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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
"Le bonheur, il faut lutter pour l'obtenir. Et dès lors que vous commencez à batailler pour quelque chose, eh bien, vous avez déjà remportez la victoire. Peu importe l'issue."

Longtemps avant de lire le roman, c'est par son adaptation que j'ai découvert Autant en emporte le vent. J'ai d'abord aimé Scarlett, un beau personnage de femme déterminée qui n'hésite pas à se servir des hommes, sans se soucier du qu'en dira-t-on. Plus tard, je me suis passionné pour ce film, son tournage épique qui a contribué à sa légende dont documentaires et livres se sont largement faits l'écho.

Quand j'ai découvert que Kate Alcott avait décidé d'en faire le cadre de son dernier roman paru en France aux Éditions de L'Archipel, je me suis empressé de le découvrir.


Dans Si près des étoiles, on suit le parcours de Julie Crawford jeune femme débarquant de son Indiana natal à Hollywood dans l'espoir de devenir scénariste. La route va être semée d'embuches. Nous sommes à la fin des années 30, dans un univers masculin et machiste, où la place de la femme n'est envisagée que dans sa cuisine où dans une chambre à coucher…

Mais c'est sans compter la détermination de la jeune femme qui va entrer dans une équipe de scénaristes de la MGM et surtout devenir l'assistante de Carole Lombard, star maison et accessoirement amoureuse d'un certain Clark Gable. Ce dernier a été engagé pour le rôle de Rhett Butler dans la très attendue adaptation du roman de Margaret Mitchell. le rôle ne lui plait pas du tout. Il a accepté de signer à l'unique condition que la MGM parvienne à convaincre sa femme d'accepter le divorce et de le laisser enfin libre d'épouser celle qu'il aime, Carole Lombard.

Coups bas, magouilles et histoires d'amour, bienvenue à Hollywood !

Bon, ne vous laissez cependant pas rebuter par cette petite accroche un brin racoleuse, parce que contrairement à ce que sa couverture peut laisser penser, cette histoire est finalement bien moins « paillette » qu'il n'y parait et c'est tant mieux.

Le mélange entre personnages réels et fictifs est particulièrement réussi. Andy Weinstein, dont va s'éprendre Julia est le bras droit du producteur aux légendaires mémos David O. Selznic. Plus que le film d'un réalisateur, ils vont être plusieurs à se succéder, Autant en emporte le vent est devenu la chose de son producteur, Selznic !

Le contexte historique joue un rôle capital. Nous sommes en 1938/1939, les rumeurs de conflits en Europe grondent. L'antisémitisme est au coeur de cette histoire, tout comme le racisme dont furent taxés le roman et le film qu'il aurait été idiot de passer sous silence.

Enfin, l'émancipation féminine est sans doute ce qui le caractérise le plus. Julia mûrit au fil de l'histoire et va croiser plusieurs femmes qui sauront lui montrer la voie, à commencer par Carole Lombard, personnage sans doute le plus attachant du roman. On referme le livre en regrettant de ne pas la connaitre davantage et avec l'envie de redécouvrir ses films.

Très belle surprise, ce roman se révèle extrêmement documenté. Les amoureux du film y trouveront une foule de détails et d'anecdotes. Outre la légèreté liée au monde du cinéma et à ses stars, on découvre l'envers du décor, les professions de l'ombre et les enjeux souvent bien éloignés du septième art…

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Ce qui m'a attiré vers cet ouvrage, c'est l'objectif d'un des personnages principaux : Julie. le métier de scénariste que ce soit au cinéma ou pour la télévision n'est pas vraiment mis en lumière alors que c'est grâce à ces personnes et aux auteurs que l'on peut depuis assez longtemps se divertir au cinéma ou devant notre écran et même sur internet de nos jours.

Ce que j'ai grandement apprécié dans cette histoire, c'est le mélange fiction avec Andy, Rose et Julie, et réalité avec le tournage d'Autant en emporte le vent et certains acteurs qui ont participé au film et vedettes de l'époque. Pour les personnages principaux du côté fiction, on apprend à les connaître, eux et leurs angoisses, doutes mais aussi leurs espoirs et motivations. J'avoue que j'ai adoré Carole Lombard, si elle était comme ça de son vivant. Alors, elle devait être géniale. Dommage qu'elle est périe dans un tragique accident d'avion.

Concernant l'histoire, j'ai été très intéressé par le fonctionnement des tournages et des recrutements acteurs, scénaristes... On voit la misogynie très présente dans ce milieu, les relations tendues entre tout ce petit monde surtout côté producteurs, réalisateurs, acteurs. La pression que vit cette fourmilière à cause des journalistes de tout bord. le besoin d'éviter les scandales à tout prix et de surtout arriver à tourner le film dans de bonnes conditions et dans un délai convenable. Bref, tout cet ensemble donne un livre très agréable à lire.

Pour conclure, j'ai adoré ma lecture de bout en bout. L'histoire est intéressante sur le plan historique et divertissante sur le fond. L'Épilogue où l'auteure prend la parole sur ce qui est arrivé de réel à certains protagonistes comme Carole ou Clark ajoute un point positif supplémentaire et a répondu à certaines de mes questions.
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Un charme fou ce roman, le charme des acteurs d'Hollywood de la grande époque ! Énorme coup de coeur pour moi.
On pourrait dire que c'est le récit du tournage d'Autant en Emporte le vent, mais c'est tellement plus.
Et aussi un livre d'une guerre à l'autre, puisque pendant que le film retrace la guerre de Sécession, l'Europe s'embrase. Mais ça ne rendrait pas hommage au glamour, au côté intimiste et à l'humour du roman.

Je ne suis hélas pas du tout cinéphile (j'ai dû aller dix fois au cinéma ces trente dernières années - et je ne regarde pas plus la télé) mais forcément, des noms comme Victor Fleming, George Cukor, Carole Lombard, Olivia de Havilland, Vivien Leigh me parlent, quant à Clark Gable ... !!
Une des richesses du roman est de nous dévoiler des acteurs très humains. Pour moi, c'était des noms, et des images sur papier glacé, et les voici devant moi en émotions et en sentiments.
J'ai lu et relu Autant en emporte le vent, le roman, bien entendu, mais je n'ai vu le film qu'une fois, il y a très (très) longtemps.
Difficile d'imaginer en le visionnant les péripéties que son tournage a pu engendrer, et l'importance qu'il a eu dès cette époque.
Je vais essayer de le revoir, et je le verrais d'un oeil très différent après cette lecture.

Ce roman nous fait aussi vivre une double histoire d'amour.
Celle concernant des personnes réelles est très belle, inattendue dans un tel décor, et vraiment poignante puisque hélas, on connait la suite.

En même temps que les coulisses d'Hollywood et l'envers du décor, l'autrice a su nous faire vivre la montée du nazisme en Europe, l'inquiétude, l'indifférence ou la douleur de chaque Américain, face à l'approche de cette nouvelle guerre, et aux persécutions qui se multiplient envers les Juifs.

Grâce à une héroïne de fiction, au milieu de personnages réels, on découvre : comment percer ou pas à Hollywood ; les artistes dans l'intimité ; la vie dans l'Amérique profonde (le court passage de ses parents dans la cité du cinéma (du vice ?) est extrêmement marquant.
On aborde aussi la ségrégation, plus de trente ans après la fin de la guerre de Sécession.

Bien entendu, en plus de l'envie de revoir le film, je n'ai pas pu m'empêcher de chercher des renseignements sur ces légendes du cinéma, au-delà de ce que j'en connaissais.
J'ai ainsi appris que, pendant que je lisais ce livre, Olivia de Havilland (la douce et timide Mélanie) devait fêter ses 103 ans (le 1er juillet), impressionnant !

Ce roman est tendre, drôle et émouvant. Il va plaire aussi bien pour son côté historique, sa découverte du cinéma, que pour son intrigue et ses personnages, son écriture, on ne peut le poser. Un bijou !
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Je remercie les éditions de l'Archipel pour cette lecture que j'ai vraiment adoré. C'est le second ouvrage inspiré de faits réels que je découvre et, encore une fois, j'ai eu du mal à discerner où s'arrête la réalité et où commence la fiction. Qu'en est-il du caractère des personnages réels comme Carole Lombard, Clark Gable ou encore Selznick ? des anecdotes autour du tournage de Autant en emporte le vent ou sur le couple Lombard/Gable ? de nos jours, seule l'actrice incarnant Mélanie (Olivia de Havilland) est encore en vie ; témoin privilégiée de ce qu'il s'est réellement passé sur le plateau. Je me suis plu à penser que tout était proche de la réalité et j'ai gardé mon téléphone à portée, faisant parfois quelques recherches pour consolider mes connaissances !
Si près des étoiles a pour moi un double intérêt : il permet de faire découvrir un film/livre ainsi que des acteurs peut être méconnus, et il traite les sujets sensibles de l'époque comme l'antisémitisme ou la montée d'Hitler, et notamment la façon dont les américains perçoivent les choses. Je sais que l'on ne peut s'appuyer aveuglément sur une fiction, mais je ressors "instruite" de ma lecture !
J'ai lu Autant en emporte le vent il y a une quinzaine d'années je pense, sur le très vieil exemplaire de ma maman (celui de la photo); peut-être trop jeune à l'époque pour l'apprécier pleinement, j'ai été déçue par la fin et, j'ai lu la "suite" écrite par Alexandra Ripley. J'ai également vu le film mais n'en garde que des bribes de souvenir ; comme toute adaptation cinématographique, tous les éléments du livre n'ont pas pu être repris (à ma grande déception, des éléments essentiels pour la suite d'Alexandra Ripley manquant). Je garde donc un souvenir mitigé de mon expérience Autant en emporte le vent. Pourtant, Kate Alcott a su me donner envie de revoir le film (dont je ne me rappelais absolument pas qu'il durait 3h45 !).
On se retrouve directement propulsé dans une autre époque, ne serait-ce que par le langage employé et les moeurs quelque peu différentes de celles que nous connaissons. Il était tout à fait magique de se retrouver dans l'envers du décor, de découvrir la manière de travailler fort particulière du génie qu'apparait être Selznick. Kate Alcott nous révèle également le dessous des paillettes, la face noire d'Hollywood qui est un monde à part, en dehors de la réalité et où il est très facile de se brûler les ailes. Elle m'a réellement donné envie de visiter un studio (bien que je sois consciente que les tournages de films aujourd'hui n'ont rien à voir avec ce qu'il s'est déroulé en 1939 sur le plateau d'Autant en emporte le vent) et d'assister à la création d'un film, ce moment que nous décrit Julie, où l'acteur cède la place au personnage qu'il incarne avec une facilité déconcertante.
Kate Alcott m'a également permis de découvrir Carole Lombard. Je la connaissais de nom seulement, mais j'ai été totalement séduite par son tempérament, son engagement et sa joie de vivre communicative. Pour autant, elle a la tête sur les épaules et n'est pas naïve pour un sou, au contraire, elle a une vision très réaliste de ce qui l'entoure, mais elle fait ce qu'il faut pour s'en accommoder et en tirer le meilleur. Sa relation avec Clark Gable est vraiment belle. Il va sans dire que je visionnerai sous peu quelques films de l'actrice que j'ai appris à aimer à travers les mots de Kate.
Les personnages de fiction de Si près des étoiles : Julie Crawford, fille d'une riche famille conservatrice qui débarque pour faire carrière en tant que scénariste et Andy Weissner, assistant de Selznick d'origine juive, sont également très réussis. Nous nous attachons instantanément à la jeune-femme qui est prise sous son aile par Andy et surtout Carole. Nous la voyons grandir au fil des jours, ajuster sa vision du monde et s'affirmer dans cet univers masculin où les femmes semblent si peu considérées. Andy, quant à lui, est un homme très respecté à Hollywood malgré ses origines. Je dis malgré car j'ai été surprise de l'antisémitisme régnant aux Etats-Unis ; dans certains états plus que d'autres. Il n'attend rien de personne et a tendance à repousser Julie qui vient d'un autre monde. Hanté par son passé et surtout par la montée d'Hitler en Europe, alors que sa famille vit à Berlin, il essaie par tous les moyens de se rendre utile pour secourir la population juive.
Il était drôle de lire à plusieurs reprise la peur des participants au tournage que le film ne "marche" pas, lorsque l'on sait déjà que ce sera un succès planétaire et qu'encore aujourd'hui on en parle ! J'ai parfois jalousé Julie, d'avoir le privilège de se balader dans le décor du film, de pouvoir assister au tournage de certaines scènes. Ce devait être un spectacle fascinant qu'elle m'a permis, d'un certaine façon, de vivre également.
J'ai également été surprise par le racisme régnant encore en Amérique, la ségrégation existant encore parfois. Certaines personnes, telles que Clark Gable, s'opposait haut et fort à la discrimination envers les noirs, menaçant plusieurs fois de quitter le tournage ou ne pas assister à l'avant-première ; alors que d'autres militaient contre l'intégration des acteurs noirs aux festivités. Quand on sait qu'à côté les associations pour les droits des noirs faisaient pressions pour interdire le mot « nègre » dans le film par exemple, on peut comprendre qu'Autant en emporte le vent était attendu au tournant et qu'il semblait difficile de satisfaire tout le monde. Ce fut un film très controversé qui eut finalement certes des détracteurs mais fit tout de même l'unanimité.
1939. Cette année marque également le début de la seconde guerre mondiale et Kate Alcott l'évoque dans Si près des étoiles. Pourtant, c'est un sujet mineur. En effet, les américains semblaient peu concernés par ce qu'il se passait si loin de chez eux, Hollywood refusant d'en parler à travers ses films, les citoyens se divisant sur la marche à suivre : ne rien faire ou entrer également en guerre. Pour eux, ce n'était clairement pas leur combat, et n'oublions pas l'antisémitisme régnant aux US. J'ai trouvé intéressant d'avoir cette vision que l'on ne voit pas forcément dans les livres d'histoire, et le déchirement d'Andy qui se sent tellement impuissant et incompris.
Kate Alcott clos son roman en nous annonçant ce que sont devenus les différents acteurs et ce qu'elle imagine pour ses personnages de fictions. Une très belle conclusion, qui termine magnifiquement cette parenthèse dans le temps.
Que vous connaissiez ou non Autant en emporte le vent, je pense que Si près des étoiles pourra vous séduire comme il l'a fait avec moi.
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Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un roman qui avait tout pour me plaire, Si près des étoiles. En effet, le titre et la sublime couverture annonçaient déjà la couleur : des strass, des paillettes, de l'élégance, une intrigue se déroulant à Los Angeles, à l'aube de la seconde Guerre mondiale, qui nous plonge en plein coeur du tournage du plus grand film de tous les temps, Autant en emporte le vent ou l'une de mes oeuvres cinématographiques chouchoutes... Il n'en fallait pas plus pour faire battre mon petit coeur plus fort et pour me mettre, à juste titre, des étoiles plein les yeux. Je remercie infiniment les éditions L'Archipel pour ce superbe envoi qui me promettait monts et merveilles, à moi la grande fan de l'âge d'or d'Hollywood que je suis. Et je puis vous assurer que je n'ai pas été déçue du voyage !

En effet, j'ai pour commencer appris énormément de choses grâce à ce livre, qui s'est révélé nous offrir un récit semi-fictif, c'est-à-dire dont les personnages qui y figurent et les événements qui y sont narrés ont majoritairement réellement existé et eu lieu. Seuls les deux protagonistes que sont Julie et Andy ainsi que leur histoire et origines respectives sont véritablement issus de l'imagination de l'autrice. Néanmoins, il en faut du talent pour parvenir à brouiller à ce point la frontière entre fiction et réalité ! Pour ma part, j'ai trouvé les personnages inventés que sont Julie et Andy si bien construits et authentiques que j'ai cru à leur existence jusqu'au bout. Même à l'heure où je vous écris ces lignes, ils vivent encore dans ma mémoire. Je pense que c'est sans aucun doute dû à tout l'amour que Kate Alcott a ressenti en les créant, et cette tendresse toute particulière et désarmante qu'elle éprouve toujours pour ses enfants d'encre et de papier transparaît à travers les pages. Elle est palpable et contagieuse, tout simplement. Donc, même si parfois Andy et surtout Julie m'ont fait levé les yeux au ciel parce qu'ils se montraient un peu trop légers ou puérils à mon goût, ils étaient à mon sens tout ce qu'il y a de plus réel et humain. Je me suis profondément attachée à eux et j'ai pris très à coeur le développement quelques fois un peu trop précipité et cliché de leur relation, ainsi que les rêves et espoirs qui les animent.

Quand je disais que j'avais appris beaucoup, beaucoup de choses grâce à Si près des étoiles, je ne faisais pas uniquement référence à toutes les informations que Kate Alcott nous fournit sur le tournage de l'intemporel Autant en emporte le vent bien qu'en effet, toutes les connaissances que j'ai pu acquérir sur la création colossale et laborieuse de ce film grâce à ce roman me l'ont fait l'adorer encore plus qu'avant, si cela est possible. En effet, pour ouvrir une petite parenthèse là-dessus, il en a fallu du génie et de la persévérance pour réaliser une adaptation aussi fidèle et poignante d'un roman-fleuve qui n'a jamais perdu de sa superbe au fil des décennies, et c'est ce que ce livre, et l'extrême justesse avec laquelle Kate Alcott nous transmet tous les fruits de ses recherches, nous fait intensément, indubitablement ressentir. Autant en emporte le vent premier du nom restera à tout jamais un monument de la littérature et sa version sur pellicules est à la hauteur de son extraordinaire démesure, et ce à tous les niveaux.

Ce qui m'amène au message central que ce livre fait passer selon moi : on n'obtient rien sans rien. Se donner corps et âme dans tout ce que l'on accomplit au cours notre quête du bonheur, telle est la clé de la réussite. Même si cela doit se solder par un échec, l'investissement en fallait la peine. Je ne vous cache pas que j'ai été toute chamboulée à la fin de ma lecture car, jusque-là, je ne faisais que dévorer le livre telle une affamée qui ne prenait pas véritablement le temps de savourer mais qui ne pouvait juste pas s'empêcher de tourner inlassablement les pages, de plus en plus vite. Sans forcément se rendre compte de la réelle teneur de ce que l'autrice avait à dire. Puis est arrivé cet épilogue. C'est là que je me suis prise une telle claque que j'en suis restée sonnée pendant un petit instant qui m'a permis de prendre le temps de réfléchir à ce que je venais de vivre, aux informations que j'avais assimilées. Et, face à la bienveillance de l'autrice tant envers les personnes réelles qui lui ont inspiré ce merveilleux roman qu'envers sa propre progéniture de fiction, j'ai littéralement fondu. J'étais tout simplement hébétée et j'ai alors ressenti comme un sentiment de vide et de plein à la fois. de vide car je quittais définitivement les plateaux et tout l'univers qui avaient permis à l'un des chefs-d'oeuvres les plus inestimables ayant jamais existé à mes yeux de prendre vie, et de plein car ce roman m'a d'une certaine façon donné la clé ouvrant sur la porte de bien des réponses à mes tracas quotidiens. Je ne saurais me montrer parfaitement claire sur ce que j'ai vécu grâce à Si près des étoiles. Tout ce que je peux vous garantir, c'est que ce roman saura vous parler, profondément vous toucher, vous faire rêver et soupirer d'aise mais cela ne sera pas que de la simple poudre aux yeux, je vous le promets. Ce roman recèle selon moi avant tout de magie de la réalité, cette poussière d'étoiles impalpable qui provient de nos divers émotions et surtout de notre foi, de notre courage à mener les luttes qui constituent notre routine, de notre acharnement constant à gagner nos combats, qui subsiste même après avoir lamentablement échoué. Ce roman nous rappelle en filigrane la beauté de la nature humaine dans ce qu'elle fait de mieux : vivre et aller de l'avant.

Je dirais que ce livre m'a tout simplement rappelé pourquoi des personnes comme Julie et moi étions béates d'admiration, le coeur en émoi face à des pépites magnifiques, presque irréelles tant elles sont prodigieuses, inouïes, telle qu'Autant en emporte le vent : de telles oeuvres nous poussent malgré elles à nous surpasser, à nous mettre à la hauteur de nos espérances, à vouloir mieux car on est conscients de notre valeur et car nous savons ainsi que nous pouvons espérer plus et que nous devons nous en donner les moyens.

Vous l'aurez certainement compris, Kate Alcott nous transmet ces sublimes valeurs au cours du livre grâce à ses personnages qui prennent tous sans exception une concrète crédibilité à nos yeux. Comme je l'ai affirmé plus haut, la réalité et la fiction se confondent de façon déconcertante, au point que je ne me suis jamais véritablement posé la question de savoir si ce que l'autrice nous racontait était vrai ou faux, même en ce qui concernait les personnages pour ainsi dire historiques. Je l'avoue, je lui ai fait aveuglément confiance à ce niveau-là. M'est avis néanmoins que, pour ce qui est des acteurs (je n'ai pas fait exprès, je le jure) de ce récit, celle qui fut pour moi la plus convaincante et sincère, c'est Carole Lombard. Je dois le reconnaître, je ne la connaissais auparavant que de nom et de réputation et force est de constater que je meurs d'envie de me faire toute sa filmographie dès à présent. C'est surprenant que je me sois autant attachée à cette femme pourtant exceptionnelle dont je ne savais presque rien avant d'ouvrir ce livre alors que je m'attendais plutôt à succomber en me retrouvant face à la légende Clark Gable en chair et en os. J'escomptais en effet que ce soit lui qui me fasse vibrer, lui qui a su donner un visage et une réelle épaisseur à l'incomparable Rhett Butler, sacré numéro qui s'était emparé de mon coeur à tout jamais lorsque j'avais vu Autant en emporte le vent pour la première fois (j'ai d'ailleurs follement envie de le revisionner à nouveau - non, pas une envie, un réel besoin même). Mais in fine, Clark se retrouve dans l'ombre de son indescriptible compagne et ce n'est pas plus mal quand j'y repense. Je suis en effet extrêmement heureuse d'avoir pu fait la connaissance d'une femme aussi solaire et féministe jusqu'au bout des ongles, probablement sans même qu'elle s'en aperçoive. Carole Lombard avait un franc-parler incomparable à aucun autre. Dans ce livre en tout cas, elle se montre sans filtre, notamment face aux hommes, et c'est un vrai délice. Elle nous fait rire aux éclats, elle fait scintiller cette étincelle de bonheur qui se trouve dans chacune de nos pupilles, elle rayonne et elle nous fait rayonner avec elle. Elle nous donne envie de pleurer, aussi. C'est certainement le personnage pour lequel j'ai ressenti le plus d'empathie et une palette d'émotions digne d'un arc-en-ciel. Je pense que cette métaphore lui aurait plu. J'ai également trouvé ça drôle que la manière dont Carole est dépeinte dans ce roman corresponde à la perfection aux propos que Clark Gable a un jour tenus sur elle, à savoir les suivants : « Vous pouvez confier à cette petite insouciante votre vie, vos espoirs ou vos faiblesses et il ne lui viendra même pas l'idée de vous laisser tomber. » En effet, cette citation à elle seule résume parfaitement la femme qu'était Carole Lombard : d'une innocence pure et d'une joie de vivre communicative. Et surtout, c'était une femme qui avait le coeur sur la main, qui aidait tous les êtres, humains comme vivants, et ce sans même y réfléchir à deux fois. La spontanéité et la générosité faites femme en somme. Je ne suis pas prête d'oublier ces moments passés à ses côtés. Quant à Clark, je me suis in fine reconnue dans sa timidité et dans sa surprenante simplicité. Lui qui avait l'aura d'un grand roi du cinéma n'était au fond qu'un homme. J'ai trouvé cela important que l'autrice nous rappelle que toutes ces idoles qui nous vendent du rêve au quotidien, celles d'antan comme celles d'aujourd'hui, n'étaient simplement rien de plus que des êtres humains qui avaient eu l'audace de donner une âme à des histoires qui ont fait battre la chamade à nos coeurs las et esseulés.

Celle d'Andy et de Julie, celle de Clark et de Carole, s'imbriquant délicieusement, y seront parvenues en tout cas. Avant de m'attaquer à la conclusion de cette chronique, je tiens juste à vous expliquer pourquoi Si près des étoiles ne sera in fine pas un coup de coeur pour moi, même après tout ce que je viens de vous en dire de positif. Cela se jouait pourtant à si peu de choses mais je mûris au fil des années et des ouvrages et j'en deviens forcément un peu plus exigeante au fur et à mesure, repérant ainsi des petits détails qui ne veulent pas dire grand chose pour la plupart des lecteurs mais, pour ma part, je prends le temps de m'y arrêter. Je ne sais si cela est dû à la plume originelle de l'autrice ou à la traduction française mais j'avais parfois du mal avec certaines tournures de phrase, par ailleurs fréquemment répétées au cours du récit. J'avais la sensation que cela ne sonnait pas naturel, que cela avait pour vocation de créer un côté raffiné qui aille de pair avec cette atmosphère résolument hollywoodienne mais que cela tombait un peu à plat pour le coup. Ce petit bémol ne m'a nullement freinée dans ma lecture mais je tenais néanmoins à le souligner, au cas où cela pourrait faire tiquer certaines personnes. Je déplore aussi le fait que certains sujets abordés dans ce récit ne soient pas plus creusés, comme par exemple comment Autant en emporte le vent a pu ouvrir des portes à la communauté afro-américaine, du moins dans le domaine du cinéma, comment ce film s'est battu à sa manière contre le racisme encore ambiant de l'époque. L'autrice nous livre de petits détails croustillants à ce propos mais j'en aurais voulu plus. Néanmoins, je reconnais qu'à ce niveau-là, j'exagère car la romancière a réussi l'exploit de condenser un maximum toutes les informations qu'elle avait à nous délivrer afin que tout soit traité, même de façon superficielle (en particulier pour ce qui est de l'homosexualité, quel dommage), que tout tienne et aille ensemble dans un seul livre d'à peine plus de trois cent pages : la ségrégation, l'antisémitisme, le sexisme au sein de l'industrie cinématographique, le combat discret mais cependant ardent mené par des femmes telles que Carole Lombard ou encore la scénariste oscarisée Frances Marion (une autre belle découverte que je viens de faire là) pour la réussite d'autres femmes dans ce dur mais gratifiant milieu, la façon dont un film se construit, les différentes interactions entre les acteurs, le réalisateur, le producteur, les imprésarios, la description d'un amour authentique qui peut perdurer dans le temps... Bref, je ne peux pas ne pas avoir été impressionnée par la capacité remarquable que l'autrice a eu de faire autant de références, de clins d'oeil et de mentions à des thèmes forts ou à des personnalités importantes du paysage culturel de l'époque tout en menant de front sa double-narration principale avec ces deux histoires d'amour qui vous feront tourner la tête et donner follement envie d'y croire, en cet amour idéal qui brise les barrières du temps et des conventions. Pour tous les amateurs de vieux films hollywoodiens, d'Autant en emporte le vent uniquement ou de belles romances, le résultat en est d'autant plus exquis et savoureux. Une jolie réussite en somme.

Sinon, pour en revenir à l'écriture de Kate Alcott, je n'ai rien à redire : elle est fluide, en dehors du point que je viens juste de mettre en avant, et elle nous emporte sans aucun problème dans cet univers impitoyable, fait d'illusions mais aussi de véracité qu'est Hollywood. Cela a été un réel plaisir pour moi que de suivre Andy et Julie dans leurs traces, d'arpenter Los Angeles à leur côté. Ayant déjà eu l'immense chance de me rendre dans cette ville de rêve en vrai, ce roman m'a donné d'autant plus envie d'y retourner pour l'explorer en profondeur et pour écarquiller grand les yeux face à tout ce dont je n'ai pas pu jusqu'à présent faire l'expérience dans la vie réelle. Je remercie pour l'instant du fond du coeur Kate Alcott de m'avoir proposé de monter dans cette capsule temporelle de son cru : j'ai ainsi pu vivre par procuration l'effervescence d'un Hollywoodland au charme absolument irrésistible dont je suis persuadée qu'il existe encore, même au travers des productions cinématographiques actuelles et de la modernisation qu'il a subi au fil des décennies. En tout cas, grâce à Kate Alcott entre autres, l'âge d'or du cinéma américain vivra encore longtemps dans les mémoires et par le biais de nos fantasmes les plus fous.

Sur ce, ma critique littéraire touche à sa fin. J'espère qu'elle aura su vous donner envie de laisser sa chance à ce roman car c'était là mon seul et unique voeu. Je n'ai plus qu'à souhaiter à toutes les Julie du monde le meilleur, qu'elles continuent à s'acharner et à y mettre du leur pour que les étoiles soient enfin à portée de main. Pour ma part, grâce à ce récit, j'ai véritablement eu l'impression de pouvoir les atteindre, les attraper même. Je garderai cette sensation de liberté et d'euphorie dans mon coeur afin de ne jamais me laisser abattre à l'avenir, quelque soit le projet que j'entreprends. Par ailleurs, il est possible que cet espoir insensé que j'abrite au plus profond de moi ait un lien avec cette Californie pleine de ressources... Mais en attendant de pouvoir y retourner le coeur pétillant et le sourire aux lèvres, il y a un autre livre de Kate Alcott qu'il me tarde de découvrir : La petite couturière du Titanic ou les sombres secrets que recèle le paquebot au destin le plus tragiquement connu au monde...
Lien : https://lunartic.skyrock.com..
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1938.Hollywood.Le monde du cinéma s'apprête à tourner l'un de plus grands succès de l'histoire : Autant en emporte le vent. Julie Crawford, jeune fille originaire d'Indiana, n'a qu'un rêve : devenir scénariste. Elle se retrouvera ainsi dans les coulisses du tournage en devenant l'assistante de Carole Lombard dont la liaison avec Clark Gable fait scandale. Pendant ce temps, de l'autre côté de l'Atlantique, la guerre n'est malheureusement pas qu'une illusion...


Et bien je pense que l'auteure et moi dans une autre vie on aurait pu être copine 😂 . Après le Titanic dans « La petite couturière du Titanic » ce nouvel opus sur les coulisses de ce film mythique ne pouvait que me ravire. Je ne sais pas combien de fois j'ai pu regarder ce film 🙈 d'ailleurs après la lecture j'ai recommencé.


Encore une fois Kate Alcott mêle parfaitement le réel et la fiction.
Nous avons d'une part l'héroïne Julie. Contrairement à toutes les femmes qui venaient à Hollywood, elle ne veut pas être actrice mais scénariste. Très peu de femmes à cette époque pouvaient accéder à ce métier et nous suivons ainsi le cheminement du personnage pour réaliser son rêve. Elle croisera sur sa route Andy, personnage que j'ai beaucoup apprécié. Comme le précédent roman il s'agit d'une histoire que certains peuvent qualifier de « légère » j'entends par là que tout s'enchaîne peut-être comme il faut mais personnellement dans ce genre de récit ça ne me dérange pas du tout !


D'autre part, nous côtoyons de près Carole Lombard , Clark Gable mais également (même si moins que les précedents ) Vivien Leigh. Et bien j'avais l'impression d'y être ! Je connaissais très peu la vie de Carole Lombard ce qui m'a permis d'en apprendre d'avantage sur elle. Et Clark Gable 😍 que dire! Il restera pour moi le seul et unique Rhett Butler et d'avoir en plus des anecdotes sur des scènes mythiques du film j'étais ravie. L'auteure a effectué un énorme travail de recherche sur l'équipe de David O.Selznick.


Et parallelement nous suivons avec eux la montée du nazisme et le regard des américains sur ce qu'il se passe en Europe ➰

S'il n'y avait qu'un petit bémol ce serait pour moi la fin qui est très ouverte mais j'ai bien aimé l'épilogue.
.
Merci Mylène et les éditions Archipel pour cet envoi
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Bienvenue dans l'univers fascinant, "bling-bling", superficiel mais tellement puissant d'Hollywood à la fin des années 1930, sur le tournage d'Autant en emporte le vent ! L'ambiance de ce roman est extraordinaire : il nous fait pénétrer les coulisses d'un film qui a marqué l'histoire du cinéma, au moment où personne n'y croyait, jusqu'à l'apothéose finale. L'illusion y est vraiment remarquable. de la description des décors fascinants de réalité aux tensions entre les différents membres de l'équipe, en passant par les histoires de coeur des acteurs et les problèmes d'ego de tout ce petit monde, tout s'y trouve, fidèlement rendu et fondu dans une fiction crédible et passionnante. C'est simple, en lisant ce récit, deux envies ont germé : celle de découvrir l'immense roman de Margaret Mitchell et celle de visionner un jour les quatre heures de film, c'est dire !
Les personnages qui appartiennent à la réalité perdent, au fil des pages, leur aura d'acteurs réputés pour ne devenir que des amis (ou non) de l'héroïne. On ne peut que s'attacher à Carole Lombard, le personnage que j'ai préféré, avec sa gouaille, son franc-parler, son naturel, sa bonne humeur et son enthousiasme. Clark Gable profite de son aura positive pour acquérir un vrai statut d'homme amoureux, sensible et touchant au-delà de son incarnation du viril Rhett Butler. L'auteure rend complètement justice à son talent et à celui de Vivien Leigh, plus absente, contrairement à son statut d'égérie dans le film. Selznick, Mayer et Fleming apparaissent comme des bourreaux de travail, des fous qui terrorisaient leurs équipes avec leurs désirs et leurs mouvements d'humeur, mais des génies qui ont vu le potentiel de leur production avant même qu'elle ne soit ficelée. Quant à Julie et Andy, les deux héros fictifs de cette passionnante histoire, ils sont richement construits. Je me suis vraiment posé la question de la sincérité de cet homme d'Hollywood envers cette petite jeunette de Fort Wayne. Julie est un personnage qui évolue tout au long de l'histoire, elle grandit et on la voit prendre peu à peu conscience de ses rêves et de sa force, à l'encontre des hommes, des patrons, de ses parents… Il y a une dimension de roman d'apprentissage dans cette aventure.
Outre cette narration bien menée et ce décor délicieusement immersif, le roman ne se départit pas d'une réflexion sur la superficialité, la vénalité et l'hypocrisie de cet univers hollywoodien. Autant en emporte le vent a été présenté en 1939, l'année de la déclaration de la Seconde Guerre Mondiale. On commence à savoir outre-Atlantique que les Juifs sont emprisonnés ou déportés par Hitler, que ses intentions sont expansionnistes et que le sort de l'Europe est plus que vacillant, mais on choisit de ne s'occuper que de l'Amérique, des réactions des afro-américains face au film, des débats que cela pourrait faire naître sur l'esclavage (une question qui ne se posait pas à l'époque du roman). On sent monter peu à peu la pression exercée par la menace hitlérienne et ce qui est flagrant, c'est l'aveuglement de l'industrie du film, qui refuse de créer une quelconque polémique pour éviter la censure de leurs produits en Europe. Les personnages se sentent plus ou moins, et différemment, concernés par ce qui arrive, mais réagissent de manière étonnante. La fin est, à cet égard, parfaitement juste : l'auteure refuse le drame, autant que le "happy end" et c'est un choix judicieux au vu des enjeux qui se profilent alors.
Vous l'aurez compris, c'est un roman que j'ai trouvé passionnant car il possède de multiples facettes, Kate Alcott a un indéniable talent de conteuse et le choix de ce monde fascinant m'a immédiatement transportée. C'est un livre qu'on a du mal à lâcher une fois qu'on l'a commencé.
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Kate Alcott écrit admirablement, sa plume est fluide, elle nous emmène dans les coulisses du film comme si nous y étions. le vocabulaire est recherché, intégrant des expressions désuètes, des termes de l'époque. J'ai été bluffée par son mélange fiction/réalité : elle a su intégrer des personnages de fiction au milieu de stars de l'époque, les faisant se fondre totalement dans le décor comme s'ils avaient réellement existé. Julie et Andy, ce couple de fiction, je suis même allée voir sur internet qui ils étaient !! ... avant de comprendre qu'ils n'existaient pas... 

On apprend des anecdotes formidables sur ce film récompensé de multiples fois, on n'imagine pas à quel point il a été compliqué de le concevoir. On se retrouve au milieu de la guerre de Sécession avec ce film dans une Amérique qui a encore du mal à accepter les noirs, difficile de comprendre les préjugés de certains. On est également au début de la seconde guerre mondiale, certes les Etats-Unis ne sont pas en guerre mais on découvre leur position, la réaction des américains face aux juifs, face à la montée du nazisme en Europe, face à la guerre, face aux événements. Les personnages sont détaillés, on se retrouve au milieu du tournage. J'ai particulièrement apprécié Carole Lombard, cette actrice en avance sur son temps, qui n'a pas peur de dire ce qu'elle pense, l'amour de la vie de Clark Gable. Cette femme m'a fascinée, elle est d'ailleurs l'exemple que suit notre jeune héroïne Julie. Julie vient de la même ville que Carole, Fort Wayne, est diplômée d'une Université, fait assez rare à l'époque, et est arrivée à Hollywood avec pour ambition de devenir scénariste. Cette jeune femme est du type "petite fille modèle" à son arrivée, elle va apprendre à grandir, à se libérer du carcan familial au contact de son fiancé Andy Weinstein et de l'actrice Carole Lombard qui l'a prise sous son aile. Elle reste pourtant un personnage un peu fade au milieu de toutes ces étoiles. On côtoie tout de même Vivien Leigh, Clark Gable, l'exécrable Selznick, l'incompris Cukor et Fleming. On rencontre même Margaret Mitchell, l'auteur du livre !! 

En conclusion, un livre qui m'a emportée comme le vent ^^, un bel hommage à ce film titanesque, un roman complet, écrit avec passion et élégance
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Un roman passionnant qui nous emmène au coeur du tournage de ce grand film « Autant en emporte le vent ». En refermant le livre, j'ai très envie de revoir le film.
Côtoyer Carole Lombard, Clark Gable ou Olivia de Havilland est jouissif. Bon, j'avoue, j'aime beaucoup ce roman et le film.
Les personnages sont vrais et attachants, l'auteure a réussi ce pari fou de mélanger des célébrités réelles et des personnes de fiction. Tout est bien ficelé, le lecteur est embarqué dans cette histoire qui permet de comprendre les rouages de ce monde d'Hollywood et les secrets de la réalisation de ce chef-d'oeuvre.
C'est très documenté, plein d'anecdotes sont relatées sans casser le rythme du livre.
On y parle aussi du contexte historique avec la montée du nazisme, l'antisemitisme, la position des femmes ou des afro-américains et le début de la guerre.
Une lecture riche, intense et bien écrite : une vraie réussite.
Une auteure aussi convaincante pour ce deuxième roman que pour le premier « La Petite Couturière du Titanic ».
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Autant en emporte le vent, le roman de Margaret Mitchell, n'est pas un livre que j'ai lu mais je pense que cela ne va pas tarder. J'aimerais également voir le film de 1939 maintenant ! J'ai néanmoins regardé à de nombreuses reprises la comédie musicale (surtout pour Vincent Niclo, lol)

Ce livre est parfait à la fois pour ceux qui adorent ce roman et ce film et pour ceux qui aimeraient découvrir comment ce film s'est fait autour de l'année 1938-1939 aux Etats-Unis, ce qui amène de nombreux sujets sur le tapis comme la deuxième guerre mondiale, le sort des juifs, la cause "noire" aux Etats-Unis à l'époque, etc.

L'histoire de Julie Crawford qui nous sert d'entrée en matière est très intéressante et se marie très bien avec l'histoire du tournage du film ! Les deux ensemble fonctionnent très bien, ce qui est parfois compliqué pour certains romans.

J'ai adoré croiser au détour d'un couloir des studios Clark Gable, Carole Lombard ou Vivien Leigh, suivre les scènes de l'autre côté de la caméra et suivre les méandres de l'esprit humain lors de la réalisation.

Nous avons donc là un roman sur le cinéma d'Hollywood très bien documenté et écrit. de plus, Julie Crawford nous apporte une touche de fraîcheur et de réalisme dans ce nouveau monde. Elle veut devenir scénariste et ce n'est pas facile dans ce monde d'hommes. Andy ne m'a pas charmé mais c'est anodin.

J'ai eu très peur quand j'ai reconnu le nom de l'auteur sur le roman mais je peux vous assurer que ce deuxième roman est une perle comparé au premier. J'ai bien senti l'évolution entre les deux et j'attends le prochain avec impatience.

Le style de Kate Alcott est très riche, très fluide. le livre se lit très rapidement. J'ai adoré l'épilogue aussi qui m'a filé quelques frissons également.

Résumé : Un très beau roman pour (re)découvrir le film Autant en emporte le vent !
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