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sur 246 notes
Ouvrir ce livre, c'est être immédiatement projeté dans une chambre un peu miteuse, sur un matelas douteux face à Jmiaa, qui nous parle, nous agresse presque même parfois.
Le livre disparait et nous voilà plongé dans un tête à tête incroyable avec cette prostituée de Casablanca à la gouaille extraordinaire qui nous raconte sans pincette ni pudeur son quotidien, leur quotidien à elle et aux autres femmes de la rue. C'est un quotidien dur mais par certain côté joyeux ou du moins attendrissant qu'elle nous narre avec de vrais beaux personnages (ses clients, son mari envolé, son amoureux volage, sa mère, sa fille, les autres femmes…). Et puis un jour Hamid lui dit qu'une jeune marocaine installée en Hollande cherche quelqu'un comme elle, il ne sait pas bien pourquoi, pour un article, un reportage, un film… Elle la rencontre, elles parlent et de conseillère pour le premier film de « bouche de cheval » elle va en devenir l'actrice principale.

Le texte est puissant, drôle, dur, rythmé, c'est tout simplement la vie que distille la plume de Meryem Alaoui.

Ce livre est un pur bonheur, que je conseille à tout le monde de lire au plus vite.
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LA VÉRITÉ SORT DE LA BOUCHE DU CHEVAL et de celle de Meryem Alaoui qui raconte dans ce roman le quotidien de Jmiaa, prostituée à Casablanca. J'ai beaucoup aimé cette thématique originale ainsi que le langage plus que fleuri de Jmiaa dont la nature brute m'a touchée.

* Roman lu dans le cadre du Trophée Folio-Elle*
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Jmiaa, prostituée de Casablanca, nous touche et nous fait rire par son verbe gouailleur et sa personnalité haute en couleur. En voila une qui sait ce qu'elle veut... quels que soient les événements d'une vie qui pourrait être tragique. Un premier roman qui n'a pas la langue dans sa poche!
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'La vérité sort de la bouche du cheval'... Mais quel drôle de titre intrigant ! Et quelle surprise ce roman ! Au début, j'ai été quelque peu rebutée par le langage cru pourtant si adapté à l'histoire. Jmiaa est une prostituée qui vit à Casablanca. Raconté de son point de vue, le récit nous plonge dans sa vie a priori plutôt glauque. Pour autant, Jmiaa ne se laisse jamais abattre et n'est pas du genre à se lamenter sur son sort. Son franc-parler a fini par me séduire et je me suis attachée à son personnage. On apprend comment elle est devenue prostituée et comment une rencontre va totalement changer sa vie. On se retrouve plongé dans les senteurs et l'ambiance du Maroc et cette lecture s'avère totalement dépaysante ! Je recommande ce livre aux personnes qui n'ont pas peur du langage osé d'une prostituée. Ca en vaut la chandelle !
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ça démarre très bien ! la vérité sort de la bouche du cheval m'a enchantée au début alors que j'avais pris sans conviction ce premier roman de Meryem Alaoui. la deuxième partie m'a déçue, non parce que l'héroïne sort de la misère, mais parce qu'elle n'a plus la justesse du départ. Son langage populaire et relâché au départ mais juste, devient grossier, son attitude aussi. l'esprit vif qu'on voulait bien lui reconnaître au début ne lui est d'aucun secours pour apprendre les codes de sa nouvelle vie et cela ne sonne pas juste. Comme si l'auteur avait bien su se glisser dans la peau d'une prostituée, milieu qu'elle est loin de connaître de l'intérieur, mais ne parvient pas à traduire l'évolution d'une personne du peuple. Elle en fait un être lourd et balourd, pas vraiment sympathique. Dommage !
Lien : https://www.lesmotsjustes.org
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Prostituée dans un quartier populaire de Casablanca, Jmiaa nous raconte, dans son langage châtié, son histoire et son parcours qui l'ont menée la où elle est mais également sa vie de tous les jours. Elle nous parle de ses copines, de sa mère qui ne doit jamais apprendre ce qu'elle fait, de sa fille et de ses amants ou plutôt de ses clients. Un jour elle rencontre Chadlia et sa bouche pleine de grandes dents…
Bouche de cheval est une productrice émigrée en Hollande qui souhaite réaliser son premier long-métrage. Elle voudrait raconter l'histoire d'une prostituée qui tombe amoureuse d'un de ses clients qui l'embarque dans une histoire peu reluisante. Elle pense que Jmiaa serait la personne parfaite pour lui permettre de recueillir des informations et même pour jouer le rôle principal.

Meryem Alaoui nous propose un premier roman original qui dépeint la vie dans un quartier populaire du Maroc actuel. Elle nous présente un personnage haut en couleur qui munie de son franc-parler s'adresse au lecteur à la deuxième personne.
J'ai beaucoup plus apprécié la première partie du livre que la seconde.
En effet, la première partie explore la vie dans le quartier de Jmiaa, ses malheurs et ses déboires. Par contre, la seconde partie se focalise sur la réalisation du film et perd un peu de son cachet même si on retrouve encore quelques situations cocasses. J'ai trouvé cette deuxième partie un peu trop niaise à mon goût.
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J'ai été séduite par la quatrième de couverture et pas déçue de la suite, si ce n'est la seconde partie un peu trop folklorique à mon goût, et qui m'a donné l'impression de quitter l'essence même de ce roman.

Même si le langage est cru, il reflète une véritable façon de parler des gens de la rue, de la vraie vie, de cette réalité que l'on ne veut pas toujours voir.
Casablanca, la ville blanche a aussi ses côtés noirs, ceux du petit peuple qui ne cesse de survivre et de rêver à un ailleurs meilleur.
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Je dois dire que j'ai eu du mal à entrer dans ce livre car la première partie est difficile à lire : beaucoup de renvois vers un glossaire pour expliquer les nombreuses références ou le vocabulaire, une atmosphère très pesante faite de misère, d'alcoolisme, de tabagie excessive, de prostitution bien sûr… Il y a des passages durs, mais d'autres où on rit. Jmiaa, prostituée de Casablanca, est très attachante. Elle a une langue fleurie, une truculence et un bagout pas possible ! On l'aime ou on la déteste. Moi, je me suis attachée à elle, contre toute attente.

Elle se raconte au travers d'une sorte de journal intime : Arrivée sur le trottoir à cause d'une mauvaise rencontre, elle va s'en sortir grâce à une rencontre providentielle. On dira que tout ça est cousu de fils blancs, que la fin est improbable, que c'esst un happy end… et bien tant mieux ! Jmiaa, sa famille, sa fille, ses copines le mértient bien ! En fait, cette fin ressemble à s'y méprendre aux happy ends des séries mexicaines que Jmiaa regarde en boucle… Je pense que c'est un clin d'oeil que l'auteure nous adresse. Cette façon de conclure cette histoire a en effet été beaucoup décriée depuis la parution du roman. Je ne doute pas un instant que ce roman aura les récompenses qu'il mérite !


J'ai aimé le style et la langue de Meryem Alaoui et sa façon de raconter un milieu que j'ai découvert au travers de cette histoire.

D'autres avis sur mon blog https://recettesetrecits.fr
Lien : https://recettesetrecits.fr/..
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Quel bonheur de suivre Jmiaa, prostituée a Casanlanca , dans sa vie trépidante ét haute en couleurs !
Elle a une vitalité , une impertinence ét une insolence qui donnent de l'énergie pour tôut affronter
sa vie et ses rencontres ét son langage dignes de Michel Audiard , Seraient parfaits pour une adaptation cinématographique
Merci Myriem Alaoui pour ce conte de fées ét cette verve magnifique , une vraie bouffée d'énergie
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J'ai été dégoutée dès le début. Aucun écoeurement ne nous est épargné.. je me souviens du scandale à la sortie de "Baise-moi" de Virginie Despentes , et ici il n'y a même pas de revendication de scandale. Franchement, écoeurée pendant les 50 premières pages, puis ensuite j'ai dû m'avouer vaincue par l'ennui. J'ai laissé tomber à la moitié, merci bien.
Mots que ça m'inspire : dégoût et ennui.
Lien : https://melieetleslivres.wor..
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