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4,31

sur 2352 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Piano, coups, morts, joie, haine, amis, ennemis, Dieu et l'attente.. interminable !
Telle est la vie de Joseph dit Joe, résumée en quelques mots, de sa naissance dans une famille plutôt aisée, à aujourd'hui.. 69 ans plus tard !
Orphelin à 16 ans, sa vie dérape et lui échappe ; Comment va t-il la rattraper, la reprendre en main, ces mains qui ont appris le piano plutôt que la boxe, lui qui a un avenir tout tracé après des études choisies, patatras !
Orphelinat dans les Pyrénées, orphelins venant de partout et de nulle part, perdus dans cette vallée , ils apprennent tous la vie à coups de coups, de punitions, ils en donnent, en reçoivent.

Une histoire de musique, de résilience, d'amitié indéfectible, de survie et de vie .
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Joseph dit Joe, grand pianiste virtuose, joue seulement dans les gares et les aéroports. Il se rappelle ses quinze ans quand il perdit ses parents dans un accident d'avion. Il est alors confié aux Confins, un orphelinat où il subira les brimades de certains de ses camarades mais aussi l'amitié d'autres comme Souzix, Momo, Edison, ou Fouine. Il connaitra également la cruauté de Grenouille, l'homme à tout faire de l'abbé Sénac, un homme d'église aux pratiques éducatives quelque peu moyenâgeuses. Mais tous les samedis seront des échappatoires où l'adolescent donnera des leçons de piano à la détestable/adorable Rose.
Des diables et des saints est un beau roman d'apprentissage : apprentissage de la vie, de l'amour et de l'amitié et de la liberté par dessus-tout. L'action se déroule à la fin des années 1960 sur fond de premier pas sur la lune. L'amitié entre gamins en culottes courtes, le club secret, l'orphelinat donnent un petit coté désuet au roman lorgnant du cote des Disparus de Saint-Agil ou de la Guerre des boutons. Mais le style et le rythme sont bien actuels et sublimés par la célébration de la musique à travers Beethoven et le professeur Rothenberg, ils nous donnent un roman enlevé et émouvant.
Lien : https://puchkinalit.tumblr.c..
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Beaucoup de tendresse émane de ce récit, sans doute grâce a ce fol espoir qu'ont les personnages d'enfin trouver du répit, du réconfort, une vie meilleure. Interviennent aussi en filigrane des mentors, astronaute ou professeurs de piano, qui sont autant de repères, de soutien pour croire en sa force et en la beauté du monde. le texte est parfaitement construit, sans temps morts, et ouvre de nombreuses pistes. L'émotion est distillée, pudiquement, et l'on s'attache pour longtemps à ces personnages cabossés.
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DES DIABLES ET DES SAINTS de Jean-Baptiste Andréa

L'Homme vient de mettre le pied sur la lune pour la première fois... et Rothenberg, le professeur de musique, est de plus en plus exigeant avec Joe, le narrateur.
Puni pour paresse par ses parents, il ne partira pas en week end. Alors que ses parents et sa petite soeur s'envolent à bord d'une Caravelle, l'avion explose, laissant Joe orphelin.
Ainsi va t'il se retrouver placé par la DDASS aux Confins, un orphelinat catholique à la frontière espagnole. le père Senac, directeur de l'établissement, n'est pas tendre avec cette jeunesse esseulée et de l'éducation rigoureuse aux sévices il n'y a qu'un pas.
Comment passe t'on du statut d'enfant nanti et choyé à celui d'orphelin pauvre et méprisé ? Comment l'accepter ?
Joe a des ressources, se fera des amis et deviendra membre de la Vigie, leur groupe secret. Et puis il y aura Rose à qui il donnera bientôt des cours de piano...

Ce roman est un formidable hymne à la résilience.
Un texte tout en finesse, sensible et juste. le fil d'Ariane se déroule au fil des pages rendant les émotions palpables.
Sans cris, sans pathos, la folie ordinaire des adultes défilent sous nos yeux.
Un style alerte où résonne la musique du coeur...
Que dire de plus ?.... A lire sans faute !
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Les gares sont des lieux d'histoire par excellence. Rencontres, retrouvailles, adieux déchirants, départs vers d'autres horizons...et puis ce piano. Un piano de gare, pas toujours accordé, qui voit s'installer des musiciens variés. L'enfant turbulent et curieux jouant des notes aussi aléatoires qu'inaudibles, le professionnel qui s'arrête pour impressionner un peu la galerie, le débutant qui fait résonner la Lettre à Elise, Amélie Poulain ou la Marche Turque….et puis il y a Joseph

Un musicien doué dont le répertoire n'accepte que le grand Beethoven. le lecteur pourrait alors être ce voyageur anonyme qui s'étonne de voir cet homme jouer ici plutôt que dans une salle de concert. Ce personnage anonyme et curieux qui lui demande pourquoi et comment il en est arrivé là ? Et le voyage commence alors...Un terrible drame vient perturber l'enfance bourgeoise de Joseph. Ce garçon se retrouve aux Confins, établissement proche de la frontière espagnole tenu par un religieux rigoriste. Perdu dans ce repère de jeunes garçons, il va devoir s'adapter à sa nouvelle vie en compagnie de son voisin de lit Momo. Au fil du temps, Joseph se lie à une « société » secrète qui projette de s'échapper des Confins et à Rose, la fille du plus généreux contributeur de l'établissement.

Une lecture agréable portée par une alternance d'épisodes drôles, de cruautés infantiles et d'autres passages plus émouvants tout au long de la trajectoire de ce malheureux pianiste toujours en quête de son amour d'adolescence : un romantique de la musique à la vie.


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Joseph joue du piano. Il joue comme un dieu mais « perd » son talent dans les gares et les aéroports, puisqu'il ne joue que sur les pianos publics qui s'y trouvent. Il joue tous les jours, sauf les jeudis et les vendredis. Il attend…

Et il nous raconte ce jour où il est tombé « malade », ce jour où il a cessé d'être jeune.
Il nous transmet alors toute la douleur des Confins, sa cruauté, mais aussi les joies et petits bonheurs rencontrés : Fouine, Edison, Momo, Souzix et Rose.

Cette lecture fût pour moi plutôt ambivalente. Écrit dans un langage assez soutenu et dans un style plutôt inhabituel pour moi, certaines envolées lyriques m'ont quelque peu échappé, provoquant des « cassures » dans ma lecture qui, pour autant, s'est avérée addictive.

J'ai beaucoup aimé l'histoire. Bien que le thème ait déjà été évoqué, j'ai aimé la façon dont Jean-Baptiste Andréa l'amène. Pour autant, j'ai bien failli me décourager et arrêter avant d'avoir terminé, notamment par rapport à la pluralité des métaphores mais aussi par l'usage récurrent de termes parfois complexes (pour moi 😉). J'avais cette sensation de devoir piler en pleine accélération afin de pouvoir mieux comprendre (je mentirais si je n'avouais pas avoir eu recours à mon dictionnaire plus que de coutume).

Mais impossible pour autant de couper court totalement à mon élan puisque l'auteur a su, dès le départ, m'emporter dans cette histoire prenante. J'ai donc persévéré, pas le choix, j'étais ferrée 😉.

Même si je regrette les quelques descriptions, parfois un peu longues, mais aussi de ne pas avoir su capter toute la poésie utilisée par l'auteur, ce qui a eu pour conséquence des passages pendant lesquels j'ai eu du mal à m'imprégner de l'histoire (surtout au début), je ne regrette aucunement d'être allée jusqu'au bout.

Quel beau final, ! Vraiment. Très poignant.

Je ne vais pas vanter ici, ni le style, ni l'écriture. Les prix attribués au livre parlent d'eux-mêmes et je ne pense pas être la mieux placée pour les commenter.
J'ai aimé la poésie, même si je ne l'ai pas toujours comprise, les notes d'humour subtiles utilisées par l'auteur qui apportent un peu de légèreté au roman, très joliment écrit.

Une semaine après l'avoir terminé, j'y pense encore aujourd'hui. L'empreinte laissée par Joe, Fouine, Edison, Momo et plus particulièrement Souzix (et sa Mary Poppins) ne s'est pas encore effacée. Il s'est donc passé quelque chose avec ce roman qui, en dépit des quelques difficultés rencontrées, a su me toucher. Beaucoup plus que je ne le pensais.
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C'est l'histoire de Joe que l'on va découvrir .
Pourquoi un tel musicien joue t-il sur des pianos publics ? Joe qui a eu dans son enfance un fabuleux professeur.
Heureusement qu'il va trouver des amis dans cet orphelinat où il va rester beaucoup trop longtemps.
je me suis laissée embarquer par la vie de Joe, par toute la tendresse et la vie qui se dégage de ce récit même si ce n'est pas forcément très gai...
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Oui mais...
J'ai failli abandonner au premier chapitre, que j'ai trouvé poussif et donnant peu envie de continuer. Heureusement la suite est bien meilleure!
Ecriture élégante aux phrases courtes mais pleines de sens, belle et triste narration de cet orphelinat et des sévices que les enfants y subissent, des violences administrées sous couvert de la religion, de la créativité des jeunes à s'évader malgré tout de leur quotidien. Mais la romance ne sert à rien, au contraire elle dessert le livre.
L'histoire que le protagoniste se révèle un prodige au piano est peu crédible vu son (manque de) pratique, et qu'il passe sa toute sa vie à attendre une nana snobe et imbue d'elle-même, pas sympa avec lui, avec laquelle il n'y a pas vraiment eu de début de relation casse totalement l'ambiance. Dommage que ce soit le fil conducteur du livre.
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« - Tu t'es battu?
- Non, j'ai dérapé dans la douche. »Page 100

Cela pourrait être un roman triste à pleurer, l'histoire d'un orphelinat situé à la frontière de l'Espagne avec des enfants souvent maltraités. C'est tout l'inverse, on sourit souvent, on rit de ces enfants qui jouent à être grands en s'inventant des sociétés secrètes, on s'amuse de leur couardise face aux surveillants, on se passionne pour leurs amitiés parfois trahies et leurs amours adolescents qui naissent et qui, pour certains, les poursuivront toute leur vie. Pas de doutes, il y a bien des diables et des saints dans ce livre même si on réalise parfois à nos dépens que ce sont les mêmes. Ce troisième roman de Jean-Baptiste Andréa a obtenu le grand prix RTL Lire Magazine.
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Second livre de cet auteur et toujours le même bonheur , toujours la mise en avant d'enfants , beaucoup de tendresse et de poésie dans ce récit même si le thème principal n'est pas très gai : la vie d'enfants orphelins dans un vieil orphelinat au fond des montagnes , on ne s'étendra pas sur les systèmes éducatifs de l'époque …Mais je retient la belle amitié des garçons et la belle histoire d'amour de Joe et de Rose qu'il attend toujours et pour qui il joue du piano ….Je ne pense rien dévoiler car c'est l'idée que j'avais de son attente dès le début je ne savais juste pas pourquoi il a joué dans le monde entier … ce que je vous laisse découvrir
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