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Citations sur Madame Hayat (434)

N’aie pas peur, … Il ne faut avoir peur de rien dans la vie… La vie ne sert à rien d’autre qu’à être vécue. La stupidité, c’est d’économiser sur l’existence, en repoussant les plaisirs au lendemain, comme les avares. Car la vie ne s’économise pas… Si tu ne la dépenses pas, elle le fera d’elle-même, et elle s’épuisera.
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" - il ne faut jamais oublier deux trois choses... La première, c'est que nous vivons sur un petit caillou indécis et tremblant... La seconde, c'est que la vie est très courte... La troisième...
Elle se tut.
- La troisième ?
- Tu la trouveras toi-même... "
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Il me semblait que le vrai courage, ici, c’était d’oser critiquer le livre de Flaubert, tant le monde et les personnages qu’il avait créés, leurs idées, leurs sentiments, leurs intuitions, étaient pour moi un sujet d’éblouissement permanent et indépassable, au point que j’aurais aimé vivre dans ce monde-là, dans un roman de Flaubert. J’y étais comme chez moi. Mon grand rêve eût été de passer ma vie dans la littérature, à en débattre, à l’enseigner, au milieu d’autres passionnés, ce dont je me rendais toujours un peu plus compte à la fin de chaque cours de madame Nermin.
La littérature était plus réelle et plus passionnante que la vie.
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Croquer chacun son tour dans le même morceau de chocolat, cet acte d’une intimité sublime, que seuls deux êtres très proches peuvent connaître, c’était comme faire l’amour, et j’étais soudain tout excité, autant que si je l’avais vue nue. Mordre cette orangette, c’était comme s’embrasser, s’enlacer, se prodiguer une chaleur secrète, profonde, puissante. Je sentais un immense désir pour elle, une attirance animale qui me brûlait le bas-ventre, et en même temps, sans aucun rapport avec ce désir, un amour plein de douceur et de tendresse. Une simple friandise en chocolat avait réussi à me rendre amoureux.
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Je n’avais jamais rencontré quelqu’un comme elle.
Vers la fin du repas, parlant des mantes religieuses, elle dit :
— Pendant qu’ils font l’amour, la femelle arrache la tête du mâle.
Puis, me regardant droit dans les yeux :
— Et même décapité, le mâle continue de baiser la femelle.
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Ma mère avait l’habitude de dire que comme les Blancs qui ne comprennent pas comment les Asiatiques aux yeux bridés arrivent à se reconnaître entre eux, les jeunes ne voient plus de différences entre les gens qui ont passé un certain âge. 
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— Je ne sais pas s’il y a dans cette classe de futurs écrivains, mais un ou deux critiques en devenir, assurément. Et s’il y a parmi vous des imbéciles qui penseraient qu’être critique est plus facile qu’être écrivain, et choisiraient ainsi la première option par facilité, je leur déconseille tout de suite de se lancer dans la carrière. Car il est plus dur de trouver un bon critique qu’un bon écrivain. Le critique littéraire de talent est une espèce rare, en voie de disparition à vrai dire. Essayez donc d’écrire un papier à peu près lisible après ces siècles qui nous ont donné des Boileau, des Sainte-Beuve, des Belinski… Vous devrez faire preuve d’intuition et de flair, tel le susnommé Belinski qui, dès le premier livre de Dostoïevski, Les Pauvres Gens, avait reconnu et annoncé avant tout le monde le génie qui éclaterait avec Les Frères Karamazov. Voilà l’intelligence qu’il faut. 
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- Et si demain vous aviez besoin de cet argent ?
- Et si demain je n'avais pas besoin de cet argent ?
- Vous seriez quand même plus tranquille...
- Et si être heureuse m'intéresse plus que d'être tranquille...
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— La critique est l’une des branches les plus im­­portantes de la littérature. Vous ne devez jamais oublier qu’elle lui appartient de plein droit, la valeur littéraire d’une critique dépendant alors soit de celle de l’œuvre qu’elle critique, soit du mérite que retire cette œuvre à être critiquée. 
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 — Le fond de toute littérature, c’est l’être humain… Les émotions, les affects, les sentiments humains. Et le produit commun à tous ces sentiments, c’est le désir de possession. Quand vous voulez posséder quelqu’un, vous rendre maître de son cœur et de son âme, c’est l’amour. Quand vous voulez posséder le corps de quelqu’un, c’est le désir, la volupté. Quand vous voulez faire peur aux gens et les contraindre à vous obéir, c’est le pouvoir. Quand c’est l’argent que vous désirez plus que tout, c’est l’avidité. Enfin, quand vous voulez l’immortalité, la vie après la mort, c’est la foi. La littérature, en vérité, se nourrit de ces cinq grandes passions humaines dont l’unique et commune source est le désir de possession, et elle ne traite pas d’autre chose. 
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