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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Jorge Amado nous amène dans un quartier du centre de Salvador de Bahia, ville la plus métissée du Brésil et la ville d'où il est originaire. La vie s'y écoule au rythme de la sueur versée par les miséreux, marginaux et déclassés de la ville . Qu'ils la perdent au travail où ils sont exploités, dans les bras d'individus en manque ou en soucis, ce qui est sûr c'est qu'ils n'en manquent pas au n°68 de cette rue.

Ainsi, dans ce petit livre de 190 pages, le Victor Hugo brésilien dresse un kaléidoscope de portraits d'individus dans le quotidien est rythmé par la violence, l'insalubrité, l'exploitation des Blancs, la lubricité (allant de la prostitution, au voyeurisme, à l'homosexualité ou à la pédophilie) et l'absence d'intimité.
Dans chaque portrait et chaque instant volé pour les yeux du lecteur, il y a quelque chose de très baroque dans ces descriptions. A l'inverse de Victor Hugo, à aucun moment Jorge Amado ne verse dans le pathos ou la victimisation. Au contraire il dépeint ses personnages avec beaucoup d'humour comme s'ils se vengeaient de la vie dans la crasse par la dérision et le rire (et les moqueries aussi).

Cette communauté vivant dans les années 1930, et donc affectée de plein fouet par la crise économique américaine, la conscience de classe et d'oppression et de déterminisme sociaux sont très forts.
On sent la sympathie et même la tendresse qu'éprouve l'écrivain pour ces personnages en marge de la société blanche aisée. Dans ce livre qui est davantage un assemblage de vignettes qu'un roman avec un développement de péripéties, la volonté de Jorge Amado de donner des visages, des noms et des vies à la pauvreté est évidente.

Pour ma part j'ai été très sensible :
* à la profusion de langues et de couleurs des personnages qui viennent aussi bien d'Europe de l'Est ou de l'ouest, de pays arabophone ou qu'ils soient descendants d'esclaves ;
* aux quelques scènes où l'hypocrisie et l'opportunisme de l'Eglise sont mis en lumière de façon très brutale (à l'inverse de comportements violents des personnages) ;
* à la situation des femmes qui subissent différentes violences culturelles surtout tant leur seule valeur se mesure à leur apparence et leur capital "désirable sexuellement".

Si je suis contente d'avoir pu enrichir ma culture littéraire avec cette lecture, pas sûre que je réitère l'expérience.
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Dans ce livre on nous parle d'un groupe de personne vivant à une seule et même adresse.
Le livre se concentre sur un personnage à la fois

Il n'y a pas réellement de fil conducteur dans ce livre et cela me déplaît fortement , on ne sait plus où donner de la tête.
Je n'ai réussi à avoir de l'empathie que pour linda, tout les autres personnages me paraissent creux ou flou.
Je ne sais pas si c'est la traduction française qui donne ce style d'écriture que je trouve assez pauvre et peu agréable à lire.
Il ya plusieurs passages où jai du relire à 2 voir 3 reprises pour saisir ce qu'il se disait.
Une lecture qui m'a paru longue malgré le peu de page
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