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Citations sur Les vies de papier (297)

La littérature est mon bac à sable. J’y joue, j’y construis mes forts et mes châteaux, j’y passe un temps merveilleux. C’est le monde à l’extérieur de mon bac à sable qui me pose problème. Je me suis adaptée avec docilité, quoique de manière non conventionnelle, au monde visible, afin de pouvoir me retirer sans grands désagréments dans mon monde intérieur de livres. Pour filer cette métaphore sableuse, si la littérature est mon bac à sable, alors le monde réel est mon sablier - un sablier qui s’écoule grain par grain. La littérature m’apporte la vie, et la vie me tue.
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Par exemple, je ne m'étais pas rendu compte que le mariage signifiait que j'allais être retirée de l'école. L'aurais-je su, j'aurais posé quelques questions supplémentaires à l'école. J'étais une phalène à qui l'on arrachait de force sa chrysalide pour qu'elle affronte les lumières crues du monde et ses orages effrayants.
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La pierre au-dessus de ma tombe, de quelle inscription sera-t-elle ornée ? [...]
« Mort, ne sois point fière, car ici tu n'as vaincu qu'un grain de poussière.»
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Mes traductions ne sont pas du champagne et elles ne sont pas non plus du thé au lait. (...)
Walter Benjamin a quelque chose à dire à propos de tout cela. Dans " La Tâche du traducteur", il écrivit : "Aucune traduction ne serait possible si son essence était de ressembler à l'original. Car dans sa survie, elle ne mériterait pas ce nom si elle n'était pas mutation et renouveau du vivant"
Dans son propre style déconcertant, Benjamin dit que si vous traduisez une oeuvre d'art en collant à l'original, vous pouvez montrer le contenu en surface de l'original et expliquer les informations contenues à l'intérieur, mais vous passez à côté de l'essence ineffable de l'oeuvre. Autrement dit, vous traitez l'inessentiel. (p. 125)
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De tout les plaisirs délicieux que mon corps a commencé à me refuser , le sommeil est le plus précieux , le don sacré qui me manque le plus . Le sommeil sans repos m'a laissé sa suie . Je dors par fragments , quand j'arrive à dormir . Lorsque j'envisageais la fin de ma vie , je ne m'attendais pas à passer chaque nuit dans l'obscurité de ma chambre , les paupières à demi ouvertes , calée sur des coussins ratatinés , à tenir salon avec mes souvenirs ....... La règle de base du sommeil est que l'on s'en réveille . Le réveil est-il alors une résurrection ?
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Lorsque je tombe sur un jardin ces temps-ci, je fleuris intérieurement.
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Mon corps est plein de phrases et de mots, mon coeur resplendit de charmantes tournures de phrase mais aucun des deux ne peut être touché par l'autre.
j'ai les névroses des auteurs mais par leurs talents. (...)Tout ce que j'ai pour moi, c'est ma solitude. (p. 135)
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Je suis l'innoffensivité incarnée. Je n'attends pas des gens qu'ils m'aiment, qu'ils m'apprécient ni n'aient le moindre sentiment à mon égard. Je n'ai jamais souhaité être importante au point d'avoir des ennemis. Je ne veux pas dire par là que je suis une timide congénitale ou une giroflée dont le plus profond désir est de fleurir pour devenir un lys tigré scandaleusement odorant, mais juste que j'essaye de vivre sans me mêler des vies des autres car je ne souhaite pas que les autres se mêlent de la mienne.
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Quand je lis un livre, je fais de mon mieux, pas toujours avec succès, pour laisser le mur s’effriter un peu, la barricade qui me sépare du livre. J’essaye d’être impliquée.
Je suis Raskolnikov. Je suis K. Je suis Humbert et Lolita.
Je suis vous.
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Ah, pauvre vanité de chair et d'os appelée homme
Ne vois-tu pas que tu n'as absolument aucune importance ?
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