leur survie, pour l'envie et l'espoir d'un happy end, pour ces portraits de nazis vraiment antipathiques qui ont su profiter du chaos et rebondir après-guerre sur le matelas confortable de leur butin de guerre sans jamais être inquiétés pour leurs exactions passées... jusqu'à un certain point.
Si je devais relever un bémol, il concernerait la confrontation entre James et Bryan que j'aurais aimé voir approfondi et étoffé puisque l'auteur a installé un contexte psychiatrique au départ de son roman. Mais c'est un léger bémol! 

Une lecture passionnante donc, et je suis ravie d'avoir découvert la plume de Jussi Adler-Olsen dans ses débuts dans l'écriture!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Un bon roman historique sur deux époques. l'histoire de deux amis d'enfance, aviateurs durant la seconde guerre mondiale, qui sont pris derrières les lignes ennemies, et qui se réfugient dans un asile psychiatrique. Ils se font passé pour fous, et prennent l'identité de 2 nazis. Seulement dans cet asile, d'autres fous ne sont que des simulateurs. et sont particulièrement cruels. Un jeu du chat et la souris va s'étendre sur des décennies, avec un trésor de guerre d'un côté, une lutte intérieure où se joue le dilemme survie/trahison de l'autre, le récit s'éternise un peu et le final est assez bien amené. On sent tout le talent de Adler Olsen dans ce premier roman, très différent de la série du département V.
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Un départ palpitant en temps de guerre avec deux bons personnages, attachants, amis indéfectibles. Ils nous emmènent dans un suspense très tendu et bien mené, page après page. La suite franchement est terrible dans une histoire dont certains points ont probablement flirté avec la réalité à cette époque. L'amitié est obsédante parfois, laissée de côté pour se sauver à d'autres moments. Les traumatismes sont importants et on voit que si nous n'avons pas vécu cette époque, on ne sait vraiment pas ce que c'est. Une fois retourné dans une situation dite normale, Bryan devra poursuivre sa quête incessante de réponses.
Rien à voir avec les excellentes enquêtes de l'Unité V, ce livre raconte les horreurs de la guerre dans tous ces aspects, le côté psychologique, l'amour, l'amitié, les remords etc. J'ai beaucoup apprécié.
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Voilà une intrigue qui nous plonge bien loin des enquêtes danoises de Carl Mørck.
Avec beaucoup de talent JAO nous emmène au coeur d'une unité psychiatrique allemande en 1944, unité dans laquelle James et Bryan, 2 pilotes de la RAF se font passer pour fous pour éviter la mort. 30 ans plus tard, Bryan se demande encore comment il a pu abandonner son ami la bas.... Un rythme haletant, un bon suspence, on vit à côté des personnages pendant toute l première partie. Quelques longueurs par moments mais James et Bryan m'ont beaucoup touché, encore un très bon moment lecture grâce à cet auteur dont je suis fan.
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Le « Jussi Adler Olsen » qui l'a fait connaître. Avant «Miséricorde », « Profanation », ...
Dans cet opus, notre maître du suspense mène son intrigue sur une longue période: de la seconde guerre mondiale dans un hôpital psychiatrique, aux années 70 à Friburg.
Comme toujours, cet auteur raccroche à son décor des personnages singuliers, sombres, torturés et attachants.
Bien que noire et difficile, c'est toujours un plaisir de se plonger dans la lecture d'un Jussi Adler Olsen !
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J'ai découvert l'Allemagne, la ville de Friburg..
J'ai découvert le courage profond de deux hommes, tous les deux différents..
J'ai énormément apprécié ce livre.
Je ne peux en dire trop sans spoiler l'histoire.
Je ne dirai qu'une chose : les méchants se sont franchement bien compliqué la vie !
J'ai découvert l'Allemagne, la ville de Friburg..
J'ai découvert le courage profond de deux hommes, tous les deux différents.. J'ai énormément apprécié ce livre.
Je ne peux en dire trop sans spoiler l'histoire.
Je ne dirai qu'une chose : les méchants se sont franchement bien compliqué la vie !
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Comme j'aime beaucoup les bouquins de Jussi Adler Olsen je me suis laissé tenter par celui-ci plus ancien.
Et il fait le taff ! J'ai dévoré l'histoire de ces deux aviateurs anglais embringués dans un hôpital psychiatrique réservé aux plus célèbres SS.
Puis la suite de l'histoire 30 ans plus tard.
Très bon bouquin de vacances qui ne s'appesantit pas trop sur les diverses horreurs pratiquées à l'époque, point qui me faisait un peu peur au départ...
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