"(...)se battre pour la paix,c'est comme se faire sauter pour rester vierge."
"Mais la mort ne connaît pas l'exception".
Quel luxe que de pouvoir étreindre quand on veut ceux qu'on aime.
Être ensemble leur paraissait infiniment préférable, car lorsqu'ils ne l'étaient pas... eh bien, Holly avait l'impression d'être privée d'un organe vital.
Mais aucune vie ne comporte que des petits moments parfaits. Si c'était le cas, on ne le remarquerait plus parce que cela paraîtrait normal. Comment reconnaîtrais-tu le bonheur s'il n'y avait que des hauts et jamais de bas dans la vie ?
On eût dit qu'elle ne pouvait lâcher prise. En faîte, elle ne voulait pas lâcher prise parce qu'il était tout ce qu'elle avait. A ceci près qu'elle ne l'avait plus.
"Elle détestait compter les jours qui la séparaient du prochain message, car c'était tout ce qui lui restait de son homme. Après celui-ci, il n'en resterait plus que trois. Et elle détestait penser à ce que serait sa vie quand il n'y aurait plus de Gerry. Les souvenirs, c'était bien joli, mais on ne pouvait ni les toucher, ni les sentir, ni les serrer contre soi. Ils ne collaient jamais complètement au moment présent et s'effaçaient avec le temps." p.238
Attrape la lune, et si tu la rates, tu seras toujours parmi les étoiles
― Vous paraissez aller très bien, pourtant.
― Entre l'apparence et la réalité, il y a une marge.
« Hélas ! Je lui dis. Je suis coiffeur, moi, pas chirurgien esthétique. Il n'y a qu'une façon de vous faire ressembler à ça, c'est de découper la photo et de vous la coller sur la figure. »