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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'héroïne de ce livre quitte son pays natal, l' Argentine avec sa mère pour la France. Son père reste emprisonné en Argentine. Elle va nouer des liens épistolaires avec celui -ci. Ils ont décidé de lire les mêmes livres, en même temps et d'échanger sur leur contenu. le titre du livre fait référencé à l'un d'entre eux.
Le pays tant convoité par sa mère, n'est pas celui-ci. L'adaptation est difficile, mais sa mère retrouve une ancienne amie, lors de ses études. Elles s'installent ensemble. L'héroïne, certainement l'auteur, va connaître le froid, la neige, les premières vacances à la montagne.
Le style de Laura Alcoba est agréable. les mots chantent sous sa plume.
Seul regret, le récit est court. Un auteur que j'aurai du plaisir à retrouver.
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Ce roman est une déclaration d'amour à la langue française, à ses mots, ses sonorités. Une jolie réflexion sur le bilinguisme et l'intégration. Et un bel exemple de ce que la volonté peut faire faire comme miracle. C'est tout à la fois drôle, réaliste, poétique et émouvant.
Lien : http://libros-y-palabritas.o..
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Un roman très court mais intense, il s'agit d'une autobiographie de l'auteure à l'âge de 11 ans lorsqu'elle quitte l'Argentine pour rejoindre sa mère, réfugiée en France car opposante à la dictature.

On retrouve les peurs et les doutes d'une petite fille qui découvre une langue et un pays, l'école, la lecture, les amis... Mais tout ça de l'autre côté de l'Atlantique.

Beaucoup apprécié!
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À dix ans, la narratrice quitte l'Argentine de Videla pour rejoindre sa mère réfugiée en France tandis que son père est emprisonné à La Plata. Elle est enthousiasmée par la découverte d'une nouvelle langue, de nouvelles rencontres. Mais son esprit est bien sûr marqué par son père, emprisonné et loin d'elle.
Laura Alcoba, marquée par des images de sa jeunesse, décide de raconter ses premières années et son départ de l'Argentine pour la France. le ton est celui d'un adulte plein de tendresse pour son passé et l'être qu'il fut. La sincérité de la narration touche et permet d'enchaîner très facilement tous les souvenirs de cette jeune immigrée. Au milieu de ce récit, on comprend tout de suite l'intérêt des images qui ont justifié ce roman. Il y a les idées simples et drôles (la journée du rab' à la cantine, la relation entre les enfants…) et celles plus troublantes. Par exemple, l'importance des lettres et le chagrin provoqué par l'éloignement du père donnent des passages magnifiques. Tout l'amour de l'autrice pour les langues et notamment le français (sa révélation lors du première rêve en français) imprègne toute la lecture. Ce roman est léger mais loin d'être quelconque.
Lien : https://tourneurdepages.word..
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Quand elle apprend qu'elle va bientôt rejoindre sa mère réfugiée en France, une Argentine de 8 ans commence l'apprentissage du français. Ses journées sont rythmées par ses cours avec Noémie et ses visites peu fréquentes à son père qui est prisonnier politique. A l'âge de dix ans, c'est le grand départ pour la France. Elle a hâte de découvrir Paris, la Tour Eiffel. Mais finalement, elle n'habitera qu'à côté, au Blanc-Mesnil, dans un appartement kitsch. Elle va fréquenter une école, se faire des amis d'autres origines, et poser son regard sur ce pays qui l'accueille désormais.
Une des vraies forces de ce roman est indubitablement son héroïne. Elle est pleine de bonne volonté, de bon sens enfantin, quelquefois naïve, mais elle sait affirmer son caractère et assumer ses points de vue. Elle suscite vraiment la bienveillance et fait souvent sourire par son aplomb. J'aurais aimé prolonger ce bout de chemin avec elle ! Son avis sur ce pays dont elle s'était fait une idée est un témoignage important et pertinent. Il faut savoir que ce récit est construit sur une histoire vraie, vécue par l'auteure elle-même, qui a rassemblé ses souvenirs pour parvenir à ce résultat final.
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Roman autobiographique touchant très court qui se lit comme des nouvelles; chaque chapitre nous livrant une anecdote de la vie d'expatriée de cette petite fille venue d'Argentine dans une France froide et surprenante.
Evocation émouvante de l'impact de l'exil et des difficultés de l'intégration sans pathos.
A lire
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Laura Alcoba raconte dans son roman le Bleu des abeilles son arrivée en France à 9 ans et son immersion (le mot est souvent cité) dans son pays d'accueil. Immersion et non pas intégration, je trouve le mot très juste. Elle laisse en Argentine, son père en prison, et rejoint sa mère au Blanc-Mesnil. Ses deux parents sont des opposants au régime argentin en place. En France, elle écrit toutes les semaines à son père en espagnol et ils décident de lire ensemble et à distance un livre intitulé " les fleurs bleues" ( d'où le titre)

le Blanc-Mesnil, ce n'est pas ce qu'elle s'imaginait de la France, elle qui imaginait Paris et tous les clichés l'accompagnant.

Elle se retrouve alors confrontée à une réalité sociale difficile, découvre la France à travers l'école, les amis mais aussi à travers un séjour au ski en immersion, accueillie par une famille française.

Elle décrit aussi -et c'est cela qui fait le charme immense de ce roman- la langue française, ses E muets qu'elles trouvent extraordinaires. C'est le regard d'une petite fille émerveillée sur la nouveauté, sur un pays très différent du sien que nous offre l'auteur mais c'est aussi la peur de ne pas comprendre, et de ne pas se faire comprendre, la peur de ne pas réussir son immersion tout en gardant un lien fort avec son pays d'origine.

Le bleu des abeilles est un très joli roman, il manie les souvenirs de l'enfance avec intelligence, il mélange les anecdotes parfois drôles et les souvenirs d'une réalité plus difficile
Lien : http://helene14.canalblog.co..
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Laura, dont le père (militant argentin) est emprisonné en Argentine, et dont la mère est partie s'exiler en France, se voit enseigner le francais en vue de retrouver sa mère. de la France qui lui semble si exotique et extraordinaire, elle découvre le Blanc Mesnil qui n'a rien à voir avec ses espérances.
Laura continuera à envoyer des lettres toutes les semaines à son père.
Un très beau roman facile à lire et très agréable.
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Un très beau roman, simple et émouvant!
L'auteur y décrit l'exil d'une petite fille d'Argentine qui arrive en France, et son adaptation à ce nouveau pays qu'elle ne connaissait qu'à travers ses cours de français. Rien de très révolutionnaire mais tout est simple et émouvant, sans artifices et pourtant très touchant!
Le talent de Laura Alcoba s'exprime entièrement dans ce récit sensible et dépourvu des clichés habituels des récits où la voix est celle d'un enfant. Rien n'y paraît forcé ou faux, la candeur de la jeune héroïne sonne juste et nous offre des moments émouvants et parfois drôles.
Une réussite!
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Très bon livre. Petite fille argentine d'une dizaine d'années, l'auteure a réussi enfin à rejoindre sa mère, réfugiée politique en France. le père est en prison pendant la dictature du général Videla. le livre est donc la chronique de la vie d'une petite réfugiée en France.

"Une voyelle muette ! Quand on ne connaît que l'espagnol, on ne peut imaginer que de telles choses existent - une voyelle qui est là mais qui se tait, ça alors ! J'étais plus que surprise - littéralement abasourdie. Et comme exaltée, soudain : je voulais tout savoir à propos de la langue qui était capable de faire des choses pareilles."
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