C'est le quatrième volet des aventures de Mikyr,
Cette série est du space opera pour jeunes ados, écrit dans les années 70 et édité dans la collection Signe de Piste aux valeurs bien pensantes, une série que j'ai suivi pendant mes années collège. le trois premiers tome m'avait plus impressionné que celui-ci, je constate à sa relecture que le ton est naïf et les explications sont assez redondantes, et les ficelles de l'intrigue sont assez attendues. Mais j'ai beaucoup aimé l'aspect utopique de cette planète, Robert Alexandre évoque déjà des thématiques très actuelles, et en particulier la surexploitation des ressources de la planète. Mais bon, les personnages sont un peu trop lisse, le manichéisme est très appuyé, et le happy end final est très caricatural. Dans ce tome, tout cela est bien trop marqué au point de devenir presque agaçant, il y a sans doute moins de trouvailles originales. Cela reste une lecture sympathique, mais donne l'impression que la série s'essouffle.
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Tout était à reconstruire sur les ruines de l’ancien monde. Les pionniers de ce que nous appelons l’ère du « bien vivre » n’ont pas eu la tâche facile, mais grâce à la volonté et à la cohésion de notre peuple, nous avons pu unifier la planète, abolir le pouvoir de l’argent, construire enfin la ville sur l’eau, pour qu’elle échappe à toute empreinte territoriale. On l’a voulue automatique, pour délivrer au maximum les gens de leur existence d’insectes besogneux, et surtout non polluante, n’utilisant que les sources d’énergie naturelles, soleil et géothermie, et recyclant ses déchets à quatre-vingt-dix pour-cent.
(p.48)