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Citations sur Contes (104)

La reine conduisait la jeune fille dans la chambre qu'elle avait préparée . En voyant le haut lit qui l'attendait , la princesse ne put cacher sa surprise .
´ Il a l'air confortable , dit - elle poliment .Mais comment vais - je faire pour monter dedans ?
- Avec une échelle ´ , répondit la reine .








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C’était la couche destinée à la princesse ; le lendemain matin, on lui demanda comment elle avait passé la nuit.

« Bien mal ! répondit-elle ; à peine si j’ai fermé les yeux de toute la nuit ! Dieu sait ce qu’il y avait dans le lit ; c’était quelque chose de dur qui m’a rendu la peau toute violette. Quel supplice ! »

À cette réponse, on reconnut que c’était une véritable princesse, puisqu’elle avait senti un pois à travers vingt matelas et vingt édredons. Quelle femme, sinon une princesse, pouvait avoir la peau aussi délicate ?

Le prince, bien convaincu que c’était une véritable princesse, la prit pour femme, et le pois fut placé dans le musée, où il doit se trouver encore, à moins qu’un amateur ne l’ait enlevé.

Voilà une histoire aussi véritable que la princesse !
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[Fin du conte : Le crapaud]

"Mais la pierre précieuse dans la tête du crapaud ?"
Cherche-la dans le soleil ! Tâche de la voir si tu peux !
Là, l'éclat est trop fort. Nous n'avons pas encore des yeux pour plonger dans toute la splendeur que Dieu a créée, mais nous les aurons sans doute, et ce sera le conte le plus merveilleux, car nous y figurerons nous-mêmes !
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Un jour il était de fort bonne humeur : il avait fabriqué un miroir dont la particularité était que le Bien et le Beau en se réfléchissant en lui se réduisaient à presque rien, mais que tout ce qui ne valait rien, tout ce qui était mauvais, apparaissait nettement et empirait encore. Les plus beaux paysages y devenaient des épinards cuits et les plus jolies personnes y semblaient laides à faire peur, ou bien elles se tenaient sur la tête et n'avaient pas de ventre, les visages étaient si déformés qu'ils n'étaient pas reconnaissables, et si l'on avait une tache de rousseur, c'est toute la figure (le nez, la bouche) qui était criblée de son. Le diable trouvait ça très amusant.
(La Reine des neiges)
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Il était une fois un prince qui aurait bien voulu avoir une princesse, mais ce devait être une vraie princesse [...]
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C'était tout à fait amusant, disait " le diable ". Et si quelqu'un était saisi d'une bonne et pieuse pensée, on voyait dans le miroir une grimace, qui faisait rire le diable-troll de son ingénieuse invention.

La Reine des neiges
Première histoire
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Une femme désirait beaucoup avoir une petit enfant ; mais ne sachant comment y parvenir, elle alla trouver une vieille sorcière et lui dit :
< < Je voudrai avoir un petit enfant ; dis-moi ce qu'il faut pour cela.
- Ce n'est pas bien difficile, répondit la sorcière ; voici un grain d'orge qui n'est pas de la nature de celle qui croît dans les champs du paysan ou que mangent les poules. Mets-le dans un pot de fleurs, et tu verras.
- Merci > >, dit la femme, en donnant douze sous à la sorcière. Puis elle rentra chez elle et planta le grain d'orge.
Bientôt elle vit sortir de la terre une grande fleur ressemblant à une tulipe, mais encore en bouton.
< < Quelle jolie fleur ! > > dit la femme en déposant un baiser sur ces feuilles rouges et jaunes, et au même instant la fleur s'ouvrit avec un grand bruit. On voyait maintenant que c'était une vraie tulipe mais dans l'intérieur, sur le fond vert, était assise une toute petite fille, fine et charmante, haute d'un pouce tout au plus. Aussi on l'appela la petite Poucette.
- extrait : ''La petite Poucette" -
(édition de 1951, Hachette Idéal-Bibliothèque, illustrations de M. Duvergier)
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Une jeune fille armée d'un grand couteau affilé et brillant entra dans le jardin, s'approcha des tulipes et les coupa l'une après l'autre.
< < Quel malheur ! dit la petite pâquerette en soupirant ; voilà qui est affreux ; c'en est fait d'elles > >
Et pendant que la jeune fille emportait les tulipes, la pâquerette se réjouissait de n'être qu'une pauvre petite fleur dans l'herbe.
- extrait : ''La pâquerette'' -
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Les pivoines se gonflaient pour paraître plus grosses que les roses ; mais ce n'est pas la grosseur qui fait la rose. Les tulipes brillaient par la beauté de leurs couleurs et se pavanaient avec prétention ; elles ne daignaient pas jeter un regard sur la petite pâquerette, tandis que la pauvrette les admirait en disant :
< < Comme elles sont riches et belles ! Sans doute le superbe oiseau va les visiter, Dieu merci, je pourrai assister à ce beau spectacle > >
Et au même instant, l'alouette dirigea son vol, non pas vers les pivoines et les tulipes, mais vers le gazon, auprès de la pauvre pâquerette, qui, effrayée de joie, ne savait plus que penser.
Le petit oiseau se mit à sautiller autour d'elle en chantant :
< < Comme l'herbe est moelleuse ! Oh ! la charmante petit fleur au cœur d'or et à la robe d'argent ! > >
On ne peut se faire une idée du bonheur de la petite fleur. L'oiseau l'embrassa de son bec, chanta encore devant elle, puis il remonta dans l'azur du ciel.
- extrait : ''La pâquerette'' -
(édition de 1951, Hachette Idéal-Bibliothèque, illustrations M. Duvergier)
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Il était une fois un marchand si riche, qu'il aurait pu paver toute une grande rue et encore une petite de pièces d'argent, mais il avait bien garde de le faire ; il savait mieux employer sa richesse. Il ne dépensait un sou qu'avec la certitude de gagner un écu. C'était un marchand bien habile, et tel il mourut.
- extrait : ''Le coffre volant'' -
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