Il est vrai que, depuis des siècles, la femme comptait peu en religion, en politique, en économie. La société paysanne auvergnate, fortement hiérarchisée, formait une pyramide mi-animale, mi-humaine qu'on pouvait représenter ainsi :
la vache
le maître
le premier valet
le second valet
la femme
la chèvre ou le cochon
la poule, le canard ou le lapin
Dans cette échelle, la femme se tenait juste à un degré au-dessus de l'habillé de soie. La basse-cour y occupait l'échelon inférieur, la vache le sommet, aubrac ou salers, car sans elle l'édifice s'effondrait.