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Citations sur Ben Aïcha (33)

Ben Aïcha pense à une femme.
Il ne pense qu’à cette femme qui a ébranlé sa raison, provoqué un véritable désordre en lui.
Il regarde devant lui, ses sens sont à la peine, ils ne lui sont pas d’un très grand secours, il lui faut du temps pour voir ou sentir.
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Elle apportait quelque chose, comme de la fraîcheur, à cette maison qui en avait grand besoin. Elle lui parla avec justesse du Maroc où, dit-elle, son grand-oncle avait servi comme ambassadeur. Elle essaya de se souvenir de l’époque, mais elle ne savait plus trop quand. Il avait rapporté de ses voyages quantité d’objets en bronze, finement ciselés et un vieux manuscrit en lettres d’or. Il sut gré à cette jeune femme de lui avoir adressé ces quelques mots.
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Elle est belle comme un ange et ne semble ni aimer cette assemblée ni être à son aise dans pareil endroit. Cela l’emplit de confusion, de maladresse et de crainte. Elle n’attend, on dirait, que l’instant où tout cela va prendre fin. Elle est un peu gauche, quand on la voit de près, dans sa façon de parler et de se tenir.
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Elle était radieuse. Il sentait le velours bleu vert de ses yeux posé sur son âme. Elle sourit. Elle devait prendre congé. Il se pencha plus avant. Effleura, de ses lèvres, l’ineffable blancheur de sa main. Elle s’éloigna. Il n’était plus apte à fixer son esprit sur rien. Il était comme enveloppé dans l’immatériel satin d’un songe.
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Elle était la maîtresse du roi et elle avait le sentiment d’être traitée comme une femme de petite vertu, elle n’avait aucun pouvoir, elle était comme la dernière des odalisques, vieille femme usée, même pas bonne à trousser dans une grange. Si c’était à refaire, elle n’accepterait pas de se livrer aux commandements d’un homme dans sa royale couche, dût-elle y laisser sa peau ! Elle trépignait, elle se tenait sur un pied puis sur l’autre, elle était verte de rage.
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Elle n’était pas un modèle de vertu, nul n’est exempt de défauts, mais la fierté n’est pas ce qui la caractérise le mieux. Elle avait le teint lisse et blanc, des pommettes rouges, des yeux, non pas craintifs, mais sur la défensive, et une bouche parfaite qu’un peintre, dans ses arcanes secrets, avait su prendre le temps de dessiner avant de lui attribuer le lourd destin d’une princesse.
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Elle tardait à se montrer, mais rien ne vaut de se laisser languir, lui faisait comprendre sa dame de compagnie, Émilie de Choin, qui en savait long sur ce qui devait avoir cours dans une grande maison d’Europe.
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Elle connaissait un peu le Maroc, elle y avait séjourné avec son mari, elle avait une idée assez précise de ses coutumes et de ses mœurs, elle ne se laissait pas abuser par les récits farfelus et les rumeurs infondées.
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Elle rêvait de composer quelque chose qui pût la combler un jour. Elle n’était pas comme ces gens qui savent parler de pays où ils n’ont jamais mis les pieds et décrire des peuples qu’ils n’ont rencontrés que dans leur imagination débordante.
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Le bateau n’était plus qu’un jouet dans les mains d’un monstre invisible, qui ne se lassait pas de le soulever pour le jeter plus loin. Harismendy n’arrivait pas à se cramponner, comme il le voulait, au bastingage. Il faillit passer par-dessus bord, à deux reprises. Moins robuste, mais plus alerte, Ben Aïcha œuvrait à la proue quand il n’était pas à la poupe, manœuvrant la drisse pour libérer d’autres cordages afin de contraindre le navire à suivre la seule route possible, un chemin hasardeux et sombre, dans un chaos de vent et de pluie. Les vagues claquaient comme des fouets, furieuses et pleines de rage, pour envoyer cette folle embarcation au diable ! Puis cela cessa brusquement. On relâcha le cordage pour choquer la voile. Le vent passa plus à l’ouest et le vaisseau cingla vers le nord.
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