D'ailleurs, sur ce fichu fauteuil dentaire, j'ai court-circuité les mots du docteur en me rassurant : Tu peux bouger autant que tu veux, ne maitrise rien, n'essaie même pas de te détendre. Et le miracle s'est produit, je suis resté parfaitement immobile.
Je me méfie toujours des diktats.
Jusqu'à récemment, on avait peu accordé d'attention à la création de jeux vidéo prosociaux, non violents, dans lesquels les personnages coopèrent et s'entraident, au, lieu de s'entre-tuer.
L'aspect le plus préoccupant des effets néfastes de la violence audiovisuelle est sa durabilité.
Au fond c'est dans le chaos que je peux découvrir la paix.
Vanité des vanités, tout est vanité.
Pourquoi condamner, blâmer une partie de soi, quand il est plus que nécessaire de se réconcilier et de se diriger vers le bien ?
Par quel moyens quitter le monde - pilotage automatique - pour créer, s'offrir généreusement ?
Comment ne plus ressembler à des dociles pantins, à des marionnettes sans colonnes vertébrales, sans discipline intérieure ?
A qui nous avons-nous confié la télécommande de notre vie ?