Selfies

Nous sommes éparpillés dans toutes les directions avec des bimbos chômeuses et leur assistance sociale aigrie, un vieux nazi fanatique, un marines US déserteur, Rose de l'équipe du Département V qui perd totalement les pédales, etc... Mais les trois rescapés, avec des cernes de 10 kg sous les yeux, vont résoudre avec leur panache habituel trois enquêtes pour le prix d'une. C'est admirablement bien ficelé avec cette écriture fluide qui nous fait tout gober sans aucune grimace. Où est le rab ?

Jussi Adler-Olsen dans Selfies propose une approche différente du reste des romans de de cette série : Il a plusieurs intrigues complexes et élaborées ce qui déconcerte un moment mais lorsque les pièces du puzzle commencent à s'emboîter, on est vraiment époustouflée par l'intelligence et la qualité de l'intrigue. de plus le roman se centre sur Rose qui estau bord du gouffre de la folie et que les trois autre membres du département vont essayer de sauver par tous les moyens. Les protagonistes sont toujours aussi attachants , l' intrigue complexe et bien menée. Comme toujours bien que le tout soit dramatique (les thèmes sont lourds : la maladie mentale, la fraude aux prestations, la prostitution, la maltraitance sur un enfant...) à souhait Adler Olsen distille efficacement son humour noir. Voir son humour tout court lorsqu'Assad se trompe d'expressions, parle de chameaux (Assad est si adorable et attachant, et son passé et depuis le début de la série un mystère qui se creuse encore ici et qui par ailleurs a totalement disparu de adaptations cinéma très inférieures aux bouquins)
J'ai vraiment aimé les thématiques et bien sûr les personnages et le suspens.

N°7 ... selfies en français et en danois .... les nouvelles technologies donnent des mots universels .... un langage codé que comprend presque tout le monde.
Une intrigue bien compliquée avec des ressorts qui s'articulent sur des dizaines d'années en restant crédible.
Un style clair et limpide avec des mots simples qui ne torturent pas nos neurones.
Des personnages attachants, depuis le temps qu'on les suit, on découvre à chaque fois une nouvelle facette de leur vie.
Carl, Assad et Gordon sont fidèles au poste, fidèles à leur amie Rose qui pour une fois a vraiment besoin d'aide.
Un retour à l'enfance, à l'adolescence sera la trame qui fera peut être lever le voile sur un pan des traumatismes de la vie d'avant.

Où j'ai retrouvé avec plaisir l'équipe du Département V : le toujours bougon Morck, Rose, Assad et Gordon ... 

Où Rose disparaît, réapparaît sous l'identité d'une de ses soeurs  puis ne donne plus signe de vie  ... 

Où une employée du Pöle Emploi de Copenhague supporte de moins en moins ces jeunes filles écervelées qui ne pensent qu'à leur look, à gagner de l'argent sans rien faire et en grugeant l'Etat-Providence ... 

Où une vieille femme est assassinée avec le même mode opératoire qu'une jeune professeur des années auparavant ...

Où le Département V va (enfin) s'occuper d'une affaire active et non plus des seuls cold cases ... 

Un excellent roman dont je me suis régalée ... 

Vivement le prochain opus de l'auteur ! 
Lien : http://les.lectures.de.bill...

Où Jussi Adler-Olsen va-t-il s'arrêter ? S'il a tendance à se calmer niveau machiavélisme avec les années, toujours est-il qu'il sait pondre des trames dont on ne saurait se lasser.

Son duo mythique est à son apogée ; vous comprendrez pourquoi je ne cite pas son "trio"... Cet Assad me passionne, Mork moins, et leur relation est digne d'une série TV tant l'humour frappe fort parfois.

Dans un Danmark décrit de manière cynique, et qui peut rappeler nos pays occidentaux, Adler-Olsen nous emmène sur les traces des clichés d'aujourd'hui, ces adolescent(e)s perdu(e) et noyé(e)s dans une société dont la décadence est criante.

Le fil rouge de son roman est somme toute assez simple ; quelqu'un tue des cibles, les unes après les autres. C'est froid, glacial, et personne ne va les regretter ! Ce qui peut interroger, c'est l'éthique utilisée par l'auteur...

Bref, c'est un Jussi Adler-Olsen, donc il n'y a pas à tergiverser quant à savoir s'il faut ou non se le procurer. Et comme dirait Assad : "Quand tu vois un oasis dans le désert, va vite y boire, sinon ton chameau le fera" !
Lien : http://www.bmds.ch/index.php..

Je ne connaissais pas cet auteur, je commence par la 7° enquête du département V, mais cela ne m'a pas gêné.
Au départ, j'étais un peu perdu avec les personnages et toutes les affaires qui se mettaient en place, peu à peu les liens entres eux se précisent.
Du coup, j'ai dévoré cette histoire où tout s'enchainent à la perfection, tenant le lecteur en haleine.

J'achève à l'instant le 7ème opus des enquêtes du Département V de Jussi Adler-Olsen dont la lecture m'a apporté plus de plaisir que les 2 précédents.
L'affaire est rondement menée et on perçoit bien les connexions entre les différentes intrigues.
On continue à approfondir la connaissance des personnages.
Mais le rythme n'est pas particulièrement soutenu et, si j'étais curieuse d'aller jusqu'au bout, je n'avais, pour autant, aucune difficulté à m'arrêter pour reprendre tranquillement le lendemain. C'est peut-être juste que ce genre finit par me lasser ...

"SELFIES " de JUSSI ADLER OLSEN.

Des jeunes filles sans emploi, un personnage qui va sombrer dans une folie psychotique et virer psychopathe , le département V menacé de disparition ou presque, des meurtres qui se croisent et qui croissent , et pour finir , une énorme révélation sur le passé d'un de nos enquêteurs nous dévoilant enfin les clefs de sa personnalité...

Jussi Adler Olsen nous offre un 7ème opus particulièrement brillant de par une écriture nerveuse, dotée de chapitres courts et haletants et des protagonistes peaufinés à l'extrême mais toujours authentiques.

D'un premier chapitre palpitant à une fin particulièrement éprouvante ( oui , j'ai pleuré...) et des rebondissements percutants font de cet oeuvre la plus aboutie de cette série , pour ma part.

N'oublions pas cet humour singulier à l'auteur qui est d'autant plus confirmé par certaines réparties chères à Assad mais qui, dans "Selfies " est encore plus repérable dans la bouche de chacun de ses personnages .
Et c'est donc un florilège de mots d'esprit qui va accompagner le lecteur tout au long de ce roman.

Une lecture exceptionnelle et aboutie, encore meilleure aux 6 premiers tomes et qui présage forcément de remarquables révélations à venir.
Alors , soyez bien au rendez vous le 3 avril pour la parution de "Selfies " , bonne lecture garantie...

Je remercie Babélio et les éditions Albin Michel pour cette splendide avant première.
Lien : https://m.facebook.com/story..

Un très bon roman policier. Il faut dire que je ne suis pas très objective puisque Jussi Adler-Olsen est un de mes auteurs préférés. Je suis les enquêtes de Carl Mørck depuis le début. A chaque titre, c'est comme retrouver des membres de sa famille : Carl, Assad, Rose, Gordon, Hardy, Mona, Morten... Cela dit ce titre n'est pas le meilleur de JAO mais il est tout de même très bon.

Dans cette série de romans que je suis depuis le premier, j'ai aimé presque toutes les histoires. Je les trouve parfois un peu longues, difficiles à se mettre en place, jusqu'au moment où tout se recoupe, mais les lis toujours avec plaisir. C'est encore plus le cas quand au centre de ladite histoire on retrouve un des héros récurrents, auxquels on finit par l'attacher.
C'est rare, mais je serais presque prête à lire le suivant dans la foulée, celui-ci étant le septième des dix annoncés. Comme pour un roman, j'ai tendance à vouloir savoir la fin quand une série avance vers sa conclusion.
Un très bon opus du département V.