AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur À l'est de la vie (8)

Parce qu’il y avait de la mélancolie autant que de l’honneur dans ses tâches, ses lectures favorites avaient longtemps inclus Le Déclin et la chute de l’Empire romain, d’Edward Gibbon. […]
« L’art de l’homme bâtit, disait Gibbon, des monuments capables de durer bien au-delà de l’étroit laps de temps de sa propre existence : pourtant ces monuments, comme lui-même, sont périssables et fragiles ; et dans les annales sans limites du temps, sa vie et ses travaux doivent également être mesurés comme un moment fugace »
Commenter  J’apprécie          60
L'injustice fait partie de la loi naturelle.
Commenter  J’apprécie          50
A esprits simples, ruses simples.
Commenter  J’apprécie          40
L'histoire des nations se précipite comme une rivière, au-delà du contrôle individuel.
Commenter  J’apprécie          30
(...) Kadredine se leva.
- Monsieur, je ne peux en écouter davantage. J'éprouve de la compassion pour vous et votre incompréhension. Vous parlez dans un langage scientifique que je ne comprends pas. Je sais que la science prétend tout expliquer des secrets de l'univers. Mais on ne peut pas plus expliquer l'amour de Dieu qu'on ne peut expliquer la lumière du jour.
Burnell leva un poing.
- On peut expliquer la lumière du jour ! La science l'explique.
- Vous êtes si sûr de vous. (...) La science explique peut-être les propriétés physiques de la lumière du jour. Personne ne peut expliquer le miracle qu'elle est. Ni sa beauté.
Sur ces mots, il tira la fragile porte de la maison et sortit dans l'obscurité. (Le Livre de Poche, p. 210-211)
Commenter  J’apprécie          20
Une terrifiante explosion de mi bémol majeur l’agressa. Il bondit. Des notes de piano résonnaient comme des coups de marteau rebondissant sur les dalles de pierre. Des gorges métalliques des haut-parleurs disposés sur le pourtour du square, se déversait ‘Le concerto de l’Empereur’ de Beethoven, polysaturé, secouant Burnell comme toutes les voix du désert unies dans un seul cri. Il courut vers celui-ci, car il était mélomane.
Commenter  J’apprécie          10
Haydar émit un bruit de gorge profond, quelque chose entre le grognement et un soupir. Avec des accents moralisateurs, il déclara que la mémoire était une malédiction. Selon lui, elle ne faisait qu'apporter des ennuis. Ils venaient juste d'être forcés d'écouter ce qu'il appela "ce merveilleux petit général Makhkamov, qui n'a jamais rencontré un ennemi vivant sur le champ de bataille". Makhkamov s'était occupé avec la vieille affaire consistant à remuer les souvenirs des gens à ses propres fins - rester au pouvoir. Les chefs avaient toujours besoin d'ennemis ; les peuples non. Le général avait rappelé à son public des griefs millénaires contre d'autres peuples, Ouzbeks et autres. Une telle tactique entraîne toujours un supplément de rupture, de victimisation, de guerre et de folie. La mémoire était la malédiction des nations. Mieux vaut, dit-il, s'emparer d'une caravane de chameaux, pour vivre sans mémoires.
L'une des occasions qu'offrait le voyage était d'entendre de nouveaux points de vue. Burnell était toujours impressionné par la fermeté avec laquelle les gens s'accrochaient à leurs idées - et avec laquelle beaucoup de gens parlaient, comme si parler était un plaisir aussi grand que manger et forniquer. (Le Livre de Poche, p. 364-365)
Commenter  J’apprécie          00
L'imagination est toujours avide, elle en veut toujours davantage.

Commenter  J’apprécie          00




    Lecteurs (36) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Les plus grands classiques de la science-fiction

    Qui a écrit 1984

    George Orwell
    Aldous Huxley
    H.G. Wells
    Pierre Boulle

    10 questions
    4874 lecteurs ont répondu
    Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

    {* *}