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Citations sur Ben Aïcha (33)

Il ne savait plus à quoi pourrait rimer le monde s’il était privé de cette femme. Oui, le monde, et tout ce qui s’y rapporte ! Si le monde cessait d’être cela lui importerait peu, son cœur ne se souciait que d’une chose : aimer une femme, cette femme ! Il n’osait croire que c’est à lui, et à lui seul, qu’elle s’offrait sans armure, à lui qu’elle offrait sa nudité brûlante, dans une totale démesure. Puis il se mit à trembler, avec effroi, comme s’il avait entendu une voix qu’il avait refusé d’entendre jusque-là. Se peut-il qu’un jour… ?
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Tout l’univers obéit à l’amour ;
Belle Psyché, soumettez-lui votre âme.
Les autres dieux à ce dieu font la cour,
Et leur pouvoir est moins doux que sa flamme.
Des jeunes cœurs c’est le suprême bien.
Aimez, aimez ; tout le reste n’est rien.
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Je lisais beaucoup. Je voulais devenir écrivain. J’avais une disposition – toute naturelle, disait notre maître – pour tourner mes phrases. Et je voulais visiter l’Europe. J’avais ouï dire que les hommes de lettres y étaient respectés, et qu’ils n’hésitaient pas à soutenir que les livres sauveront l’humanité ! Moi aussi, je voulais sauver l’humanité !
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L’homme qui se tient devant vous ne désire plus qu’une chose : cette femme que, pour mon plus grand désarroi, vous avez su peindre. L’on me croirait retombé dans une lointaine jeunesse, si l’on voyait l’état de ce cœur que je croyais usé et qui ne bat plus que pour une princesse que mes yeux n’ont jamais vue. Rendez-vous sans délai en France pour demander au Grand Louis la main de sa fille pour moi. Assurez-le que la princesse ne manquera de rien et qu’il lui sera loisible, lorsqu’il le voudra, de venir chez nous, sans même prévenir s’il le désire.
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Il ne se voyait pas vivre sans elle. Loin d’elle. Sans elle. Il ne se voyait pas… Il ne se voyait pas vivre… Vivre sans elle n’est pas vivre. Il ne se voyait pas vivre loin d’elle.
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La peur de perdre la femme aimée avait décuplé ses forces. La porte céda, il se retrouva nez à nez avec un colosse malcommode, qui voulut le mettre en pièces. Mais une femme survint dans un négligé qui cachait peu de choses.
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C’est une reine déchue, errant, pieds nus, dans un dédale de ruines qui fut longtemps son empire. Elle est rendue incandescente par le désir, et rien ne compte pour elle que d’être la fidèle servante de ce désir. Elle ne craint plus rien, si quelque chose la retient encore, elle est prête à tout jeter, à se défaire de ses derniers liens. Il ne savait plus à quoi pourrait rimer le monde s’il était privé de cette femme.
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Une femme, qui gazouillait comme une pie, les rejoignit pour livrer son avis là-dessus. Il ne sut jamais qui elle était. Elle avait un profil d’oiseau de nuit, qui rappelait celui de Marie de Médicis. Elle lui parla de théâtre et de la commedia dell’arte. Mais il n’avait pas le cœur à cela et il connaissait mal le théâtre. Il n’avait vu qu’une fois, contraint et forcé, une pièce à Londres, La Tempête d’un dénommé Shakespeare, oui, Shakespeare. Elle était Portugaise, de cette région qui a su donner à cette nation le grand Camões. Elle lui tint la jambe et l’assomma avec des quatrains, dont il ignorait la provenance et qu’il n’était pas en état de savourer.
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Elle avait de jolis yeux, dont elle faisait un usage abusif, et une troublante taille de guêpe. Elle n’aimait pas lire et adorait le faire savoir, elle s’étonnait que sa grand-tante, la comtesse de Ségur, ait eu tant de passion pour les livres.
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C’était un homme d’esprit, qui avait écrit quelques bons livres. Il n’avait pas l’éloquence d’un Bossuet, mais il parlait bien. Il lui fit quantité de compliments sur sa nation et son sultan. Un autre s’approcha de lui. Il s’agissait d’un cousin au troisième degré de Colbert, qui croyait que l’intelligence s’hérite et qui se livrait à une espèce de duel avec le dénommé Saint-Simon, qu’il avait déjà vu à Versailles.
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