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3,76

sur 1322 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Shell, nom d'emprunt ou véritable nom, je l'ignore, est un jeune garçon de douze ans, en marge de la société puisque sa tête ne grandit pas aussi vite que son corps. Il est différent. Il perçoit mal ou mieux les recoins du monde, c'est selon. Il a aussi une imagination débordante où il se met en tête d'aller à la guerre pour devenir un homme, un grand.
Il fugue pour rejoindre ce monde qui semble l'attendre. Mais nulles batailles à l'horizon. Les soldats se sont tus, laissant la place à une nature sauvage et épurée, une Provence chatoyante sous le soleil éclatant de l'été. C'est loin des hommes là-bas dans la nature qu'il rencontre Viviane, une petite fille de son âge qui vit elle aussi dans un monde fantasque. Viviane deviendra sa reine. Sa confidente, son amie, son alter ego. Lui qui n'a jamais eu d'amis, lui qui n'a jamais joué avec personne, il trouve en Viviane cet élan de liberté et de confiance pour colorer son monde.

Dans une réalité parfois difficile, on reconnaît ici tout le pouvoir de la résilience à travers l'imagination, qui est une force incroyable pour s'accrocher à meilleure terre que la réalité.

Je n'ai peut-être pas compris toutes les subtilités dont regorge ce roman, je pense avoir cerné le message principal, le voyage onirique dans un monde plus beau.
La capacité à rêver, à imaginer est un don merveilleux pour tous ces êtres perdus dans un monde incompris.
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Il fugue, espérant trouver une guerre où se valoriser, Shell, môme attardé d'une station d'essence perdue de Provence et qui ne connait de la vie que les films de guerre regardés avec son père sur la vieille télé. Viviane le trouve, affamé, perdu, leur invente un jeu, une vie de reine...

J'ai bien aimé le début mais à la longue ce monologue de Shell, qui rend par ailleurs très bien la naïveté, l'émerveillement, les phobies d'un faible d'esprit, m'a lassé.
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Ça aurait dû me plaire...

1965. Un petit garçon différent, qui voit la vie et son entourage avec une compréhension décalée pour ne pas dire inadaptée, qui décide de prendre son envol pour devenir un homme en allant à la guerre...et ne va pas plus loin que le haut du plateau...

Comme dans les contes, le petit garçon rencontre une bonne fée: Viviane devient sa petite reine, son univers à elle toute seule, son attachement le plus absolu.

Comment expliquer mon ennui ? Un livre bien écrit, à la structure aérée pour une aisance de lecture et pourtant, cela n'a pas suffi. On peut le classer dans la rubrique « roman d'apprentissage ». J'ai été incapable de m'intéresser à cet imaginaire poétique, fait de sensations et de mélange rêve et réalité.

Je ne suis décidément pas faite pour ce genre de lecture. Cela n'enlève rien à la qualité du roman. À vous de voir...

(Sélection pour le prix des lectrices de ELLE 2018, catégorie roman)
Rentrée Littéraire 2017
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Ma reine de Jean-Baptiste Andrea.
Je serais sincère, je suis passée à côté. Pourtant j'ai essayé, j'ai tenu bon mais voilà le charme n'a pas opéré sur moi. Viviane a t'elle charmé Schell? Schell, ce garçon de 12 ans, différent, est un personnage attachant. Il veut devenir un homme et pour cela il grimpe sur le plateau . rêve, réalité, qu'importe s'il devient ce qu'il souhaite être. Sa rencontre avec Viviane rêve ou réalité quand la légende interfère..
Une écriture très belle presque trop belle bien loin de celle de Schell. Un roman qui appelle à regarder la différence autrement c'est du moins ansi que je l'ai perçu. Un roman récompensé par le prix Fémina des lycéens en 2017 aurais-je passer l'âge de l'émerveillement ?
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Acheté et lu tout de suite après avoir terminé Cent Millions d'années et un jour du même auteur , cela a été sans doute une erreur car je n'ai pas trouvé dans ce précédent roman ce qui m'avait fait vibrer avec Stan le paléontologue .

Des livres assez différents, (quoique ) et c'est tout à l'honneur de Jean-Baptiste Andrea qui avec son premier roman avait reçu de belles éloges et des prix .

La mise en place de l'histoire plonge d'emblée le lecteur dans un monde à part, avec cette station d'essence isolée sur une route des Alpes de Haute Provence et qui est de moins en moins fréquentée, et le narrateur , surnommé Schell , 12 ans , un garçon différent, exclu de l'école et que ses parents , dépassés veulent envoyer dans un centre spécialisé .
Lors de ce dernier été de liberté , il décide de partir à la guerre pour montrer qu'il est un homme et lors de cette escapade dans la montagne , il fait deux rencontres essentielles , fondatrices de son émancipation.
D'abord , Viviane, une fillette de son âge , qui devient sa première et seule amie et qui prend le titre de Reine et invente un monde pour eux deux , un jeu d'enfant dans lequel Schell se glisse sans hésitation , pleinement heureux dans un univers qui lui convient avec une idole à vénérer et à servir .

Le deuxième personnage qui va faire évoluer le garçon est le berger mutique, un homme solitaire , mal vu par le voisinage car étranger .

Une palette de personnages atypiques, avec leurs failles et leurs différences et qui apportent, chacun à leur façon , ,leurs rêves et leurs désillusions .

C'est en cela que les deux romans ont des similitudes , les blessures de l'enfance .

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C'est parce que j'avais beaucoup aimé "Des diables et des saints" de Jean-Baptiste Andrea que j'ai emprunté ses deux autres livres ce mois-ci. Je commence donc avec "Ma reine", premier roman de l'auteur et qui a reçu un grand nombre de prix.

Ce petit roman se lit rapidement, trop je pense, puisqu'il ne m'a pas fallu trois heures pour en arriver au bout. C'est certainement pour cela que je n'ai pas été transportée comme je l'aurais voulu.

C'était pourtant bien parti. Shell, comme le prénommera Viviane, est un garçon auquel j'aurais très bien pu m'attacher si le récit était resté dans sa lignée du début à la fin. Mais il s'avère que certains passages, notamment dans la dernière moitié, sont plutôt invraisemblables et c'est à ce moment-là que j'ai commencé à décrocher.

Je me demande d'ailleurs si j'en ai compris toutes les subtilités... Ces événements se sont-ils réellement déroulés et Shell nous les a-t-il racontés tels qu'il les a interprétés ? Ou étions-nous dans son imaginaire ? Onirisme, réalité ou rêve ? Je pense être complètement passé à côté et reste sceptique quant au message que l'auteur désire faire passer à ses lecteurs...

Non pas déçue, mais plutôt mitigée, car la plume de l'auteur est toujours aussi agréable, entreprenante et concise, et rien que ça en vaut le détour.
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Encore un récit d'enfant à la première personne! Trop facile. le style a déjà été exploré (exploité) de façon plus réussie (mais peut-être suis-je un peu trop blasée pour adhérer) et ce n'est pas en essayant d'entrer dans la tête d'un enfant un peu simplet (comme dirait ma grand-mère) qu'on fait à tout coup un chef d'oeuvre. Non, l'histoire est intéressante, le lieu où elle se passe très photogénique mais le récit aurait beaucoup gagné à être raconté "de l'extérieur" afin d'approfondir la psychologie des personnages, d'étoffer l'intrigue en tissant des histoires secondaires à la principale, et en ajoutant un peu de suspense.
L'auteur est scénariste cela se sent. Un livre ne s'écrit pas comme un film.
Je me suis donc rapidement ennuyée.
Vite lu, vite oublié.
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Voici un premier roman dont on parle beaucoup cette rentrée : prix du roman envoyé par la poste, finaliste du prix FNAC, sur la liste du Fémina, bref presque incontournable ce mois de septembre. Appâté par les tam-tams de cette soudaine renommée, j'ai plongé dans "Ma reine " sans rien connaître de l'histoire. ( Oui j'en entends parler en bien, mais ne lis pas les résumés pour ne pas gâcher le plaisir de la surprise).
Et paf, première déconvenue : encore un récit d'enfant à la première personne ! Ce n'est pas que je n'aime pas les mômes, mais c'est certain que Jean-Baptiste Andréa ne choisit pas de briller par l'originalité, tant ce sillon des pensées enfantines si fraîches commence à devenir usant. Reconnaissons-lui par contre ce choix de la difficulté en osant se confronter à la cohorte d'ouvrages déjà parus avec ce filon qui emporte souvent le coeur des lecteurs ( peut être plus les lectrices, mais si je dis ça, on va m'accuser de misogynie ). Alors en route pour un retour en enfance et dans le passé puisque nous voilà en 1965, en Provence, dans une zone perdue et pelée, où une station d'essence se dresse ...plus très rutilante . C'est tout de suite très cinématographique, et je vois déjà le téléfilm qu'on pourra en tirer. Shell, le narrateur, vit seul avec ses parents un poil bourrus. Malgré ses douze ans, il ne va plus à l'école, car il est un peu attardé. L'établissement qui aurait pu l'accueillir n'a pas été validé par la famille. du coup, il s'occupe un peu en faisant consciencieusement le plein aux quelques rares voitures qui passent dans ce coin isolé. ( Oui, c'est une époque où le petit commerce était fier de vivoter, y'avait pas que l'argent dans la vie ma brave dame, y'avait l'amour du petit boulot !). Et puis un jour, il décide de partir à la guerre qu'il sait loin. Quand on est un petit garçon fragile et ayant des difficultés à appréhender le monde, loin, c'est de l'autre côté de la colline. Il ne trouvera pas de conflit mais un endroit pour dormir. Et c'est là que très vite apparaîtra Viviane ( notez le clin d'oeil féérique), petite fille délurée qui deviendra sa reine...
Vous l'avez compris, je ne rejoins pas les pâmoisons qui accompagnent ce roman. Soyons clair, je l'ai lu sans déplaisir mais sans enthousiasme non plus. Tout est frais, mignon, tendre, la nature est belle mais un peu dangereuse quand même, les propos sont croquignolets, la trame jolie, l'enfant découvre l'amour sans se l'expliquer réellement et c'est beau bon sang de bois ! Non, c'est léger, facile à lire, joli, choupinou, tendre, gouzi gouzi, mais beau non. Il manque dans ce texte un soupçon de folie pour qu'il puisse se démarquer et aussi une écriture, une vraie, pas celle, toujours assez fausse, empruntée à un enfant.
La fin sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Assez d'acccord avec rabanne.
joli conte mais la fin tombe dans un précipice
cependant, de bons moments avec ces deux jeunes
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Dans les années 60, un gamin qui »a grandi dans son corps, mais pas dans sa tête » , c'est ce qui lui a été expliqué, craint après quelques bêtises de devoir quitter la station -service tenue par ses parents dans une petite vallée.Il est surnommé « Shell » , n'a pas de copains.
Il décide de partir au delà de ses propres frontières pour faire la guerre...
Il est évident qu'il n'ira pas bien loin , mais il reste tout de même dans la montagne, est hébergé par un vieux berger, et rencontre une petite fille,prénommée Viviane, (comme par hasard) qui tout de suite le domine , qui devient « sa reine », et il est son esclave consentant.
Mais cette petite parisienne devra repartir ; Shell ne sait plus que faire, et le retour impromptu de Reine donne lieu a une scène cruelle, elle l'emmène en haut du Pénitent , une colline très haute, et là , exige de lui un sacrifice .
Il y a beaucoup de poésie et d'onirisme dans ce texte . C'est une très belle lecture , mais je n'ai pas vraiment adhéré à cette histoire, parce que j'ai perdu mon âme d'enfant je suppose.
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