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4,06

sur 305 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'hiver de Solveig nous fait découvrir plusieurs personnages et bien qu'écrit sur 3 dates, la trame de l'histoire nous emmène sous l'Occupation allemande dans une famille bourgeoise, et après-guerre avec une enquête sur ce qui a bien pu arriver à cette enfant retrouvée amnésique.

1940 : La famille du Docteur Lenoir se voit contraint de loger le soldat allemand Günter Kohler sous son toit. Bien qu'il se comporte de façon exemplaire dans la maison, les Lenoir supportent difficilement sa présence. 

C'est une période difficile pour tous même si les Lenoir ne manquent de rien grâce au potager dont s'occupe leur jardinier Germain. Toutefois, ils ne sont pas à l'aise dans la vie quotidienne à cause de la présence de L'indé (l'indésirable) à l'étage et doivent cacher leurs sentiments face à la guerre notamment quand ils écoutent la radio  et les nouvelles depuis Londres...Et pourtant, Noémie, la maîtresse de maison, va apprendre à le connaître au fil des mois et être attirée par lui.

1946 : Une fillette est retrouvée errante et amnésique aux abords de Bordeaux. le jeune gendarme Justin est chargé de l'enquête pour apprendre qui elle est et ce qui a pu lui arriver. Il se prend rapidement d'affection pour la fillette qu'il appelle Angèle. Il fait tout pour veiller sur elle et il est bien décidé à lever le mystère qui l'entoure.

Ce roman est un roman choral : chaque chapitre est narré par un personnage et daté. Ce qui permet de ne pas s'emmêler. de plus, chaque chapitre est écrit comme parle le personnage. On découvre le Dr Armand Lenoir, sa femme Noëmie et leurs 2 enfants, le jardinier Germain et la bonne ainsi que le soldat Kohler. On fait connaissance avec la jeune Angèle et le jeune gendarme Justin. 

L'accent est mis sur les sentiments des personnages dans cette période troublée de l'Occupation, le climat tendu qui fait que les personnages ne peuvent faire confiance à personne et qu'ils vivent dans la crainte de violence, représailles, de manque...

Le roman parle du gouvernement de Vichy et du Maréchal Pétain, de la Gestapo, de collabos et aussi de la Résistance. Au-delà du combat international, chacun vit en lui son propre combat... Comme Günter qui se demande à quoi sert tout ça et qui fait tout pour que son armée ne découvre pas son secret, Noëmie qui lutte contre son rejet de l'allemand et découvre un homme cultivé et intéressant et des sentiments naissants...

La seconde guerre a laissé de nombreux orphelins, et c'est ce qui est abordé avec Angèle et Justin. Cette partie est menée comme une enquête policière et replonge le lecteur au milieu du conflit, des trahisons...

J'aime beaucoup les romans dont l'histoire se déroule en période de guerre et après-guerre. J'ai aimé que tous les thèmes de cette époque soient abordés. Même si j'ai trouvé l'écriture agréable et apprécié la trame, j'ai trouvé le ton du texte plutôt froid. Je peux comprendre vu le contexte de l'histoire mais il m'a manqué quelque chose pour adorer ce roman.

Mon personnage préféré a été Justin, ce jeune gendarme pas encore blasé par ce qu'il a vécu et qui se donne pour mission de retrouver la famille d'Angèle. J'ai trouvé le comportement d'Angèle agaçant le plus souvent. Noëmie me paraît trop effacée, et la bonne m'a énervée!!!

Globalement, j'ai aimé ce roman qui présente la complexité de cette période. 

Je remercie Babelio pour cette lecture.
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J'ai aimé ce livre. J'ai bien aimé ce livre. J'ai vraiment bien aimé ce livre. Je ne sais pas à vrai dire comment me positionner. J'ai mis du temps avant de réalimenter réussi à plonger dans les récits des différents protagonistes. Il y restait comme une distance un peu froide qui persistait. Un côté un peu documentaire ou un peu trop peu sincère qui m'empêchait de plonger complètement dans l'histoire. Après la 2ème moitie, le rythme s'accélère et cela m'a permis de me sentir enfin plus convaincu, de me laisser toucher davantage par ces personnages.

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Merci à Net Gallery et aux éditions Préludes, grâce à leur envoi, j'ai pu découvrir l'univers et la plume de Reine Andrieu.
Un roman à l'écriture fluide, détaillée, alternant plusieurs périodes : l'occupation Allemande, la fin de la guerre et l'époque actuelle.
Il est question ici de secret, de seconde guerre mondiale, d' histoire d'amour et d'un petite fille retrouvée seule et amnésique...
Je ne vous en dis pas plus je vous laisse le découvrir!
Lien : https://www.instagram.com/do..
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Voici une très belle histoire, très triste aussi, que j'ai eu la chance de découvrir ! le roman a un fort ancrage historique mais c'est aussi une fiction très efficace, pleine de rebondissements, de secrets et de suspense. C'est un roman choral, où l'on donne la voix à tout le monde, « gentils » comme « méchants ». La construction offre une alternance dans les époques, ce qui morcelle le récit mais nous permet de reconstituer le puzzle petit à petit. Au coeur du roman, un secret, un lourd secret, qui tient jusqu'à la fin. C'est très addictif, mais aussi très émouvant. J'ai beaucoup aimé !
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Les éditions Préludes m'ont régalée, fin 2020, avec le Chant du Perroquet de Charline Malaval, c'est donc avec empressement que je me suis attelée à la lecture de ce roman, qui est sorti ce mercredi 10 février. La quatrième de couverture l'affirme, ce roman est bouleversant. Sans aucun doute, je confirme cette impression après sa lecture. Peut-être le fait que je l'ai commencé et terminé en à peine deux jours ajoutera un peu plus de poids à mon affirmation. le sujet a touché à toutes les cordes sensibles de ma personnalité de lectrice, une à une, jusqu'à ce que j'en aie tournée la dernière page. Il s'avère que depuis quelques semaines j'ai bien volontairement débuté un cycle de lecture et de visionnage relatif à la période de la Seconde Guerre Mondiale, sans le vouloir vraiment. Avec le récit de Reine Andrieu, nous abordons le thème à travers le traumatisme d'une enfant amnésique et à travers la disparition d'une famille bourgeoise a priori très traditionnelle pendant l'occupation allemande.

Dès le début, on se doute que l'histoire qu'Angèle, prénom dont l'affuble son protecteur Justin un jeune gendarme, porte en elle, est bien trop lourde pour une petite fille de dix ans. Cette ombre d'enfant, qui sort des bois en même temps que de cette guerre absolument traumatisée, est, on s'en doute, est le fil conducteur de Reine Andrieu, ce fil qui va lui permettre de bâtir une histoire, faites de rencontres inopportunes, tristement et pathétiquement tragiques. Angèle a la chance d'être recueillie par cette bonne âme qui lui fournit un début d'affection et de protection en attendant que la vérité se fasse jour dans son cerveau embrumé par le choc. Tandis que le lecteur remonte lui-même le fil du passé en découvrant l'histoire de cette famille Lenoir, qui n'a rien d'exceptionnel hormis le fait d'avoir à son service un jardinier, Germain, une cuisinière Cosima et une femme de chambre, Ernestine. Et surtout d'être farouchement anti-allemand contrairement aux autres familles de notables qu'ils reçoivent, sereinement envasés dans le confort qui est le leur, celui de croire aveuglément les instances de Vichy. Car après l'arrivée des Allemands, après que notre bon Maréchal s'est assuré de l'accueil réservé à nos voisins envahisseurs, commence pour les Lenoir une difficile partie de cache-cache, il ne fait pas forcément bon d'afficher son opposition dans la France défaite. Qui prendra une ampleur, et une tension, incroyables dès l'arrivée du soldat Kohler, au fur et à mesure que les mois s'écoulent, les actions « terroristes » prenant jour devant l'ombre des patrouilles allemandes qui circulent un peu partout.

Ne nous arrêtons pas au résumé de la quatrième de la couverture et à cette amorce sur les sentiments de la mère de famille envers l'intrus allemand, qui a en quelque sorte brisé l'harmonie de leur foyer. Ce roman est investi d'une dimension supérieure, si l'arrivée de Günter l'allemand provoque des réactions en chaîne, à commencer par le trouble de Néomie. Reine Andrieu a fabriqué un dénouement tragiquement insensé, malgré les bonnes intentions et des autres. Finalement, à l'image de cette guerre, comme de toutes les autres, et des millions de morts qu'elle a entraînée. La famille Lenoir ne se limite pas aux parents et à leurs deux enfants : il y a bien sur Armand, le médecin au coeur même de la vie de Lignon puisqu'il y reçoit tous ses habitants en consultation, Noémie son épouse qui semble s'être engagé dans son mariage par fatalité, la fille ainée Solveig, et le petit dernier, Valentin. le personnel de maison, comme une branche lointaine de la famille, a son importance, et pas des moindres. de nombreux auteurs l'ont compris, je pense ici à Journal d'une femme de chambre d'Octave Mirbeau, ce sont les yeux et les oreilles de la maison, et le jardinier et la femme de chambre ne sont pas en reste. En l'absence du maître de maison, occupé à soigner, dans le désoeuvrement de la mère, ce sont eux qui font tourner la maison, du moins dans un premier temps. Car l'arrivée de l'allemand va tout bousculer, tout le monde, leur facilité de vivre. C'est un roman choral qui inclut également les voix de Germain et d'Ernestine, et par le prisme de ces voix, le lecteur obtient une assez juste vision de l'ambiance de la maisonnée, et évidemment les cachotteries de chacun.

A mesure que les mois passent, et que la tension s'accroit entre occupants et occupés, ces derniers mus par la faim qui leur tiraille le ventre, et les premiers énervés de cette résistance indomptable qui compte un nombre croissant de membres. Ce qui est incroyable dans ce roman, c'est que l'auteur a mis en scène une miniaturisation de cette société, avec ses français divisés, les Lenoir cachant leur attachement aux mouvements souterrains apparaissent comme des Français attachés au régime de Vichy, face à Germain et Ernestine qui les méprise pour ce patriotisme, avec l'occupant allemand personnalisé par Günter. Reine Andrieu a construit une maisonnée ou chacun se cache de tout le monde, afin de se préserver, préserver leur action, et c'est bien là le malheur car c'est une bombe qui va finir par exploser dans leurs mains.

Si l'aventure de la française Noémie et de l'allemand Günter constitue peut-être une des belles parts de ce roman, en quelque sorte cette embellie avant l'orage, l'auteure instaure également par là un compte à rebours dans cet embrouillamini de non-dits entre les uns et les autres, qui on s'en doute va laisser place à une fin tragique menée de main de maître. J'ai apprécié que Reine Andrieu se soit attachée à construire des personnages qui ne se réduisent pas qu'à la simple image qu'ils sont censés représenter : celle du parfait petit nazi, celle des bourgeois insouciants, lâches et égoïstes, des domestiques peu concernés ou, au contrairement, totalement patriotes. J'ai tout autant apprécié qu'elle ne se soit pas cantonnée à rédiger une simple histoire d'amour illicite entre deux des personnages, qui est là après tout pour donner le véritable coup de feu à une situation de plus en plus intenable. L'auteure, en effet, excelle à décrire et mettre en place les mécanismes qui vont mener au malentendu final, cette montée en puissance de l'oppression allemande qui amène de fait certaines personnes à changer pour ne pas disparaître et à s'initier à une sorte de résistance, en s'oubliant derrière l'action collective qui vise le bien commun. le style de l'auteur tout en délicatesse, élégance et circonspection forme un contraste bienvenu avec l'agressivité, la gravité des évènements en cours et les enjeux des actions des personnages : un style qui laisse la voix à une atmosphère très posée au sein de cette demeure qui semble être le dernier coin de bonheur pour tous.

Cette histoire palpitante m'a, par bien des côtés, fait penser au magnifique Cette nuit, je l'ai vue de Drago Jancar, lu il y a quelques mois. Il possède tous les éléments narratifs – suspens, surprise, rebondissements – pour plaire, et est passionnant d'un bout à l'autre du récit. C'est un premier roman que de mon point de vue je trouve réussi, cette structure en roman choral est très judicieuse dans la mesure ou l'alternance des points de vue donne du relief à cette histoire, qui porte en son coeur, à travers ses drames, les mouvements de résistance et l'héroïsme de gens ordinaires qui vont s'élever, et malheureusement, ce qui fait partie du lot aussi tous les malentendus qui découlent de ce cette clandestinité.
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l'hiver de Solveig


L'hiver de Solveig est un roman choral qui se dévore. 

Le passage de personnage en personnage et les différentes périodes dans lesquelles se déroule l'histoire  en font un roman très rythmé dont les pages défilent sans qu'on s'en rende compte. 

En 1940, à Bordeaux la maison des Lenoir doit accueillir un officier allemand, Gunter. Noémie Lenoir et Gunter deviennent amants. Les Lenoir vont tout de même participer aux actions de la résistance.

En 1946,c'est une petite fille d'une dizaine d'années qui est trouvée par les gendarmes sans qu'on sache d'où elle vient. Elle même ayant perdu la mémoire ne le sait pas. C'est le gendarme Justin qui mènera l'enquête et se fera protecteur de la petite fille placée en orphelinat.

Et oui, on pourrait se dire un enième roman avec le classique la femme mariée qui tombe sous le charme de l'officier allemand et bien non !! le déroulement de l'histoire surprend. Ce n'est pas ce qui domine. L'histoire est marquée par les secrets, les choix de la vengeance, ou non.

C'est rythmé, le style est entraînant et j'ai trouvé la psychologie des personnages bien travaillée car chacun a son dilemme, ses craintes,  ce qui donne une belle construction maîtrisée. Tout est joliment coordonné pour le plus grand plaisir du lecteur.

C'est un roman choral dans lequel le personnage principal doit remonter le temps pour savoir ce qui est arrivé à sa famille. 

Ce livre, ce sont plusieurs narrateurs mais aussi plusieurs histoires ancrées dans l'Histoire, une histoire de famille, une histoire de couple, de résistance, auxquelles se mêle une enquête policière.

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"Je suis une vieille dame maintenant...vieillir c'est finalement avoir la chance de ne pas mourir jeune "

1940 Lignon région Bordelaise les Lenoir une famille de notables voit leur maison réquisitionnée pour accueillir un soldat allemand Gunter Kohler.
Armand, médecin, sa femme Noemie et leurs deux enfants Solveig et Valentin se plient à la "Kommendatur".

Des événements durs violents barbares au nom de l'hégémonie.
Pour survivre il faut être collabos à la solde de Vichy ou résistants, donner le change.
Survivre aux restrictions, aux dénonciations, à l'occupation, oeuvrer dans l'ombre, en secrets.

1946 Bournelin, une petite fille de 10 ans sort des bois, crasseuse, désorientée, amnésique ne sachant plus qui elle est.

L'enquête est prise en charge par Justin, jeune gendarme de 24 ans, qui mettra sa détermination, sa pugnacité pour découvrir qui est son "Angelo", une enquête toute en émotions qui révélera l'horreur par accidents, par méconnaissance des secrets de la guerre. Un malheureux concours de circonstances.

2011 une vieille dame à Toulouse, aujourd'hui apaisée ayant fait un travail de longue haleine pour atteindre la sérénité. Un chemin vers la résilience long douloureux.

"Soulever la chape du passé et trouver un semblant d'apaisement"

Un roman choral bien ficelé, une fluidité dans l'écriture qui font oublier quelques longueurs.
On déroule le fil d'une pelote de laine qui révélera l'horreur, l'imprévisible s'invitant dans le réel. Un dénouement que l'on devine et qui nous serre le coeur.
Des temporalités qui donnent du rythme, angoissent et relient le drame. Des chapitres qui s'enchaînent avec le point de vue de chaque protagoniste. Découvrir les failles, les drames, une émotion accrue face au denuement et à la culpabilité de Solveig.
Justin, Solveig 2 personnages attachants, solaires que l'on a envie de serrer dans les bras. Des personnages pris dans la tourmente, aux apparences trompeuses, des personnages tourmentés, fragiles.

"C'est ça la vie. Elle vous prend d'une main et elle vous donne de lautre"

Un joli premier roman, émouvant
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Pendant la seconde guerre mondiale, à Lignon, près de Bordeaux, les Lenoir doivent héberger un soldat allemand Herr Kohler. Chacun s'accommode comme il peut de cette cohabitation, Armand Lenoir est médecin et est occupé par ses consultations toute la journée. Noémie élève ses deux enfants Solveig et Valentin, et s'occupe du domaine avec son personnel et va côtoyer Günter tous les jours.
Peu après la fin de la guerre, une jeune fille surgit d'une forêt, elle est totalement perdue, et a même oublié son prénom… Justin, jeune gendarme, va tout faire pour l'aider à se retrouver…

J'avais vu passé beaucoup d'avis positifs sur ce livre au moment de sa sortie en grand format l'année dernière, j'avais d'ailleurs essayé de le gagner à plusieurs concours ! Quand j'ai vu qu'il était sorti en format poche, je l'ai tout de suite acheté.
Je n'avais pas lu le résumé en détails, mais comme il parlait de la seconde guerre mondiale, je savais que je voulais le lire.
J'ai beaucoup aimé l'écriture de Reine Andrieu, l'alternance entre les différents personnages, entre les époques. Chaque chapitre permet peu à peu de se rapprocher du dénouement et on se prend à enquêter pour découvrir le fin mot de l'histoire.
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acheté sans conviction comme un «  roman de gare » quelle jolie surprise ; bien écrit, original dans son thème et sa construction,
On passe d'une époque à l'autre et d'un personnage à l'autre avec beaucoup de fluidité , ce qui n'est pas toujours le cas .
un excellent roman que je partage largement.
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Un premier roman intéressant sur la 2nde guerre mondiale et l'après guerre au sein d'une famille les Lenoir. le récit est éclaté en terme de voix et dans le temps. On passe des années 1940 au sein du Bordelais dans le manoir des Lenoir avec les voix de Noémie, la femme du médecin et femme au foyer de deux petits enfants, Armand, son mari le médecin, Germain le cuisinier. Leur quotidien est plutôt tranquille jusqu'à l'arrivée d'un allemand le soldat Köhler. Cette partie nous fait réfléchir sur l'engagement, la difficulté de la vie quotidienne, la violence et la méfiance qui règne partout. Puis on bascule en 1946, dans une partie plus policière où Justin, un jeune gendarme est chargé de retrouver les proches d'une petite fille amnésique. Ici la question du rapport enfant/ adulte, la construction à travers l'absence est représentée.
Enfin , on a une vision plus contemporaine avec Solveig, une vieille dame en 2011 qui nous narre sa vie de l'adolescence à l'âge adulte et qui est libraire. J'ai apprécié l'ambiance et les évènements historiques sur la guerre, les interrogations des personnages. le fait aussi d'avoir cette course contre la montre en 1946 et l'évolution de la relation entre Angèle ( la petite fille amnésique) et Justin le gendarme. La partie contemporaine est aussi touchante sur la construction avec ses traumatismes.
Le seul bémol l'absence parfois de changement de style entre Germain le jardinier, la petite fille, le gendarme ce qui empêche d'être totalement dans leurs têtes.
Un premier prometteur et captivant à découvrir.
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