AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,85

sur 215 notes
5
7 avis
4
17 avis
3
8 avis
2
4 avis
1
0 avis
Un agréable roman historique, qui nous nous ramène au Moyen Age, à l'époque de Philippe Auguste, où les rois de France et d'Angleterre étaient apparentés, mais tentaient de faire occire le roi du pays voisin.
Dans le cas présent, les Anglais ont infiltré, à la mort de Richard Coeur de Lion, une partie de l'armée fidèle au roi de France et à sa mère afin de tuer Philippe Auguste.
On y retrouve les preux chevaliers de cette époque dont Lancelot, banni d'Angleterre et aussi les compagnies de pillards qui brûlent les terres et assassinent la population à tout va.
Ce que j'ai particulièrement apprécié dans ce livre, c'est le fait de pouvoir replacer des éléments importants de l'histoire dans leur contexte historique.
Commenter  J’apprécie          51
Nous sommes en 1198, à Marseille. le seigneur de la ville, le Vicomte Roncelin, a été enlevé. Hugues de Fer, viguier de Marseille, va alors tout faire pour le retrouver, en vie si possible, afin de sauver un ami mais aussi sa ville bien aimée qui attire les convoitises. Sept compagnons vont faire alliance, chacun ayant leur propre raison, dans cette quête.

Une fois surmonté la difficulté de rassembler les différents éléments historiques, les jeux de succesion et d'appartenance des terres étaient bien compliquées au moyen age, ainsi que quelques recherches sur wikipédia sur certain objet, vêtement ou armes moyen ageuse dont je n'avais jamais entendu le nom, on se plonge avec délice dans l'écriture fluide de Jean d'Aillon.
Nous faison la rencontre de personnage attachant, ou au contraire détestable. Guilhem d'Ussel, bien entendu, mais aussi Robert Locksley revenant de croisade, troubadours ou encore Averroes, célèbre médecin musulman.
Action, rebondissements, suspence... Les bons ingrédients pour une lecture passionée.
Je regrette seulement un léger manque d'appronfissement dans les relations entre les personnages. L'amour ou l'amitié semble être un peu trop instantané et nous laisse le gout d'inachevé ou plus exactement d'être passé à côté de quelque chose.
Commenter  J’apprécie          50
Marseille. 1198. Juste après l'échec de la troisième croisade, la ville de Marseille est âprement disputée par de nombreux seigneurs. Philippe Auguste, Richard Coeur de Lion, le seigneur des Baux, le pape Innocent III ou encore le conte de Toulouse. C'est justement ce dernier qui mandaté le chevalier-troubadour Guilhem d'Ussel pour se renseigner à propos d'une alliance proposée par les Baux, marquant ainsi le début d'une formidable aventure.
J'ai beaucoup apprécié ce roman. le contexte historique est parfaitement respecté mais l'auteur ne se prive guère d'une certaine fantaisie. Guilhem se voit ainsi rejoindre par Averroès et Robert de Locksley, le fameux Robin des bois! le style est alerte et enlevé avec un lexique très précis qui témoigne de l'érudition de Jean d'Aillon. L'itinéraire de Guilhem regorge de péripéties et le romancier sait insuffler du suspense en créant une alternance entre des scènes de cape et d'épée et des moments où le récit se fait plus posé. le début du roman peut rebuter car l'auteur prend le temps de situer le contexte.
Commenter  J’apprécie          40
Ni roman policier, ni roman historique, un mixte de deux avec les approximations de l'un et l'autre.
Cependant, Jean d'Aillon éclaire le Moyen Âge, les croisades, Jean sans Terre et Richard Coeur de Lion et ce n'est déjà pas si mal.
Philippe Auguste règne sur la France (une partie tout au moins) ; Richard Coeur de Lion est roi d'Angleterre et de quelques morceaux de France ; ils se battent évidemment bien un peu entre deux réconciliations. Innocent III devient pape. C'est un homme autoritaire qui interdira la lecture de la Bible au peuple, créera le concept de croisade politique, ordonnera la 4ème croisade qui mènera à la prise de Constantinople, ainsi que la croisade des Albigeois de sinistre mémoire. Un bien brave homme
Donc, 1198. Donc, Marseille. Roncelin, vicomte de Marseille a disparu. Et pas moins de 7 personnes, à la fortune diverse, et surtout aux motivations ou aspirations différentes, se lancent à sa recherche : Hugues de Fer, viguier de Marseille, Averroès, le célèbre médecin marocain, un frère et une soeur saltimbanques romains, Robert de Locksley (Robin des Bois) et Guilhem d'Ussel, joueur de vielle et combattant hors pair.
Ce roman est à l'image des supers productions américaines : markété pour du cash au final et peu importe donc toutes les inepties rencontrées.
A fond dans l'attraction : quand la culture rencontre le divertissement ( ce n'est pas dysney land…mais ) : concours d'arc, le duel judiciaire, les demoiselles traîtresses ou en détresse, les intrigues nobiliaires, les complots cléricaux, et les scènes d'action remplies, les gentils sont très gentils, les méchants sont très méchants, les comploteurs sont très fourbes.
Bref j'ai l'impression de revoir les vieux « robin des bois », « les Ivanhoé »,… films en oirs et blancs, mais films que j'ai pris un grand plaisir à voir

Certains lecteurs parlent de roman de plage, de gare, sncf…je ne suis pas d'accord.
D'abord parceque l'auteur et quand même une référence et que le fond historique est réfléchi, censé, pesé.
Commenter  J’apprécie          40
Direction le XIIe siècle, direction l'aventure, direction les compagnons, direction Jean d'Aillon et les aventures du chevalier troubadour Guilhem d'Ussel !
Premier tome sorti de la série (plus tard sortiront des préquels sur la jeunesse de Guilhem), je l'ai beaucoup aimé !

C'est un roman au premier abord, et sur les 150 premières pages, assez dur à prendre en mains. Beaucoup de personnages sont présentés dans leurs situations respectives, il est très dense en historique, en politique. Il faut s'accrocher mais ça vaut vraiment le coup ! Et, ça devient plus simple à suivre une fois le tout posé (promis).
Malgré le grand nombre de personnages suivis (7 au total), ils sont tous très bien traités, autant dans leurs histoires, leurs buts, leurs relations entre eux. Séparés, Jean d'Aillon n'en oublie aucun, ils sont tous très égaux. J'ai trouvé ça marquant durant les scènes d'actions, on vit la scène de chaque groupes de leur côté c'était vraiment génial !
On a même droit à la fin à un petit "que sont-ils devenus", plus subtil bien sûr, très sympa !

L'intrigue reste assez simple, mais se complexifie grâce aux différents buts de nos personnages, j'ai trouvé que le tout s'harmonisait bien. La tension monte très bien, il y a de bons retournements de situation. J'ai également beaucoup aimé cette partie du roman !

Une bonne intrigue, de bons personnages, un fourmillement de détails, de descriptions historiques, que demande le peuple ?
La suite !
Commenter  J’apprécie          30
Je n'ai pu terminer ce roman sans envergure , je m'y ennuyais , pas de rebond , c'est fade , je préfère passer sur autre chose , la vie est trop courte pour lire ce qui ne nous donne pas d'émotions
Je ne cherche pas à être sévère pour l'auteur , je ne fais que livrer une impression personnelle mais par rapport à un contexte historique éminemment intéressant , j'aurai souhaité des personnages plus en profondeur avec lesquels le lien si particulier du lecteur peuvent se nouer , ici ce ne fut as le cas. Si dans cette série , un livre sort du lot, vous pouvez me le signaler
Commenter  J’apprécie          30
Hugues de Fer, viguier de Marseille, doit se rendre à l'évidence : le vicomte a été enlevé, les mystérieux kidnappeurs massacrant la maitresse de celui-ci, et plusieurs esclaves, pour s'emparer de l'homme. Il se met aussitôt à sa recherche, inquiet que quelqu'un force l'ancien moine à vendre ses droits sur Marseille et prenne ainsi le contrôle de la ville. Une étrange équipe, où tout le monde ment à tout le monde et où personne n'est celui, ou celle, qu'il parait, va se former à ses côtés et tenter d'arracher le vicomte à sa prison...
Il m'a fallu un certain temps pour entrer dans ce roman: l'action démarre en fait par une longue mise en place du sujet et des personnages, ceux-ci sont nombreux, et forcément, il faut un certain temps pour que le roman prenne réellement son envol.
Une fois ceci passé, ceci dit, le lecteur se laisse prendre et entraîner avec bonheur: l'équipée de ses sept individus si différents réunis par le hasard, on y croit, on s'y attache, on tremble et on trépigne pour qu'ils arrivent à retrouver le vicomte et sauver Marseille des griffes de tous ceux qui la convoitent.
Mi aventures, mi histoire, un excellent roman, au final, et l'auteur a apparemment transformé l'essai en une série!
Commenter  J’apprécie          32
Marseille, 1198, deuxième moitié du règne des Capétiens en branche directe et le Comté de Provence n'est toujours pas rattaché au Royaume de France. En voilà un cadre intéressant pour une intrigue qui s'avère malheureusement assez décevante.
Commençons par les points positifs. Tout d'abord, ce roman a le mérite de se dérouler dans un contexte historico-géographique peu étudié et donc peu connu des gens qui, comme moi, s'en tiennent aux connaissances de base en matière d'Histoire de France. Même si l'auteur prend quelques libertés avec la vérité historique on découvre le contexte géopolitique du Midi à la fin du XIIème siècle, la dynastie des seigneurs des Baux ou la situation de Marseille au Moyen-Âge. le roman contribue à l'enrichissement du vocabulaire notamment en matière d'architecture, de textiles et d'objets médievaux.
Malheureusement, si le contenant est séduisant, le contenu l'est moins. La narration est un peu décousue. Les personnages sont nombreux et on passe des uns aux autres à un rythme peu agréable. Il y a aussi certains "blancs" étranges. L'auteur aurait pu consacrer quelques chapitres à la détention dans la prison des Baux de certains personnages. Durant tout le temps de l'incarcération on ignore tout de leurs pensées, espoirs, réflexions. Parfois, Jean d'Aillon va aussi un peu vite en besogne. On apprend un secret sur un personnage et on imagine qu'il sera dévoilé plus loin dans le récit. Eh bien non, cette information est affichée au grand jour à peine quelques pages après. Les amateurs de romans complexes pourront être décontenancés par les quelques simplicités avec lesquelles l'auteur dénoue certaines situations.
En conclusion, Marseille, 1198 est un roman qu'il faut lire jeune (vers 16-18 ans je dirais) à un moment où on n'a pas encore plongé le nez dans Alexandre Dumas ou Victor Hugo.
Commenter  J’apprécie          21
Roncelin, vicomte de Marseille, a disparu, sa maîtresse et ses serviteurs assassinés. Hugues de Fer, le viguier de la ville, suspecte les seigneurs des Baux d'en être responsables. En effet, Hugues des Baux estime que la vicomté de Marseille devrait lui revenir, étant marié avec Baralle, fille du précédent vicomte.

Pour libérer son seigneur, Fer se met en route vers les Baux, accompagné d'une petite troupe hétéroclite. Se sont joints à lui son ami le médecin Ibn Rushd (Avicenne) qu'il a connu à la croisade ; Nedjm Arslan, un Perse qui maîtrise le secret de la poudre explosive ; Robert de Locksley, alias Robin des Bois soi-même ; Anna Maria et Bartolomeo, soeur et frère, jongleurs venus de Rome et enfin notre héros Guilhem d'Ussel. Et il va bien falloir tous ces talents pour venir à bout d'une mission périlleuse car on va découvrir en cours de route que nombreux sont ceux qui souhaitent qu'elle échoue.

Si les liens de parenté et de vassalité entre les différents personnages qui convoitent la suzeraineté de Marseille sont parfois un peu complexes, j'apprécie encore une fois ces aventures médiévales.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
Commenter  J’apprécie          20
Le génie de d'Aillon, c'est de réussir à transporter le lecteur dans une époque (peu connue mais d'une grande richesse), le Moyen Age, où chevaliers, troubadours, batailles, moeurs, aventures...se succèdent tout en menant le lecteur par le bout du nez, à travers une intrigue "policière" très bien ficelée.. le tout fort bien écrit. Avec les descriptions soignées et recherchées de l'auteur, on découvre Marseille ainsi que les Baux de Provence, notamment le château sur ce rocher surplombant le Val d'Enfer. Pour les lecteurs qui connaissent l'endroit (actuellement), on arrive bien à se l'imaginer tel qu'il était à cette époque. On découvre aussi le fonctionnement des « municipalités » ainsi que les droits et les rattachements féodaux au Moyen Age.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (621) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3220 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}