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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un très bel ouvrage :-)

J'ai adoré les aquarelles et les dessins même si j'ai été un peu perturbée par le manque de perspective d'un dessin de la page 123 qui donne un rendu dérangeant… Je ne me suis pas bloquée dessus néanmoins et j'ai continué à rêver en couleurs et en noir et blanc au fil des pages, au fil d'une épopée assez unique.

En ce qui concerne le fond, je suis pour le moins perplexe. Voici un compte rendu de voyage qui finalement se résume à l'évocation d'un bonhomme qui se promène de ville en ville, de village en village, de hameau en hameau et le temps passe et les kilomètres défilent et le résultat est un périple de 120 000 km. Les illustrations varient, relativement peu finalement et le texte reste très pauvre. Quelques planches nous apprennent soit des faits historiques soit des on-dits non vérifiables soit des expériences personnelles qui ne grandissent pas les femmes. C'est là qu'on a envie de lire réellement les carnets de voyage de notre juriste Ibn Battûta et surtout, de mieux comprendre sa pensée car ce périple n'était au départ qu'un voyage à La Mecque, but ultime de tout musulman pratiquant.

Un roman graphique magnifique même si les dessins, les croquis ne sont pas d'origine car il est dit que « les anges n'entreront pas dans une maison où il y a un chien, ni dans celle où il y a des images » et si le roman est exact, l'oeuvre graphique d'Ibn Battûta a été détruite par le feu à son retour à Fez par son seigneur et maître le commandeur des croyants Abu Inan Faris. Reste alors le récit qui ne serait qu'une transcription des souvenirs du voyageur et non ses propres écrits et c'est peut-être là le côté pauvre de ce beau roman qui manque de fond.

Un tout grand merci en tout cas à Babelio et aux éditions Aire Libre pour cette belle découverte qui m'a ouvert les yeux sur le monde musulman au XIVème siècle.
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Merci à Babelio et à Dupuis/Aire libre pour cette BD reçue dans le cadre de la masse critique.

J'ai découvert Ibn Battuta il y a quelques années. Je connaissais grossièrement le personnage mais je n'avais jamais lu le récit de ses périples. Pouvoir l'aborder par le biais d'une bande dessinée était enthousiasmant. A fortiori pour un texte de voyages !

L'intérêt évident de ce livre réside dans les magnifiques planches de Joël Alessandra. Si le voyage est répétitif, les dessins, eux ne le sont guère. Que ce soit dans les paysages ou dans les diverses architectures croisées au fil du voyage, l'artiste excelle. Je garde en mémoire ces bateaux aux voiles triangulaires, si évocateurs.
Dans les remerciements, Joël Alessandra salue les peintres orientalistes pour l'inspiration qu'ils lui ont fourni. Et clairement, l'Orient est immédiatement identifiable pour un œil européen. Qu'en dirait Edward Saïd, c'est une autre question !

S'il y a une constante dans ce voyage c'est la présence de femmes. La lubricité d'Ibn Battuta est insatiable. Ce qui peut donner un effet comique : partout où il arrive, il n'a jamais vu de femmes aussi belles.
La rencontre entre ce texte vieux de plusieurs siècles et un dessinateur s'inspirant des orientalistes donnent un cocktail très marqué et très exotisant des corps féminins.
Plus j'y repense (j'ai attendu quelques jours avant d'écrire), plus cela m'interroge. Et me dérange (tiens je vais baisser ma note).

Le texte est tiré de l'adaptation "modernisée" par Lofti Akalay. Malheureusement cela ne suffit pas à suffisemment atténuer la pompe d'adresses trop récurrentes à mon goût.
Le récit est entrecoupé d'anecdotes rapportées par Ibn Battuta qui enrobe son histoire d'irrationnel. Quelques amusants traits d'absurde (qu'il s'agisse du "lait qui réapparaît" ou de l'origine des noix de coco), au milieu de la solennité générale.

Breaking news! Nous apprenons dans la postface (signée par l'éditeur) que les femmes comprennent mieux les artistes. Ou que les artistes sont mieux compris par les femmes.
Ah ces femmes, si sensibles créatures... Et ces artistes, éternels incompris ! Sauf par les femmes, donc. Mais une femme artiste alors ? Ça doit bien exister...

Je n'ai pas aimé la postface.

Bref, pour conclure, c'est une très belle illustration d'un texte à l'importance historique littéraire certaine. Je regrette le traitement des corps féminins, mais les remerciements en donnent le cadre. Au-delà, les paysages et architectures sont magnifiquement dessinés.
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Un très long périple dans le monde musulman du XIV ème siècle, un conte plus qu'un récit magnifié par de superbes aquarelles et dessins à l'encre de Chine.
On se laisse entraîner dans ces voyages malheureusement on a peu de description des moeurs et habitudes de vies des populations rencontrées sauf sous le prisme de la religion et d'un certain sexisme, malheureusement en vigueur à l'époque, cela peut parfois même être un peu dérangeant.
Malgré cela les aquarelles à elles seules nous émerveillent et nous entraînent dans le monde de la rêverie.
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Graphiquement, je vous avoue que je n'ai pas grand chose à dire. J'ai trouvé cet album très beau. Joël Allesandra alterne les aquarelles et les croquis à l'encre, l'ensemble forme un semblant de carnet de voyage riche d'un point de vue visuel.

En revanche, je vous avoue que sur la structure narrative, j'ai quelques bricoles à dire... J'ai conscience que Lofti Akalay a transcrit ce récit probablement fidèlement, mais j'ai eu l'impression de lire une histoire qui s'organise à chaque fois de la même manière, à savoir "J'arrive dans telle ville tel jour. La ville est belle/moche. Les femmes sont belles. J'en épouse une ou plusieurs. Je médite. J'en ai marre. Je répudie ma ou mes épouses et je repars.", et rebelotte de ville en ville et de pays en pays ! Parfois, Ibn Battûta croise quelques brigands, fait naufrage, mais ça tient en moins d'une planche et on retrouve la structure narrative lassante. Ponctuellement aussi, le récit d'Ibn Battûta est interrompu par des légendes qu'il a entendu et qui sont matérialisées par une mise en page différente. Mais ces mini contes tiennent sur une double page et il y en a trop peu à mon goût.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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