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Les exploits d'Edwards Holmes regroupe 3 nouvelles correspondant aux tomes 1.5, 2.5 et 3.5 de la série. Ces petites nouvelles ont été précédemment publiées en format numérique avant la parution de chaque tome, comme une sorte d'amuse-bouche permettant d'attendre la sortie de la nouvelle grande aventure. Les éditions 10/18 ont décidés de les regrouper en un tome.🙂


🏹Tome 1.5 : le chanoine à la lèvre tordue.🏹
Un chanoine est retrouvé assassiné. L'enquête menée par Edward Holmes permet de mettre aux nues une escroquerie concernant l'orfèvrerie. En effet, des vases religieux en or sont subtilisés et remplacés par des copies finement ciselées, mais peintes en doré.

Cette enquête dont le titre est inspiré d'une nouvelle de Conan Doyle : L'homme à la lèvre tordue n'a que cela de comparable. Jean d'Aillon nous brosse ici le portrait d'une église où les voeux de pauvreté et chasteté n'ont pas cours. L'intrigue est rapidement relatée et menée avec un récit basé sur l'essentiel. Pas de cadre historique comme dans ses romans, pas d'intrigues croisées. C'est simple, court et concis.


🏅Tome 2.5 : Cinq médailles d'argent.🏅
Edward Holmes enquête sur un complot visant à ouvrir une porte de Paris afin de laisser entrer les troupes ennemies.

Cette nouvelle possède un titre inspiré encore une fois de l'oeuvre de Conan Doyle : Les cinq pépins d'orange. Dans ce récit, l'intrigue manque cruellement d'espace puisque tout se déroule et s'enchaîne en un temps record avec un Edward Holmes surgissant au final pour démasquer les derniers conjurés.


💎Tome 3.5 : L'escarboucle de Marco Polo💎
Marie de Savoisy est accusée du vol d'un joyau inestimable : L'escarboucle de Marco Polo. Edward Holmes décide de mener l'enquête afin de démontrer l'innocence de la chambellane dont il est épris.

Cette nouvelle est encore une fois un clin d'oeil à l'oeuvre de Conan Doyle via son titre très inspiré par l'original : L'escarboucle bleue. Ce récit nous plonge dans une histoire de vol, de mascarade et de famille. Edward Holmes est ici plus présent que lors de deux précédentes intrigues.



Ce recueil de nouvelles peut être lu indépendamment du reste de la série en raison des indications nombreuses glissées par l'auteur dans ses récits. Cependant, pour en apprécier toute la saveur et pour comprendre les sous-entendus, il est préférable de les lire dans l'ordre chronologique, afin de comprendre notamment les relations et tensions entre les différents personnages.

Globalement, ce recueil est selon moi un encas puisque les histoires sont très courtes sans se focaliser sur les aspects historiques de l'époque. Cela permet à Jean d'Aillon de développer certains aspects de ses personnages ou de décrire le Paris et la société de l'époque lors de l'occupation par les Anglais. Les intrigues sont sympathiques, la lecture est aisée et agréable et le lecteur plongé dans une époque passionnante.

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Les exploits d'Edward Holmes est le quatrième livre que Jean d'Aillon consacre au clerc anglais, ancêtre de l'illustre détective victorien.
Je n'ai pas lu les trois autres mais cela ne m'a posé aucun problème de compréhension car l'auteur fait des rappels et l'intrigue n'est pas tortueuse.

On est loin, trèèèèès loin du canon holmésien avec ce pastiche qui n'en est pas vraiment un. Les deux protagonistes ont beau avoir les mêmes patronymes que ceux des héros de Conan Doyle, leur personnalité est bien éloignée de celles des personnages originaux. On retrouve des références au Canon dans le titre des nouvelles et dans quelques menus détails (Holmes joue de la viole en guise de violon, les deux héros vivent sous le même toit, un certain Moriarty a failli causer la perte de Holmes...) mais il n'y a pas de quoi s'extasier.
Edward Holmes est loin d'être idiot mais il n'a pas les qualités déductives de Sherlock. D'ailleurs les enquêtes sont plutôt pantouflardes.

Jean d'Aillon aurait aussi bien fait de créer son propre personnage pour écrire ses histoires qui sont avant tout un prétexte à faire revivre la France de la fin du Moyen-Âge. Jean-François Parot l'a fait avec brio avec les aventures de Nicolas le Floch et il remporte un franc succès.
Une fois de plus, le nom de Holmes n'est utilisé qu'à des fins commerciales et c'est agaçant. Je me suis sentie flouée.

À part ça les trois nouvelles se lisent plutôt bien même s'il y a pas mal de longueurs et de détails pas très utiles. Sauf si vous aimez la mode car l'auteur ne lésine pas sur les descriptions des vêtements et de l'apparence des personnages. Il stoppe même la poursuite de l'enquête pour décrire des fringues et aussi le mobilier d'une maison. Je ne vous cache pas que j'ai pas mal bâillé et que ça m'a souvent énervée de ne pas avancer dans l'intrigue.

Ceci dit j'ai appris beaucoup de choses sur une période de l'Histoire de France que je connais mal. En ce sens ces nouvelles ont été instructives mais je ne pense pas que je remettrai le couvert avec les aventures d'Edward Holmes car elles n'ont pas été à la hauteur de mes attentes.
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Les exploits d'Edawrd Holmes est un recueil de trois nouvelles. les deux premières se situent avant La ville de la peur et la dernière après.

Comme cela a déjà pu être constaté, l'auteur a déjà succombé et succombe encore aux révélations intempestives ! Celles déjà commises ailleurs ôteront une grande part d'intérêt offert par ces trois histoires, malgré une qualité indéniable.

Si l'on tente d'oublier cette regrettable pratique, il faut bien reconnaître que Jean D'Aillon sait s'y prendre pour nous embarquer dans des récits historiques dignes des plus grands romans du genre. Il emprunte ici assez peu à la geste homésienne, tout en nous embarquant dans des histoires des plus intéressantes.

Bien qu'elle se hisse à un bon niveau, le chanoine à la lèvre tordue est probablement l'histoire la moins intéressante. Elle se déroule dans un contexte intéressant, emprunte à une célèbre nouvelle, fait intervenir des fausses pistes intéressantes, met Edward en difficulté et laisse jouer un drôle inoubliable à Watson. mais hélas, la révélation du coupable ne surprendra guère et donnera à tout ce qui est déployé pour en arriver là, une curieuse impression de remplissage.

Cinq médailles d'argent nous laisse sur un récit composé en deux parties. Edward n'intervient que dans la seconde et sa présence en viendrait presque à contrarier le lecteur français. Comment ne pas s'attacher aux personnages de la première partie, à leur projet ? Cette position est des plus intéressantes et nous laissera avec un curieux sentiment.

Avec l'escarboucle de Marco Polo, Edward est partie pour une aventure qui aurait largement pu remplir un roman en entier. Elle rappellera (ou plutôt annoncera) La ville de la peur, mais qu'importe. Si le suspens peine à tenir, l'intrigue révélera de belles surprises.

Ces trois nouvelles, assez longues, sont intéressantes et sauront nous tenir jusqu'à la dernière page. Tout (ou presque) est bon : le style, les intrigues, les personnages, malgré quelques déceptions. Dommage que tout ces efforts ne puissent porter tous leurs fruits.

Vous l'aurez compris, voici un bon recueil mais qu'il faudra lire au bon moment pour ne pas se voir gâcher tout le plaisir !
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Trois nouvelles enquêtes d'Edward Holmes : L'escarboucle du roi Charles, Cinq médailles d'argent, qui met en scène une mystérieuse médaille de la Vierge portant au revers l'effigie de Charles VII, retrouvé sur le corps de plusieurs personnes assassinées, et le chanoine à la lèvre tordue, où un chanoine de la Sainte-Chapelle est assassiné.
On retrouve avec plaisir le clerc Holmes, ancêtre du fameux détective du 221B Baker Street. Edward a déjà la logique chevillée au corps, une caractéristique génétique familiale semble-t-il. Il a aussi en commun avec son descendant la mamie de se grimer. Et si tout les codes et les canons holmésiens ne sont pas toujours respecter, la lecture de ces histoire policière historique sont très intéressantes et se dévore avec intérêt. Bon peut-être que les puristes lèveront les yeux au ciel mais franchement pourquoi bouder son plaisir. Et puis je trouve marrant moi qu'un français est osé reprendre à son compte aïeul du grand Sherlock.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Les exploits d'Edward Holmes, trois nouvelles qui répondent en écho aux aventures de son homologue Anglais. Jean d'Aillon, de son écriture riche nous offre moultes aventures fleurants bons les romans d'antan.
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Trois enquêtes rondement menées dans le Paris anglais de la guerre de Cent ans.
Les deux enquêteurs sont les copies conformes de Sherlock Holmes et du Docteur Watson. C'est un clin d'oeil assez réussi.
Le récit, très riche en vocabulaire moyenâgeux, est agréable et facile à lire.
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Holmes et Watson à Paris en 1422 ? Bah oui, grâce à Jean D'Aillon qui a créé les personnages d'Edward Holmes, un clerc, et de son ami Gower Watson, un archer. Ensemble, ils vont déjouer de complots, éclaircir de mystères en trois nouvelles inédites.
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Le chanoine à la lèvre tordue - 111 pages

Paris 1421. Un chanoine de la Sainte-Chapelle, responsable de la garde du trésor de la royauté, est découvert assassiné sur une berge derrière Notre-Dame. Edward Holmes et son fidèle ami Gower Watson enquêtent sur la demande du chancelier de Notre-Dame qui souhaite éviter le scandale dans cette période tourmentée qu'est la régence après la mort du roi Charles VI. Les deux anglais vont mettent à jour un trafic de commerce de pièces provenant du trésor de la Sainte-Chapelle qui sont ensuite remplacés par des faux, illustrant l'extrême pauvreté dans laquelle se trouvent la plupart des habitants de Paris.

Cinq médailles d'argent - 158 pages

Décembre 1422. Un groupe de parisiens souhaitant le retour de Charles (qui deviendra Charles VII sept ans plus tard qui s'est autoproclamé roi de France à la mort de son père en octobre mais qui s'est réfugié à Tours) qu'ils considèrent comme le véritable héritier du royaume, arborent tous une médaille d'argent en guise de reconnaissance. Mais bientôt ceux-ci sont victimes d'accidents ou de meurtres et la découverte des médailles d'argent sur les corps intrigue le prévôt de Paris qui demande une fois de plus au clerc anglais Edward Holmes d'enquêter pour déjouer le complot qui se trame.

L'escarboucle de Marco Polo - 158

Faisant partie du trésor royal, l'escarboucle qui devait être montée sur le diadème de la future duchesse de Bedford lors de son mariage est dérobée. Un témoin désigne Marie de Savoisy, une dame de compagnie de la reine Isabeau de Bavière comme étant la voleuse. Alors que le témoin est retrouvé mort, le prévôt demande à Holmes de débrouiller cette affaire qui semble un coup monté pour nuire à la pauvre de Savoisy.

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Trois enquêtes policières menées tambour battant par un clerc anglais Edward Holmes et son fidèle ami archer Gower Watson, le tout dans le contexte tourmenté de le guerre civile entre les Armagnacs et les Bourguignons. C'est passionnant, bien écrit, on révise ou on apprend de manière beaucoup plus intéressante l'histoire de France de cette époque que personne ne voudrait revivre !
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Encore une fois, je me suis emmêlé les pinceaux, et j'ai lu ce tome-là avant La ville de la peur. Qu'importe. Rien qu'un peu de divulgâchis mais je m'en remettrai. Cette fois, pour le coup, peut-être aussi parce que je suis un peu plus familiarisée avec décors et personnages, je me suis bien amusée. Je ne brûlais pas de retrouver le livre à chaque fois que je le reposais comme cela avait pu être le cas avec Merle, mais je me faisais plaisir à chaque fois que je le rouvrais. Je crois qu'il y avait plus de rythme, aussi. Plus facile de se laisser entraîner. Et bizarrement, Edward et Gower ne tiennent pas franchement le haut de l'affiche, d'autres le font très bien à leur place, et c'est étonnant de s'en rendre compte au milieu du livre. Bref, un bon moment.
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