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Citations sur Contes (104)

"Notre-Seigneur nous donne les noix mais il ne les casse pas pour nous !"
La Vierge des glaces
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Il y a très longtemps dans un pays lointain , vivait un roi qui avait onze fils et une fille , appelée Elisa . Les enfants , heureux et sages , étaient bien soignés .Ils s'aimaient tous beaucoup les uns les autres .

Les Cygnes sauvages .
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"Coin-coin !" dit-elle, et ils cancanèrent tous tant qu'ils purent, regardant de tous côtés sous les feuilles vertes, et leur mère les laissa regarder autant qu'ils voulaient car le vert est bon pour les yeux.
[Le Vilain Petit Canard]
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Je considérai les nombreuses nervures ramifiées ; un petit insecte se promenait sur elles, comme s’il voulait se livrer à une étude approfondie de la feuille. Je réfléchis à la science humaine ; nous rampons aussi sur la feuille, ne connaissons qu’elle, et nous faisons aussitôt un cours sur le grand arbre tout entier, racine, tronc et cime ; le grand arbre : Dieu, le monde et l’immortalité, et nous ne connaissons de tout cela qu’une petite feuille !
(Tante Mal-Aux-Dents)
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Quand le vent court sur l’herbe, elle se plisse comme un lac, s’il court sur le blé, le champ ondule comme la mer, c’est la danse du vent ; mais écoutez ce qu’il raconte : il le chante, et cela résonne autrement dans les arbres de la forêt qu’à travers les ouvertures, fentes et crevasses d’un mur.
(Le vent raconte l’histoire de Valdemar Daae et de ses filles)
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Ne dis jamais : "À quoi bon !", sinon tu arraches toi-même la racine de tout ce que tu fais ! (Livre de Poche, p.400)
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Que le mouvement du rivage était étrange ! Le prince vit défiler les hautes Alpes couvertes de neige, avec leurs nuages et leurs sapins noirs ; le cor sonnait mélancoliquement, et les bergers chantaient dans le vallon. Ensuite les bananiers étendirent leurs longues branches jusqu’à la barque ; des cygnes noirs nagèrent sur l’eau ; les animaux et les fleurs les plus bizarres se montrèrent sur la rive.
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Il retourna dans sa belle chambre, reprit ses beaux habits ; et ses amis de revenir en hâte : ils l’aimaient tant !
Un jour, le soldat pensa : « C’est pourtant une chose bien singulière qu’on ne puisse parvenir à voir cette princesse ! Tout le monde est d’accord sur sa parfaite beauté ; mais à quoi sert la beauté dans une prison de cuivre ? N’y aurait-il pas un moyen pour moi de la voir ? Où est mon briquet ? » Il fit feu. Houp ! voilà le chien avec les yeux comme des tasses à thé qui est déjà présent.
« Pardon ! il est bien tard, dit le soldat, mais je voudrais voir la princesse, ne fût-ce qu’un instant. »
Et voilà le chien parti. Le soldat n’avait pas eu le temps de se retourner qu’il était revenu avec la princesse. Elle était assise sur son dos, si belle qu’en la voyant on devinait une princesse. Le soldat ne put s’empêcher de l’embrasser, car c’était un vrai soldat.
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Just living is not enough, said the butterfly, one must have sunshine, freedom, and a little flower.
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… une fois encore, les yeux à demi éteints, elle regarda le prince, puis se précipita du navire dans la mer, et elle sentit son corps se dissoudre en écume.

Et le soleil monta de la mer. Ses rayons tombèrent, bien doucement, bien chaudement, sur l’écume de la mer froide et morte, et la petite sirène ne sentit pas la mort, elle vit le clair soleil, au-dessus d’elle planaient des centaines de charmantes créatures transparentes. À travers elles, elle apercevait les voiles blanches du bateau et les rouges nuages du ciel ; leurs voix étaient mélodie, mais si immatérielles qu’aucune oreille humaine ne pouvait les entendre, tout comme aucun œil terrestre n’eût pu les voir ; elles planaient dans l’air, sans ailes, sous l’effet de leur propre légèreté. La petite sirène vit qu’elle avait un corps comme elles, qui s’élevait de l’écume, de plus en plus.

« Je vais vers qui ? » dit-elle, et sa voix eut le même timbre que celles des autres êtres, si immatérielle qu’aucune musique terrestre ne peut la rendre.

« Vers les filles de l’air ! répondirent les autres. La sirène n’a pas d’âme immortelle, n’en aura jamais à moins de conquérir l’amour d’un être humain ! Son existence éternelle dépend d’un pouvoir étranger. Les filles de l’air non plus n’ont pas d’âme éternelle, mais elles peuvent s’en créer une par leurs bonnes actions. Nous volons vers les pays chauds où l’air pestiféré et suffocant tue les humains ; nous y soufflons la fraîcheur. Nous répandons parmi l’air le parfum des fleurs et envoyons réconfort et guérison. Quand nous nous sommes évertuées à faire tout le bien que nous pouvons, pendant trois cents ans, nous obtenons alors une âme immortelle et participons au bonheur éternel des humains. Toi, pauvre petite sirène, tu t’es efforcée de tout ton cœur de faire la même chose que nous, tu as souffert et enduré ta peine et tu t’es haussée jusqu’au monde des esprits aériens ; maintenant, par tes bonnes actions, tu peux te créer une âme immortelle d’ici trois cents ans. »

Et la petite sirène leva ses bras clairs vers le soleil de Dieu, et, pour la première fois, elle sentit couler ses larmes.
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