AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Louis de Funès : Regardez-moi là, vous ! (4)

Avec le succès, la pression se fait plus lourde sur les épaules de de Funès. Son stress se traduit par des humeurs sans cesse changeantes. A tel point que sur le tournage des Gendarmes, Jean Lefebvre lui demande chaque matin s'il s'est levé du bon ou du mauvais pied. Et toute l'équipe retient son souffle en attendant la réponse... Louis lui-même finit par rire de cette question récurrente.
Commenter  J’apprécie          310
« Louis de Funès s’est souvent déclaré inspiré par Chaplin : il en est un héritier plus certainement qu’un imitateur. » (p. 30)
Commenter  J’apprécie          270
Les rôles se sont inversés depuis Le Capitaine Fracasse, où c'était de Funès qui jouait les faire-valoir du charismatique Jean Marais. D'autant que si l'on peut encore considérer que Louis a le deuxième rôle dans Fantômas (1964), il est évident qu'il tient le premier dans Fantômas se déchaîne (1965) et dans Fantômas contre Scotland Yard (1967) - et ce, malgré la remarquable performance de Marais dans son rôle multiple, qui lui vaut de longues heures de maquillage et de préparation, et qui est le plus bel hommage qu'il pouvait rendre à son idole Pearl White et aux feuilletons cinématographiques.

Les rapports entre les deux acteurs, cordiaux jusqu'alors, s'en ressentent. Jean, dont même Mylène Demongeot constate l'amertume, reste courtois, mais l'orage n'est jamais loin. À tel point qu'à la sortieen salles de Fantômas contre Scotland Yard - considéré par beaucoup comme le meilleur des trois épisodes de la série d'Hunebelle - en mars 1967, Jean Marais fait remarquer qu'on aurait dû changer le titre et intituler le film "Juve contre Scotland Yard".

Mais si Marais tient a posteriori rigueur à son partenaire de cette nouvelle préséance qui le vexe, de Funès n'en est pourtant nullement responsable : c'est en effet le metteur en scène qui a compris que le personnage du commissaire Paul Juve portait en lui toute la puissante comique du film, à la surprise de Marais qui s'étonnait de voir bien plus de plans de Louis de Funès que ne le prévoyait le scénario. "Un petit fonctionnaire, ne payant pas de mine, un Français moyen, banal, d'apparence insignifiante, se dresse brusquement devant l'ennemi et le boute jusqu'à sa tanière. C'est ça la France ! Vive le Commissaire Juve.", le félicite le ministre dans Fantômas se déchaîne.

Et Louis de Funès, fidèle à son habitude, a mis son grain de sel dans son rôle, rendant Juve encore plus drôle par ces petits détails dont il a le secret - ainsi, il a mis un point d'honneur à soigner sa tenue. Choisissant une veste bien coupée, l'accompagnant d'une cravate sobre mais chic, veillant à ce que son col soit impeccable, convaincu (à raison) que le commissaire sera plus crédible s'il est élégant que s'il paraît déguisé. "J'ai lutté pour que l'on choisisse Louis de Funès, rapporte Hunebelle en 1971. Or, c'est là qu'il s'est révélé un phénomène inouï. Bourvil était fait pour jouer les poltrons, les hésitants, les timides. De Funès joue sur toute la gamme du grinçant. En ce domaine, il a à sa disposition un éventail très large de jeu. On dit qu'il fait toujours les mêmes grimaces. Ce n'est pas vrai. Il a tout au plus deux ou trois tics qu'il a inventés et qui constituent sa personnalité. De plus, ces tics font immanquablement rire."
Commenter  J’apprécie          220
"Il souffre trop de ne pas âtre apprécié de ses partenaires et plus globalement de toux ceux avec qui il travaille." (p. 221)
Commenter  J’apprécie          40




    Lecteurs (15) Voir plus



    Quiz Voir plus

    max et les poissons

    de quelle couleur est le poisson ?

    doré avec de l'argenté
    rouge avec un peu de jaune
    argenté

    5 questions
    29 lecteurs ont répondu
    Thème : Max et les poissons de Sophie AdriansenCréer un quiz sur ce livre

    {* *}