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3,99

sur 1200 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je ne suis pas sûre que, si j'avais découvert l'auteur danois Jussi Adler Olsen avec Promesse, j'aurais cherché à lire d'autres opus, même si j'ai quand même eu quelques bons moments de lecture.
En effet, ni le début ni la fin ne m'ont accrochée: le démarrage est lent, manque de rythme. Toute la partie qui se joue dans l'académie de Naturabsorption ne m'a pas captivée, voire pas intéressée du tout. Quant à la fin, elle ne m'a pas semblé très crédible.
Par ailleurs, un personnage particulier étant dans le viseur de la police dès le début, on peut se douter qu'il s'agit d'une fausse piste.
Puis d'un coup quasiment, le rythme s'accélère et j'ai trouvé de l'intérêt à cette lecture, en particulier grâce aux deux personnages hors normes, Rose et Assad, que l'on retrouve dans chaque enquête du Département V. Mais je n'en garderai pas un souvenir impérissable.

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On retrouve dans ce sixième opus du Département V l'humour un peu cynique de Jussi Adler Olsen, son talent pour mener l'intrigue et nous entrainer à sa suite. le personnage de Pirjo et son entourage sont un peu tirés par les cheveux, mais l'ensemble se lit avec plaisir.
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Promesse de Jussi Adler Olsen, présentation
En novembre 1997, elle est partie de l'école en vélo. Elle a eu un accident. Elle a été projetée dans un arbre.

En avril 2014, un policier appelle Carl de Bornholm. Fin de non recevoir.

Le lendemain, ce policier se suicide.

Avis Promesse de Jussi Adler Olsen
Nombre de pages très important, certes, que j'aurais pu lire en très peu de jours. Mais entre un séjour à Lyon, des jours où j'ai fini assez tard le travail pour cause d'assemblées générales, de transports en commun non pris, j'ai mis pratiquement deux semaines à lire cette enquête de Jussi Adler Olsen. Et tout cela à mon grand désespoir. Ne pas lire un roman en peu de temps ne permet pas de s'imprégner franchement de l'histoire, et ce malgré toutes les qualités de l'auteur, qui maîtrise encore une fois, à merveille, son sujet.

Au début, un élément m'a profondément déstabilisé concernant la vie des personnages. J'ai eu l'impression qu'il me manquait un roman. En effet, en les lisant dans l'ordre de parution, je souhaite connaître l'évolution des personnages principaux d'un auteur. Entre le roman précédent et celui-ci de nombreuses semaines ont passé et pour moi, lectrice, cela aurait été intéressant que cela soit développé dans un roman, avec une enquête bien sûr, et non résumé.

Ravie de retrouver Carl, Assad et Rose. Ils sont toujours les mêmes. Carl est toujours aussi protecteur envers Assad, qui bien souvent lui sauve la vie tout en endurant les pires souffrances, qu'il semble avoir expérimenté. Ils sont profondément liés mais Carl veut toujours savoir ce que peut cacher Assad. Il semble maintenant beaucoup plus heureux de travailler avec Rose. Il la respecte, lui adresse des félicitations car Rose montre un côté opiniâtre très intéressant. Elle n'hésite jamais à dire ce qu'elle pense et cela fonctionne toujours autant. Mais elle montre également son côté très sensible.

Passons à l'enquête car un policier a appelé le Département V pour une enquête. Mais Carl ne répond pas présent et le lendemain ils apprennent le suicide de ce policier. Carl et Assad vont donc se rendre sur les lieux et malgré une enquête qui a duré des années, les deux enquêteurs vont tout reprendre avec les éléments laissés sur place mais aussi grâce à leur opiniâtreté et le talent de tous. Tout cela va les mener vers un homme, très difficile à identifier. Il faudra quand même beaucoup de temps à Carl pour accepter, s'imprégner de cette histoire.

Pour Carl, également, c'est sa situation familiale avec ses parents, son cousin et son oncle. Il en apprend également plus sur l'opération où son coéquipier a été blessé et l'autre blessé. Et comme toujours, ses relations avec son chef ne sont pas au beau fixe.

En parallèle, c'est l'histoire d'une secte tenue par un homme et une femme qui se connaissent depuis qu'ils sont jeunes. Mais cette femme est profondément jalouse car elle est amoureuse mais lui non. Il a tellement de succès auprès des femmes que ses conquêtes sont nombreuses et ces dernières veulent tout faire pour lui.

Comme à chaque fois, les histoires se rejoignent à un moment donné et le lecteur suit cette progression jusqu'à la fin, pour que ce meurtre ancien puisse trouver son épilogue.

Que nous réserve la suite ? Sûrement un tome consacré à Rose, en particulier.

Est-ce dû au fait du temps de lecture mais je n'ai adhéré totalement à cette histoire par rapport aux autres lues.
Lien : https://livresaprofusion.wor..
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J'aime toujours cette série, je pense la lire jusqu'au bout, dix titres sont prévus, celui-ci est le sixième.
L'histoire est intéressante mais je la trouve un peu longue, comme souvent. Par contre j'aime beaucoup les personnages (ce qui m'incite à continuer pour connaître l'histoire de chacun d'eux, qui n'est pas simple) et l'humour de l'auteur.
Dans cette histoire j'ai appris beaucoup de choses sur la mythologie et les religions, ce qui ajoute de l'intérêt au roman. Et j'avoue que, après avoir été persuadée tout au long d'avoir deviné, j'ai été surprise par la fin.
Si cette série attire, il ne faut pas hésiter si le nombre de pages ne rebute pas.
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Lent, très lent... Carl Mock enquête-t-il? Je me le demande... il faut attendre les dernières pages pour qu'il se passe vraiment quelque chose, une fin surprenante, certes, mais on sait que les suspects ne sont jamais complètement les coupables. Et comme dans toute la série, Carl Mock est pris dans un piège dans lequel il tombe tête baissée à 20 pages de la fin. Assad et Rose le sauvent de tout... lui subit, l'enquête, sa famille, son passé, ses amis et ses adversaires, même sa belle-mère... c'est vraiment le contraire du héros. Pourquoi pas? mais l'écriture manque de profondeur... Assad et Rose en ont davantage, heureusement.

Un sentiment d'inachevé, des assassinats auxquels justice ne sera jamais rendue. Une assassin qui meurt naturellement et les personnes tuées par elle, sont disparues, oubliées, abandonnées par l'auteur.
Dommage, vraiment... L'auteur avait-il aussi peu d'envie d'écrire que Carl Mock de résoudre cette vieille affaire non résolue de jeune femme tuée, projetée dans un arbre par un véhicule? Aussi enthousiaste que Carl Mock qui se rend au salon des médecines alternatives, qui subit une hypnose, l'accepte à contre coeur. Voilà, à contre coeur....et pourtant je le finis, toujours par envie de savoir comment l'auteur se dépatouille de l'improbable situation initiale, et surtout, mais qui est Assad? bon, j'ai ma petite idée... Ah, les bons proverbes de dromadaires inventés par Assad! je les aime !
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Une 6ème enquête pour le département V dirigé par l'inspecteur Mørck en charge des cold cases. Aidé de sa célèbre équipe, qui s'est étoffé au fil des enquêtes à commencer par son assistant syrien, Assad, dont il aimerait percer les secrets, de sa secrétaire mais aussi enquêtrice hors-pair Rose et du dernier arrivé Gordon. L'insolite trio adoptera-t-il aisément ce grand bénêt sachant que c'est le chef, qui leur a mis dans les pattes pour lui rendre des comptes? Rien n'est moins sûr.

Bornholm, une île danoise de la mer Baltique, fin des années 1990. le cadavre d'une jeune fille est retrouvé dans un arbre, son vélo broyé au bord de la route. Aucune trace du chauffard : affaire classée. Sauf pour un policier local, qui finit dix-sept ans plus tard par demander l'aide du Département V, spécialisé dans les cold cases. Avant de se tirer une balle dans la tête.
L'inspecteur Mørck et ses assistants Assad et Rose débarquent donc à Bornholm. En remuant le passé, ils prennent le risque de réveiller de vieux démons…

Cette enquête nous mène sur différentes pistes. le lecteur croit détenir la réponse mais Jussi Adler-Olsen n'a pas son pareil pour le perdre en conjectures et au final, nous offrir tout autre chose. Il nous ballade à travers différents personnages et mêle différentes intrigues et comme chaque fois, nous accompagnons aussi bien les bourreaux que les victimes.

Nous sommes aussi plongés dans un nouvel univers. Celui de l'ésotérisme et des sectes. Comme à chaque fois, Jussi Adler-Olsen explore un autre univers. L'immigration et du traitement des minorités étaient les thèmes choisis dans sa précédente enquête. Et chaque fois, le lecteur s'imprègne de la société danoise, de ses us et coutumes. Ici, il nous emmène au large de l'île d'Öland, une île suédoise, et nous fait découvrir la vie particulière et l'esprit propre aux insulaires.

Comme dans ma précédente critique, je garde les même critiques positives et négatives au sujet de ce roman policier. Cette fois-ci, même l'un des personnages essentiels du roman, Atu Abanshamash Dumuzi, apparaissent trop lisses et fades à mon goût. Des attributs essentiellement esthétiques et rien qui nous les rendent attachants ou à l'inverse, qui éveillent en nous des sentiments à leur égard positifs ou négatifs. Pour moi, un personnage bien construit dans un roman qui aucun rôle important doit éveiller quelque chose sinon il n'est pas réussi. Atu m'a laissée complètement indifférente. Ou était-ce le but recherché? Par contre, j'ai apprécié davantage Pirjo, qui joue un rôle essentiel mais une fois encore, ses actes se construisent vis-à-vis d'un homme uniquement. Je n'étayerai pas ma réflexion de faits au risque de découvrir l'intrigue.

Pour résumer, je trouve le rôle attribué à chaque personnage et les réflexions de ces derniers, assez paternalistes voir parfois misogynes. La femme n'existe que comme faire-valoir de l'homme. L'auteur n'en a pas conscience, je pense. Mais elle sont soit belles incarnant des fantasmes et les désirs des hommes (Alberte, Mona,Wanda Phinn, etc.), soit nymphomanes (Rose, la belle-mère âgée,etc.) , soit des tueuses sans pitié (Kimi dans « Dossier 64« ,Pirjo,etc.), soit tyranniques, soit des mères castratrices ou/ et infidèles, soit naïves à souhait, soit fragiles et victimes encore (Kimi encore, Shirley, Alberte, et tant d'autres), soit fortes et belles mais encore victimes!! Je ne parle pas uniquement de ce roman. Quand rencontre-t-on une femme équilibrée qui s'en sort??
suite sur https://blogapostrophe.wordpress.com/2020/06/23/promesse-de-jussi-adler-olsen/
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Sixième tome des enquêtes du Département V spécialisé dans les « cold cases », où Carl Mørck et ses deux adjoints enquêtent sur un accident avec délit de fuite vieux de plus vingt ans. Un policier qui n'a jamais abandonné la recherche du coupable leur a transmis le flambeau ! Ce tome se lit très bien, mais quelques longueurs le ralentissent un peu, vers le milieu du texte. Les personnages récurrents se retrouvent avec plaisir, et le casse-tête policier du dossier ancien non résolu fonctionne bien, mêlé à un suspense qui rejoint le présent des enquêteurs. Et c'est toujours divertissant de retrouver Assad et ses maximes à base de chameaux !
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Pour moi, Promesse n'aura pas tenu ses promesses (jeu de mots pourri et facile que n'aurait pas démenti le département V) et marque ma première déception notable à l'égard du trio. J'ai eu beau les retrouver avec plaisir, comme des vieux copains avec qui on a passé du temps et de bons souvenirs, ils m'ont paru désespérément fatigués.
Le rythme est beaucoup trop délayé dans cet opus, comme si l'auteur se contraignait à remplir 700 pages plus par contrat que par inspiration.
De la sorte, tandis que le trio suit sans la remettre en question la piste du suspect désigné par Habersaat, il est difficile, dans un propos délité, de ne pas voir clignoter les indices énormes des pistes alternatives, et leur absence durable de prise en compte ruine la tension et le suspense.
Le traitement des personnages souffre également de ce délayage : cela vaut tant pour les protagonistes de passage que pour les personnages récurrents.
En effet, alors que Pirjo est trop coupable idéale pour être la meurtrière, le portrait in extenso de sa sociopathie lasse et manque de nuance, sous les yeux du gourou de la secte, qui ne se rend tellement compte de rien sur le compte de sa vestale, qu'il est difficile de croire un instant à son charisme, son portrait actuel comme passé en faisant davantage un bellâtre écervelé et vaguement nymphomane.
Quant aux personnages principaux, alors que l'action se situe 3 ans après le déjà-moins-bien Effet papillon et qu'ils fêtent désormais leurs 7 ans de collaboration, l'absence d'avancée dans leurs relations et leur connaissance mutuelle tant durant cette ellipse que dans ce tome est quelque peu lassante, d'autant que l'enquête de fond du meurtre d'Anker n'est convoquée dans cet opus que pour faire du surplace.
Au global, j'ai eu une telle impression de remplissage là où le traitement de l'enquête comme des personnages manquait de profondeur, que je ne pense pas rendre au département V une nouvelle visite avant un moment, malgré mon attachement à la série.
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Les amateurs du Département V y trouveront encore leur compte, dans ce cold case en huis-clos sur l'île de Bornholm. Moins palpitant que les précédents néanmoins.
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Rien de nouveau dans ce sixième tome : on retrouve notre trio de choc (Carl, Assad et Rose), affublés d'un quatrième larron, Gordon ; une affaire vieille de près de 20 ans ; quelques épisodes sur l'affaire qui a failli tuer Carl Morck sept ans plus tôt ; une alternance entre chapitres consacrés aux enquêteurs et chapitres de l'autre côté de la barrière ; un texte qui se veut parfois drôle et plein de sous-entendus sur les personnages. ela m'a agacée, sans compter la relative maladresse du texte, les longueurs (pourquoi 650 pages pour une enquête sans aucun suspense ?). Je ne retrouve plus, depuis 2 ou 3 tomes, la magie des débuts des enquêtes du Département V, où on sentait une tension incroyable, une maîtrise du suspense, un côté psychologique marqué. Même les descriptions "exotiques" du Danemark font désormais défaut..
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