Cent millions d'années et un jour

Une histoire là encore très bien racontée par ce maître de la langue française qu'est Andréa. Je suis tout de suite entré dans ce roman assez court, et je l'ai terminé d'une traite. La paléontologie me passionne, ceci explique peut-être aussi cela...

Jean-Baptiste Andrea nous offre un huis-clos haletant en pleine montagne.
Stan, paléontologue de son état, rêve tant d'un succès qui lui a toujours échappé qu'il est prêt à croire une fillette qui lui transmet l'histoire d'un vieux concierge.
C'est accompagné d'Umberto, son meilleur ami italien, de Peter, l'assistant allemand d'Umberto et de Gio, guide de montagne, qu'il se lance dans la quête d'un squelette immense qui pourrait lui apporter la gloire rêvée, dans des Alpes aussi sublimes qu'hostiles.

Mais ne court-il pas après une chimère, et ne va-t-il pas prendre des risques inconsidérés pour aller débusquer ce dragon au fond d'une grotte inaccessible ?
Face à l'approche inéluctable d'un automne synonyme de périls et d'échec de son entreprise , Stan va revivre les moments cruciaux de sa vie.

L'écriture d'Andréa est grandiose et pleine de poésie, ses personnages épais, complexes. . Il situe son roman dans un monde où le temps s'étire inlassablement mais où, à l'échelle humaine, un jour peut être celui de trop.

Magnifique.

Lu en 2020. Si le premier roman de l'auteur (Ma Reine) m'avait plutôt laissée de côté, comme démunie, ce n'est pas le cas avec son second opus.
Le récit se décline sur quatre saisons : dans les Pyrénées en 1954, un projet d'expédition scientifique se prépare, mené par un éminent paléontologue parisien de 52 ans, natif du coin... Ce roman de 308 pages raconte une expérience humaine très forte, qui fera resurgir les fantômes du passé, ceux dune enfance meurtrie. Une plume à la fois sensible et très poétique, sensorielle et incarnée.

Après son merveilleux "Veillez sur elle", j'ai souhaité mieux connaitre cet auteur dont je n'avais jamais entendu parler avant. Déception, je ne suis jamais rentré dedans, son histoire m'a semblé sans intérêt. Une sorte de roman d'apprentissage, de formation, mais sans commune mesure avec le Goncourt. Dommage.

Un sujet rarement évoqué dans les romans avec une pointe de rêverie ! Une tragédie qui nous fait découvrir l univers fascinant de la montagne et toute sa dangerosité. Un roman bien écrit et des personnages très attachant . J ai adoré cette lecture poignante

Le livre que j ai le.moins aimé d Andrea. Peut être est ce le thème qui m a moins plus. La beauté de l écriture est toujours là. Là fin est belle . Mais l histoire manque de profondeur. On ne comprends pas complètement ce qui animé les personnages pour cette aventure.

Pour moi le moins bon des quatre roman d Andrea. On retrouve le style de l auteur, sa poésie et son instinct de la métaphore.
Les personnages n ont cependant pas l énergie et la vitalité qu ont retrouve dans les autres, qui vont de bon à excellent.
Mais l histoire reste émouvante. Pas mal quand même

Je n'ai pas été embarqué par cette histoire ni par le style d'écriture.
Bien que le livre soit court, j'ai trouvé l'histoire longue et ennuyeuse et n'ai pas faire preuve d'empathie avec les personnages.
J'ai failli arrêter la lecture mais l'ai poursuivi malgré tout.
Il ne me restera peu de cette lecture, hormis ce voyage au coeur des Dolomites et des glaciers.

Lu avec curiosité après la découverte de "veiller sur elle" que j'ai adoré, ce (court) livre de Jean-Baptiste Andréa m'a bien plus, bien que moins charmé que par son Goncourt. Celui-ci est également superbement écrit, peut-être que le thème m'a moins plu ? On est ici avec un paléontologue qui court après un rêve d'enfant, aller à la découverte d'un squelette complet d'un dinosaure géant, au plus profond des Alpes mi- française, mi- talienne. Il sera accompagné d'un vieil ami confrère italien, d'un jeune confrère venu les rejoindre et d'un guide muet comme savent l'être les gens de là haut. Et c'est à un huis clos dans l'immensité de la montagne, dans le piège d'une vallée embellie d'un glacier que tout va se passer. On assiste alors à la folie des hommes qui courent après leur rêve. Les dernières pages sont cruelles et belles à la fois, mais tout le livre est parsemé de superbes descriptions, écrit avec un français chantant, chatoyant, beau. On a déjà ici un grand écrivain de notre belle langue.

J ai a-do-ré ce livre!
Quelle douceur, quelle poesie!
Cet homme qui abrite encore l enfant blessé par sa brute de père, par la mort des êtres qu il aime.

Ce groupe d hommes oeuvrant ensemble dans ce cirque montagneux qui les contient dans la paume de la main!
Cette ambiance de haute montagne que j aime tant! si belle, si douce mais aussi , si abrupte, si tranchante, si mortelle!

Quel bouquin!
Hate de lire un autre bouquin de cet auteur !
Waou ! Que c est bon!