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2,94

sur 58 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je suis de nature curieuse, c'est en parti pourquoi je me suis retrouvée avec cet ouvrage dans les mains. Mes remerciements sont adressés à Gallimard et Versilio pour ce service-presse.

Mademoiselle S. a été « retrouvé » par Jean-Yves Berthault, au fin fond d'un grenier. Déjà, j'ai quelques difficultés à y trouver une vraisemblance probable. Ça me fait seulement penser aux Liaisons Dangereuses de Laclos, ce dernier avait plus ou moins prétexter la même chose pour se dédouaner de la censure. Son livre avait choqué. Sauf que dans le cas De Laclos, c'est bien écrit.
L'anonyme de Jean-Yves Bertault, Simone, a un écriture extrêmement vulgaire. Il n'y a rien d'érotique dans cette histoire, dans ses lettres, si ce n'est les mots employés. Sauf que ceux-ci le sont mal, donnant des phrases plates, vulgaires, cherchant seulement à créer polémique.
Si – en croyant à la vraisemblance des lettres et du texte – nous pouvons très bien imagine que c'est un pari gagner : cette relation basée sur un amour à sens unique et sur du sexe a bien du en choquer plus d'un !

Mais pour moi, ce roman épistolaire n'est pas classable dans l'érotique. Il ne fait naître aucun désir. Il m'a blasé, plutôt. Nous lisons de travers, tournant les pages, sautant parfois même des lettres entières ! Oh, nous ne perdons rien de cette pratique, gagnant juste du temps : toutes les lettres se ressemblent, bâties sur un seul et même schéma. Plaintes, sexe, plaintes, coeur.

Enfin. Je pense être hermétique à ce genre de récit, et ce n'est pas faute d'avoir essayé ! Aux puristes, j'espère que Mademoiselle S. plaira. Hormis le très beau travail éditorial (couverture rose et pages bleutées, très rétro), je ne conseille pas ce roman aux novices du genre. Il a été pour moi une perte de temps.
Lien : https://lamouchequilouche.wo..
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C'est avec un grand regret que je viens vous annoncer que j'ai eu ma première déception de l'année... Une grosse déception, moi qui voulait retenter un peu l'érotisme et ben c'est raté !
Déjà ici, ce n'est pas de l'érotisme, les scènes sexuelles ne sont pas suggérées ou délicates, les scènes de sexe sont crues, et pornographiques. Je ne suis pas du genre prude mais là dans ce livre, ça vire vite au malsain, puisqu'il s'agit d'une vraie correspondance personnelle entre deux amants.

Ce qui m'a le plus déçue ce n'est pas ce côté cru, je ne suis pas prude mais plutôt le fait que l'histoire d'amour n'en soit pas vraiment une. Mais plutôt une relation uniquement basée sur le sexe, du moins au départ.

Il s'agit donc d'un roman épistolaire contenant uniquement de réelles lettres écrites de 1928 à 1930, ce qui est à peine croyable quand on découvre les propos que tient la femme dans ses lettres "d'amour".
En effet, on dirait que ces lettres datent davantage de nos jours, mais le sexe, cru ou pas, a toujours existé. Je ne peux pas dire que les personnages sont pervers, chacun vit sa sexualité comme il l'entend, d'ailleurs au final rien n'est choquant, c'est simplement le fait de rentrer ainsi dans leur intimité qui est dérangeant puisque je le rappelle ces missives sont authentiques. Mais ces lettres ne parlent pratiquement que de sexe avec beaucoup de détails donc. L'auteure connait un amour qu'au travers du sexe avec son compagnon on dirait puisque c'est ce qu'il recherche surtout lui. Petit à petit, elle va tomber amoureuse et les lettres vont se faire de plus en plus obscènes.

Pour moi, l'histoire est très répétitive et rébarbative, j'espérais y trouver davantage de diversité et d'amour, mais au lieu de cela, il n'y avait que des relations sexuelles avec un homme qui au final n'assume même pas sa sexualité, et ses envies. Pour l'époque, c'était légitime mais ça n'enlève en rien la piètre opinion que j'ai de lui.

Ce que j'ai préféré dans ce livre finalement, pour vous dire, c'est la postface qui m'a à la fois touchée mais aussi laissé matière à réfléchir. Une femme amoureuse peut vraiment tout donner pour être aimé en retour y compris prendre le risque de perdre cet amour.
On ressent au fil des pages, la tristesse et l'amour qu'elle ressent mais tout cela est gâché par les à-côtés...

Bref je ne vais pas juger ce livre puisque de toute manière ce n'en est pas vraiment un, il s'agit d'une tragique "histoire d'amour".

N.B : Merci à Babelio et aux éditions Gallimard/Versilio pour ce partenariat qui m'aura permis d'étendre mes horizons pendant une lecture.
Lien : http://lalecturedeslivres.bl..
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Enfin, je suis arrivée au bout de cette lecture, dont je ne voyais pas la fin !
J'ai, par curiosité, consulté les autres critiques de ce "roman", et ai été bien surprise de constater un certain enthousiasme, que je n'ai pas du tout partagé, pour le coup !
Comme de nombreux lecteurs, je dois admettre, que plusieurs éléments ne m'ont pas déplu : la couverture, délicieusement rétro, la qualité du papier, et puis, disons-le, le thème. L'idée de ces lettres, retrouvées par hasard, datant de 80 ans, d'une jeune femme à son amant... cela semblait intéressant, inattendu, et séduisant !
mais cela, c'était avant d'avoir commencé ma lecture !
Car ensuite, ce ne fut qu'une immense déception, montant crescendo...
1. Les lettres, une fois le premier effet de surprise dû au contraste entre le vocabulaire employé et le "statut" prétendu de la jeune femme, de bonne famille a priori, vu son niveau d'expression, a vite tourné à l'ennui, devant l'assommante répétition des formulations, des scènes... J'ai cru relire les 50 nuances ! faisait-on déjà usage du copier-coller à l'époque ?!
2. Il ne se passe rien dans ce "roman", juste une accumulation de scènes d'amour, toujours le mêmes, imaginées, puis remémorées... A la lecture de ces lettres, on comprend la réaction finale de l'amant ! Aucun contexte, aucune pensée un peu approfondie, on peut écrire sur l'amour en faisant de l'esprit, en variant tant les plaisir de la chair que le plaisir des mots !
3. Enfin, j'ai beau avoir lu et relu les explications de Monsieur J.Y.B., je n'arrive pas à croire à la véracité de ces dires. Tout me paraît trop inconcevable, les personnages trop irréels, avec des comportements, réflexions, attitudes, sentiments... trop romancés. je ne suis pas choquée par le comportement qu'aurait eu cette jeune femme, c'est plus sa façon de l'exprimer, le choix des mots, la tournure de ses lettres,... je n'y crois pas, définitivement. Et étant donné que tout l'intérêt de ce livre demeurait a priori dans cet aspect "faits réels", c'est pour moi un gros flop ...
Un petit plus, cependant, les explications sociétales du "présentateur" des lettres. Ces petits points sur l'époque, le vécu des femmes, les conduites sexuelles, les jugements portés par la société, m'ont semblé plutôt intéressants.
Je remercie Babelio et les Editions Gallimard pour ce livre qui, à défaut de me plaire, m'a interpellée sur certaines questions et a donné lieu à des conversations et interrogations enrichissantes.
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Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio pour ses opérations masse critique, et les éditions Gallimard, pour m'avoir permis de découvrir Mademoiselle S.

Ce livre est donc un recueil de lettres, écrites entre 1928 et 1929 par une mystérieuse Simone. Destinées à son amant, Charles, ses lettres sont enflammées, et prévoient toujours leur prochaine rencontre...

Pour ce qui est des personnages, Mlle S, alias Simone (ou la cochonne, selon elle !) semble appartenir à une classe aisée. Habitant dans la capitale, elle dispose aussi d'une résidence à la campagne, si j'ai tout compris, et voyage régulièrement, pour son plus grand désespoir. Oui, parce qu'elle ne peut rester plus d'une minute sans son Charles. Elle semble aussi cultivée, de par ses tournures de phrase ( en faisant abstraction des mots couille, anus, bite, foutre, à tout va..)
Charles, lui, est déjà marié, mais entretient une relation fusionnelle et spéciale avec Simone. Seule sa maitresse connait véritablement ses vices profonds (!). On ne le perçoit que par le biais de Simone, mais il ne m'a pas paru attachant du tout.

Que dire ? Eh bien, malheureusement, je n'ai lu que les cent premières pages, puis j'ai lu les 10 dernières en l'espoir de connaitre le fin mot (qu'il n'y a pas vraiment...). Ce livre est une suite sans fin de lettres, qui dégoulinent d'amour, de surnom niais ( amour-chéri, mon petit Dieu, ma Lotte, et j'en passe de meilleures...), mais également de vulgarité. En effet, Simone passe son temps dans ses lettres à se remémorer les derniers ébats qu'elle a eu avec Charles. Ou alors, elle écrit un scénario probable lors de leurs retrouvailles. le langage est cru, très cru. On a bon nombre de détails, dont j'aurai bien voulu me passer. En effet, le petit Charles, ou Charlotte ( quand il assouvit ses fantasmes avec son anus...) est adepte du tripotage et du léchage d'anus. Si on a toujours pas compris au bout de 10fois répétés dans une même lettre, c'est qu'il y a un problème. Les scènes n'ont pas été enivrantes, ni romantiques pour moi. Tantôt femme, tantôt homme, Simone ne m'a emballée. Elle est vulgaire, désespérée, et sans limites lorsqu'il s'agit de Charles, qui soit dit en passant, a déjà une femme... Cela donne le rendu d'une relation désespérée, je dirais même pathétique. Prête à tout pour garder son amant, Simone n'hésite pas une seconde à surpasser ses valeurs et ses limites, au point de ne vivre désormais que par procuration à travers Charles.

En conclusion, j'ai littéralement détesté ce livre, à tel point que je n'ai même pas achevé ma lecture. Je n'ai pas aimé les personnages, ni l'intrigue de fond( si il y en a véritablement une...). Je ne vois donc pas l'intérêt d'avoir publié un tel recueil. Peut-être est-ce pour l'auteur un nouveau moyen de se remplir les poches après avoir arrêté son autre travail. Je ne sais pas. Mais quoi qu'il en soit, la modernité qui se dégage du récit peut parfois mettre en doute l'authenticité de ces écrits. Je suis mitigée, déçue. Je ne suis pourtant pas contre les histoires érotiques, puisque j'en lis quelques unes, mais là, c'est franchement ridicule, et les mots crus, les scènes crues et loufoques m'ont écoeurées. Pas de volupté, là dedans ! Bref, un livre vraiment sans intérêt.
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